2010-07-30, 09:18 PM
Les trente minutes écoulées l'occultation des baies cessa.
Ils avaient quitté le flux de plasma pour un vol atmosphérique en propulsion antigrav. Au dessus d'eux le long faisceau de plasma d'un bleu blanc aveuglant, heureusement atténué par les verrières, s'éloignait de manière rectiligne. Le faisceau se perdait au centre exact de la vaste cavité dans laquelle ils venaient de pénétrer.
A trois cent soixante degrés autour d'eux s'étendait un paysage urbain, une ville lumineuse, moderne, aux hautes tours blanches et agréablement parcourus par des jardins et des cours d'eau ... Un sacré contraste avec Port aux Ombres. En redressant la tête ils purent s'apercevoir, à peine masqués par les nuages, que cette ville s'étendait tout autour de la paroi. C'était déconcertant.
Le survol de la ville ne dura pas longtemps : ils se dirigeaient vers une chaîne de montagne qu'ils devinaient dans le lointain à une vitesse qu'ils estimaient très légèrement inférieur à celle du son. Au dessous d'eux les paysages se succédaient, la campagne, un grand lac, des fermes ? Oui, c'était bien ça, des fermes, dont les champs dont le patchwork arlequin dessinaient de curieux motifs géométrique, puis ce fut une forêt de feuillus, sombre, aux arbres serrés, dans laquelle s'ouvraient de temps à autre des clairières.
Ils finirent par atteindre les contreforts montagneux. Le module ralenti un peu quand ils passèrent à travers une violente chute de neige. La végétation se fit plus rare, avant de totalement disparaître. Ici la neige et la glace régnait en permanence.
Sémirande observait avec intérêt le paysage et ses yeux cybernétiques se focalisèrent sur un point dans la neige environ six cent mètres au dessous d'eux. Non ? Si ! Un Teddy Bear ... Un petit, visiblement à l'affût, immobile, dont le pelage blanc se confondait avec la neige. Il guettait un petit groupe de gros oiseaux qui s'étaient posé sur un bloc rocheux. Trop loin pour qu'il puisse s'approcher sans se faire repérer. Elle n'eut pas la fin de l'histoire, une crête rocheuse déroba la scène de vie et de mort à son regard. Gurgan suivant le regard de sa co-guildière avait lui aussi observé la scène.
Ils virent enfin poindre à la proue de leur module leur destination : une station de montagne moderne, accroché à la ligne de crête dont le champ de force s'effaça pour leur permettre de se poser sur une vaste plate-forme où de nombreuses autres bulles étaient déjà stationnées.
Leur module venait de couper ses antigrav et tout le monde en descendit dans une joyeuse bousculade. Dehors il régnait un intense froid sec.
C’était un simple aéroport de campagne automatisé : il ne s’agissant nullement du relais des cimes … Pendant que d’autres passagers montaient à bord pour repartir à Port aux Ombres, Gurvan fit une petite recherche sur une borne publique et, miracle, gratuite ou en tout cas sponsorisée par les résidences hôtelières du coin.
Le relais des cimes, un ancien relais de chasse d’un des membres des familles, se trouvait en contrebas, a quelques kilomètres. L’hôtel envoyait une navette gratuite toutes les trois heures … Ils allaient arriver en retard. Il redressa la tête : un petit groupe de touristes venait de sortir d’une boutique de location située dans la petite galerie commerciale de l’aéroport : habillés de tenues énergétique isotherme ils transportaient sur l’épaule des skis et des surfs à effet répulsif.
Que faites-vous ?
Ils avaient quitté le flux de plasma pour un vol atmosphérique en propulsion antigrav. Au dessus d'eux le long faisceau de plasma d'un bleu blanc aveuglant, heureusement atténué par les verrières, s'éloignait de manière rectiligne. Le faisceau se perdait au centre exact de la vaste cavité dans laquelle ils venaient de pénétrer.
A trois cent soixante degrés autour d'eux s'étendait un paysage urbain, une ville lumineuse, moderne, aux hautes tours blanches et agréablement parcourus par des jardins et des cours d'eau ... Un sacré contraste avec Port aux Ombres. En redressant la tête ils purent s'apercevoir, à peine masqués par les nuages, que cette ville s'étendait tout autour de la paroi. C'était déconcertant.
Le survol de la ville ne dura pas longtemps : ils se dirigeaient vers une chaîne de montagne qu'ils devinaient dans le lointain à une vitesse qu'ils estimaient très légèrement inférieur à celle du son. Au dessous d'eux les paysages se succédaient, la campagne, un grand lac, des fermes ? Oui, c'était bien ça, des fermes, dont les champs dont le patchwork arlequin dessinaient de curieux motifs géométrique, puis ce fut une forêt de feuillus, sombre, aux arbres serrés, dans laquelle s'ouvraient de temps à autre des clairières.
Ils finirent par atteindre les contreforts montagneux. Le module ralenti un peu quand ils passèrent à travers une violente chute de neige. La végétation se fit plus rare, avant de totalement disparaître. Ici la neige et la glace régnait en permanence.
Sémirande observait avec intérêt le paysage et ses yeux cybernétiques se focalisèrent sur un point dans la neige environ six cent mètres au dessous d'eux. Non ? Si ! Un Teddy Bear ... Un petit, visiblement à l'affût, immobile, dont le pelage blanc se confondait avec la neige. Il guettait un petit groupe de gros oiseaux qui s'étaient posé sur un bloc rocheux. Trop loin pour qu'il puisse s'approcher sans se faire repérer. Elle n'eut pas la fin de l'histoire, une crête rocheuse déroba la scène de vie et de mort à son regard. Gurgan suivant le regard de sa co-guildière avait lui aussi observé la scène.
Ils virent enfin poindre à la proue de leur module leur destination : une station de montagne moderne, accroché à la ligne de crête dont le champ de force s'effaça pour leur permettre de se poser sur une vaste plate-forme où de nombreuses autres bulles étaient déjà stationnées.
Leur module venait de couper ses antigrav et tout le monde en descendit dans une joyeuse bousculade. Dehors il régnait un intense froid sec.
C’était un simple aéroport de campagne automatisé : il ne s’agissant nullement du relais des cimes … Pendant que d’autres passagers montaient à bord pour repartir à Port aux Ombres, Gurvan fit une petite recherche sur une borne publique et, miracle, gratuite ou en tout cas sponsorisée par les résidences hôtelières du coin.
Le relais des cimes, un ancien relais de chasse d’un des membres des familles, se trouvait en contrebas, a quelques kilomètres. L’hôtel envoyait une navette gratuite toutes les trois heures … Ils allaient arriver en retard. Il redressa la tête : un petit groupe de touristes venait de sortir d’une boutique de location située dans la petite galerie commerciale de l’aéroport : habillés de tenues énergétique isotherme ils transportaient sur l’épaule des skis et des surfs à effet répulsif.
Que faites-vous ?