2010-07-17, 05:58 PM
[accélération]
L’heure qui suivit fut bien employée.
Gurvan reçu la visite du coursier de la Banque d’Investissement et de Développement Komis et Associés. Un représentant d’une espèce astro-pèlerine qu’il ne connaissait pas. Un insectoïde rayé orange et noir, mince, aux sept pattes chitineuses. Il parlait un assez bon univerlang grâce à à un traducteur implanté. Il remit ses lettres de créances, un reçu, montra qu’il était assuré et totu se passa bien. Une trentaine de minutes plus tard la transaction était faite : Gurvan disposait maintenant d’un compte courant sur Tortuga.
Il s’assit confortablement et prit l’abonnement pour le flux commercial qu’il avait repéré.
La quantité de marchandise qui passaient à tortuga était phénoménale et extraordinairement variée. Tout y passait : des matières premières, des holo-films, des pièces détachées de navire, des drogues, des jouets pour enfants, des armes légères, des cœurs informatique de logimec, des objets décoratifs dont il n’avait jamais entendu parler ( ? C’était quoi ce Laosp’at Padesha ?) … de la nourriture, des chasseurs (!) Des machines outils, des blindés légers, de la toile NT3 ? Qui allait acheter ce truc ? Un groupe d’adorateurs de l’Infernal Systémique cherchait un navire pour aller contempler une étoile mourante. Quoi ? C’était où ? A l’autre bout de la galaxie … en tout cas de l’autre coté de Prima.
Il sortit du flux avec un mal de tête qui commençait à poindre et vérifia quelques chiffres. Tortuga voyait transiter dans son astroport autant de marchandises qu’une planète NT6 peuplée de trois milliards d’habitants …
Khrys avait prit contact avec monsieur Haliks Limo Ab M’latech. Ils avaient négocié son contrat, mais il était resté inflexible quant au taux de comissionnement … et avait renoncé à ses frais de représentation et de bouche. Le contrat fut signé en bon et du forme.
Il fallut ensuite à Khrys prendre les dispositions pour décharger les marchandises et les hibernateurs, prévenir la compagnie d’assurance qui leur envoya un expert immédiatement. Un Panzanopède peu commode qui finit par chiffrer et par prendre en charge la note une fois qu’il fut prouver qu’ils avaient été victime d’une attaque de pirates. Le reste de l’heure se passa à accueillir les transitaires, à vérifier avec eux le connaissement marchandise, à remplir des papiers, tout ça sur l’œil de monsieur Khaadaric qui veillait au grain que tout se passe selon les rêgles. Enfin la cale fut vide.
Dehors, sur la piste, il avait cessé de pleuvoir. L’air était saturé d’humidité, chaud comme l’haleine d’un monstre de légende. La rumeur de la rue en contrebas et ses lumières montaient jusqu’à eux, porteuses de promesses ou de menaces en fonction de leur état d’esprit.
Sémirande quant à elle, sur la base des documents fournis par les mécaniciens s’était mise en devoir de rechercher les meilleurs possibilités pour faire réparer leur navire.
Il fallut établir un cahier des charges précis, fournir des enregistrements holographiques des dommages, donner des précisions sur les pièces, faire à la demande de certains chantier quelques relevés supplémentaires.
Elle parvint au bout d’une heure à avoir quelques propositions chiffrées. Pour y arriver elle avait refusé certaines propositions délirantes ou de chantiers qui venaient de se monter et sur lesquels elle n’avaient trouvé aucune information.
Les réparations provisoires accomplies par leurs mécaniciens de bord leur couteraient « seulement » 940.000 crédits et dureraient 32 heures. Le navire serait dans ces conditions fonctionnel mais ne pourrait plus proposer qu’un confort de type 3. De plus il faudrait procéder par la suite à une reprise sur ces réparations afin de les rendre définitives. Ca, plus les réparations des quartiers passagers couterait dans un chantier Cygnan un montant estimatif de 800.000 crédits supplémentaires. Soit un total de 1.740.000 crédits
Une réparation totale faite dans les rêgles de l’art par un chantier Tortugan sérieux, avec contrôle par des experts indépendant et certificat leur couterait 1.320.000 crédits, mais durerait 52 heures, temps nécessaire aux essais, validation et expertise.
Une fois les devis en main elle transmit l’ensemble des informations à monsieur Limo Ab M’latech. Il était visiblement dans un bar où en arrière plan se déhanchait dans un tube de lumière rouge une silhouette androgyne. Il posa le cube de force dans lequel il buvait et appela sur son pad les devis. Ouiiiii. Ok : je passe quelques coups de communico et je reviens vers vous. Donnez-moi dix minutes.
Huit minutes plus tard elle recevait un devis corrigé du premier chantier, celui qui leur fournissait les pièces et le local : celui-ci était passé de 940.000 crédits à 900.000 et leur offrait les frais d’accostage et la taxe de séjour pour l’ensemble de l’équipage.
Il n’était pas parvenu à faire changer les prix du second, mais avait une autre proposition : le chantier Jarol’s fils et associés pouvaient fournir les mêmes prestations, à qualité égale, à 1.240.000 crédits. Là Aussi ils prenaient les frais d’accostage et de visa pour l’équipage à leur charge et en plus les logeaient à leur frais en chambre individuelle dans un des hôtels du groupe Astro. Des hôtels d’astroport corrects que l’on trouvait souvent autour des installations spatiales impériales.
:!: Quoi qu’ils décident ils ne faudrait pas oublier la com de monsieur Limo Ab M’latech.
L’heure qui suivit fut bien employée.
Gurvan reçu la visite du coursier de la Banque d’Investissement et de Développement Komis et Associés. Un représentant d’une espèce astro-pèlerine qu’il ne connaissait pas. Un insectoïde rayé orange et noir, mince, aux sept pattes chitineuses. Il parlait un assez bon univerlang grâce à à un traducteur implanté. Il remit ses lettres de créances, un reçu, montra qu’il était assuré et totu se passa bien. Une trentaine de minutes plus tard la transaction était faite : Gurvan disposait maintenant d’un compte courant sur Tortuga.
Il s’assit confortablement et prit l’abonnement pour le flux commercial qu’il avait repéré.
La quantité de marchandise qui passaient à tortuga était phénoménale et extraordinairement variée. Tout y passait : des matières premières, des holo-films, des pièces détachées de navire, des drogues, des jouets pour enfants, des armes légères, des cœurs informatique de logimec, des objets décoratifs dont il n’avait jamais entendu parler ( ? C’était quoi ce Laosp’at Padesha ?) … de la nourriture, des chasseurs (!) Des machines outils, des blindés légers, de la toile NT3 ? Qui allait acheter ce truc ? Un groupe d’adorateurs de l’Infernal Systémique cherchait un navire pour aller contempler une étoile mourante. Quoi ? C’était où ? A l’autre bout de la galaxie … en tout cas de l’autre coté de Prima.
Il sortit du flux avec un mal de tête qui commençait à poindre et vérifia quelques chiffres. Tortuga voyait transiter dans son astroport autant de marchandises qu’une planète NT6 peuplée de trois milliards d’habitants …
Khrys avait prit contact avec monsieur Haliks Limo Ab M’latech. Ils avaient négocié son contrat, mais il était resté inflexible quant au taux de comissionnement … et avait renoncé à ses frais de représentation et de bouche. Le contrat fut signé en bon et du forme.
Il fallut ensuite à Khrys prendre les dispositions pour décharger les marchandises et les hibernateurs, prévenir la compagnie d’assurance qui leur envoya un expert immédiatement. Un Panzanopède peu commode qui finit par chiffrer et par prendre en charge la note une fois qu’il fut prouver qu’ils avaient été victime d’une attaque de pirates. Le reste de l’heure se passa à accueillir les transitaires, à vérifier avec eux le connaissement marchandise, à remplir des papiers, tout ça sur l’œil de monsieur Khaadaric qui veillait au grain que tout se passe selon les rêgles. Enfin la cale fut vide.
Dehors, sur la piste, il avait cessé de pleuvoir. L’air était saturé d’humidité, chaud comme l’haleine d’un monstre de légende. La rumeur de la rue en contrebas et ses lumières montaient jusqu’à eux, porteuses de promesses ou de menaces en fonction de leur état d’esprit.
Sémirande quant à elle, sur la base des documents fournis par les mécaniciens s’était mise en devoir de rechercher les meilleurs possibilités pour faire réparer leur navire.
Il fallut établir un cahier des charges précis, fournir des enregistrements holographiques des dommages, donner des précisions sur les pièces, faire à la demande de certains chantier quelques relevés supplémentaires.
Elle parvint au bout d’une heure à avoir quelques propositions chiffrées. Pour y arriver elle avait refusé certaines propositions délirantes ou de chantiers qui venaient de se monter et sur lesquels elle n’avaient trouvé aucune information.
Les réparations provisoires accomplies par leurs mécaniciens de bord leur couteraient « seulement » 940.000 crédits et dureraient 32 heures. Le navire serait dans ces conditions fonctionnel mais ne pourrait plus proposer qu’un confort de type 3. De plus il faudrait procéder par la suite à une reprise sur ces réparations afin de les rendre définitives. Ca, plus les réparations des quartiers passagers couterait dans un chantier Cygnan un montant estimatif de 800.000 crédits supplémentaires. Soit un total de 1.740.000 crédits
Une réparation totale faite dans les rêgles de l’art par un chantier Tortugan sérieux, avec contrôle par des experts indépendant et certificat leur couterait 1.320.000 crédits, mais durerait 52 heures, temps nécessaire aux essais, validation et expertise.
Une fois les devis en main elle transmit l’ensemble des informations à monsieur Limo Ab M’latech. Il était visiblement dans un bar où en arrière plan se déhanchait dans un tube de lumière rouge une silhouette androgyne. Il posa le cube de force dans lequel il buvait et appela sur son pad les devis. Ouiiiii. Ok : je passe quelques coups de communico et je reviens vers vous. Donnez-moi dix minutes.
Huit minutes plus tard elle recevait un devis corrigé du premier chantier, celui qui leur fournissait les pièces et le local : celui-ci était passé de 940.000 crédits à 900.000 et leur offrait les frais d’accostage et la taxe de séjour pour l’ensemble de l’équipage.
Il n’était pas parvenu à faire changer les prix du second, mais avait une autre proposition : le chantier Jarol’s fils et associés pouvaient fournir les mêmes prestations, à qualité égale, à 1.240.000 crédits. Là Aussi ils prenaient les frais d’accostage et de visa pour l’équipage à leur charge et en plus les logeaient à leur frais en chambre individuelle dans un des hôtels du groupe Astro. Des hôtels d’astroport corrects que l’on trouvait souvent autour des installations spatiales impériales.
:!: Quoi qu’ils décident ils ne faudrait pas oublier la com de monsieur Limo Ab M’latech.