Problème de compréhension

[MdJ]

Vous savez comment c'est : l'occasion fait le larron ...

Et là, cela ne va plus.

Que tu dis.

Il me semble, ô Honorable MdJ, que d'un point de vue logistique

• Traversée du Roncier
• Tempête
• Modules de sécurité relativement inviolables

son histoire ne tient pas trop la route.

Cela dépend d'un certain nombre de facteurs :

• du nombre de navires dont ils disposent
  
• du nombre de navires marchand qui passent dans le secteur hors convois
  
• de leur capacité à coordonner et assembler plus de navires pirates selon le plan initial
  
• au fait que la tempête puisse gêner tout le monde, y compris les pirates
  
• qu'il y ait des rivalités entre les capitaines pirates qui puisse les pousser à agir avec imprudence afin qu'une proie blessée ne leur échappe pas
  
• de leur capacité à recueillir des renseignements à bord des navires par l'intermédiaire de taupes ou d'autres moyens
  
• aux luttes de pouvoir internes des navires pirate.

Et puis mobiliser deux (au moins) navires sur un si long laps de temps pour simplement espérer attaquer un marchand isolé ? Au prix que cela coûte ?

La rentabilité d'un pirate n'est pas celle d'un navire marchand, loin de là.

• Il ne paye pas son antimatière ou le moins souvent possible : il la pille.
  
• il n'achète pas son navire : il s'en empare et en change dés qu'il trouve mieu
  
• par définition un pirate est un opportuniste : il doit attendre qu'une proie se présente. Fuir si c'est trop gros pour lui ou s'associer à d'autres pirates.
  
• il ne paye pas d'équipage : l'équipage se paye sur ce qui est capturé
  
• leurs navires ne sont pas, sauf exception, très bien entretenu : ils ont parfois plus vite fait d'en changer
  
• lorsqu'ils capturent un navire c'est généralement très rentable : Outre le prix du navire entier ou en pièce détachées, le prix de la cargaison est souvant, dés lors qu'on parle d'un navire de transport de marchandises, supérieur au prix du navire par lui-même. Les membres d'équipage ou les passagers valent des millions chacun en rançon, payées par leur famille ou par les compagnies d'assurances.

Malgrè tout cela les pirates vivent le plus souvant dans la misère, la violence, l'ennuie, passant parfois de longues semaines à attendre qu'une proie à leur mesure se présente. Et quand ils en capturent une, la fortune qu'ils touchent est souvent dilapidée en quelques semaines dans les lieux qui les acceptent.

C'est le plus souvent une vie triste, solitaire, violente et courte.

Le raisonnement de Mlle Chalmak se tient il ?

Non, parce qu'un pirate n'est pas un soldat, c'est un criminel et en groupe une association criminelle, qui ne rendent compte à personne, qui se moque de la rentabilité comptable et qui souvent vit de fait misérablement.