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Pendant le mois avant le départ ...
#1
// considère donc que tu disposes de 10 points d’expériences, comme tout le monde..
- Pour les dépenser : passer d’un niveau 0 à 1 = 1 point ; de 1 à 2 = 2 points et ainsi de suite.
- Pour prendre une nouvelle compétence que l’on ne connaît ni d’Eve ni d’Adam à 1 = 2 points (plus dur de se lancer)
- Compétence hors guilde limité à 4.

[En route]

Le temple de la connaissance totale avait son siège à la capitale dans un vaste bâtiment mi-musée, mi-bibliothèque, mi-laboratoire technique.

// oui, ça fait un mi de trop Big Grin

Mais ce n’est pas là que l’emmena sa bulle. Non.

Après un court vol elle quitta la capitale, abandonna derrière elle les faubourgs et survola rapidement la campagne.

Elle voyait passer au dessous d’elle, à travers la coque transparente, les champs qui dessinaient des motifs géométriques, gérés par des formecs avec un minimum d’implication humaine. Sur le toit d’un hangar elle entraperçu avec une précision photographique grâce à sa vision cybernétique, un jeune homme en combinaison de travail qui réparait un capteur. Il était malgré tout un peu flou en raison des ondes de chaleur crépusculaires qui troublaient l’air. Il se redressa et lui adressa un salut du bras … elle fit légèrement rouler sa bulle pour répondre et continua de l’avant.

Elle avait encore une petite heure de vol.

Au terme de ce vol elle survolait maintenant un paysage vallonné planté de foret. Un des plus vastes parcs naturels normalement interdit au survol, mais elle avait une autorisation dérogatoire. Une bulle des services de la protection naturelle la suivit un instant, vérifia son identité, ses autorisations et la laissa seule. Aucun mot n’avait été échangé.

La nuit commençait à se refermer sur elle, mais cela ne dérangeait nullement son pilotage.

Enfin elle arriva à destination.

Le temple de la Connaissance Totale de Lamasha. Leur unique centre de formation sur Viala.

C’était une vaste structure semi enterrée construite au flanc d’une grande colline. Le seul bâtiment visible de l’extérieur était une structure de plastacier et de champ de force polarisé de trois étages, aux formes organique qui servait de galerie, de lieu de réception.

Au elle vit qu’il y avait plusieurs silos enterrés, des puits de lumière qui éclairaient les installations. Elle se posa sur la vaste pelouse devant le bâtiment auprès d’une demi-douzaine d’autres bulles dont certaines étaient couvertes de feuilles, de brindilles et de fientes. Depuis combien de temps ces dernière étaient elles là ? Difficile à dire.

La nuit était définitivement tombée, le bâtiment était brillamment éclairé. Une unique silhouette se détachait devant le niveau le plus bas, en ombre chinoise.
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#2
// Une action ? Une réflexion ? sinon la suite ce soir.
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#3
[Un regard surpris]
[in petto]
"Même si c'est un lieu de recueillement, ils pourraient au moins venir nettoyer de temps en temps."

Cela dit, et une fois de plus, qui était-elle pour juger ?

Elle portait une combinaison de vol simple et propre. Comme bijou, elle avait le petit pendentif de la CT que lui avait offert Mandarina Della Notché, presque trois mois auparavant. Dans son sac, une combinaison de rechange et un vêtement de nuit.

Et c'était tout.

Elle arriva devant la silhouette noyée dans la lumière, évitant d'adapter ses yeux. Il y avait un cérémonial, dont l'origine remontait à la nuit des temps, et qui finissait par : QU'ON LUI DONNE LA LUMIERE.

Les hommes et femmes qui pratiquaient ces rites ne croyaient ni à dieu ni à diable ; mais c'est eux qui avaient lancé la technologie jusqu'à son niveau actuel. Et ce n'était pas fini, n'en déplaise à ceux qui pensaient qu'il n'y avait sans doute plus grand chose à découvrir.

Elle s'arrêta devant l'Etre, et dit tout simplement "Bonjour. Je me nomme Sémirande Louise Motoko Chalmak. Je désire apprendre."
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#4
L’être qui se trouvait en face d’elle avait de quoi surprendre.

C’était une créature végétale indiscutablement, dont la tête évoquait une énorme framboise. Elle était relativement petite, un mètre trente à un mètre quarante ; elle disposait pour se déplacer de quatre pieds racine qu’elle utilisa pour pivoter légèrement en direction de Sémirande dans un ballet gracieux et vif. Elle était couverte dans sa partie supérieure d’une boule de feuilles vertes, plates et lisses dont la « framboise » semblait jaillir. En dessous de celle-ci quatre bras fluets sans articulation, terminés par des serres de bois à trois doigts dansaient doucement.

Sémirande n’avait jamais vu ça … et lorsque le feuillage se mit à bruisser follement en réponse à ses paroles elle manqua par la surprise de rater la réponse. Car il s’agissait bien d’une réponse faite de bruissement, de grincements de bois et de basses fréquences qui avec un peu d’attention était parfaitement compréhensible.

Bonsoir madame Sémirande Louise Motoko Chalmak. Nous vous attendions.

Je me nomme Shahasha et je suis votre compagnon de chambre. Je vais vous guider, veuillez me suivre.

Sur ce Shahasha partit directement en direction du bâtiment éclairé dont les portes de dématérialisèrent à leur approche. La manière de se déplacer de cet être était étrange, faite de tous petits pas rapides et souples qui le faisaient avancer à belle vitesse.

Ils pénétrèrent dans le grand hall vide à cette heure et pénétrèrent ensuite sous la colline par un large tunnel éclairé par des murs légèrement luminescents. De part et d’autre s’ouvraient parfois des couloirs, des portes. A chaque intersection ou a chaque nouvelle porte Shahasha s’arrêtait pour lui indiquer de quoi il s’agissait et se lançait dans une explication détaillé de la fonction du lieu qui se trouvait derrière. Lorsque l’on arriva aux toilettes collectives elle se demanda s’il ne s’agissait pas d’un bizutage particulièrement subtil.

Et non … elle devait s’en rendre compte plus tard Shahasha était comme çà. C’était pour lui une source de fascination quotidienne que ces installations destinés à des êtres organiques.

Ils arrivèrent finalement devant une porte de plastacier sur laquelle le numéro 24 était inscrit dans 6 alphabets différents. Une légère modification de sa vue lui permit de voir ce même chiffre inscrit dans deux hautes alphabets dans un spectre non visible aux humains.

Nous voici arrivé : ceci est notre chambre. Je suis là pour vous aider. N’hésitez pas à me solliciter si vous avez des questions. Vous êtes libre de repartir quand vous le désirez.

Il tendit une de ses serres et fit s’effacer la porte.

La chambre était spartiate : une couchette antigrav, deux bureaux holographiques, une fosse remplie de liquide nourricier jaune marron d’en aspect peu ragoutant et une petite porte menant à des installations sanitaires qui auraient eu leur place sur un navire spatial.

Maitre Joris vous verra demain matin. Il vous fera mander. Avez-vous des question ?
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#5
MdJ Wrote:L’être qui se trouvait en face d’elle avait de quoi surprendre.

C’était une créature végétale indiscutablement, dont la tête évoquait une énorme framboise. Elle était relativement petite, un mètre trente à un mètre quarante ; elle disposait pour se déplacer de quatre pieds racine qu’elle utilisa pour pivoter légèrement en direction de Sémirande dans un ballet gracieux et vif. Elle était couverte dans sa partie supérieure d’une boule de feuilles vertes, plates et lisses dont la « framboise » semblait jaillir. En dessous de celle-ci quatre bras fluets sans articulation, terminés par des serres de bois à trois doigts dansaient doucement.

Sémirande n’avait jamais vu ça … et lorsque le feuillage se mit à bruisser follement en réponse à ses paroles elle manqua par la surprise de rater la réponse. Car il s’agissait bien d’une réponse faite de bruissement, de grincements de bois et de basses fréquences qui avec un peu d’attention était parfaitement compréhensible.
[In Petto]
"Louée soit Mère Nature pour nous offrir tant de merveilles."

MdJ Wrote:Bonsoir madame Sémirande Louise Motoko Chalmak. Nous vous attendions.

Je me nomme Shahasha et je suis votre compagnon de chambre. Je vais vous guider, veuillez me suivre.
"Mais, avec plaisir, Shashasha. Mais appelez-moi Sémi."

MdJ Wrote:Et non … elle devait s’en rendre compte plus tard Shahasha était comme çà. C’était pour lui une source de fascination quotidienne que ces installations destinés à des êtres organiques.
[In Petto]
"Mandarina a raison, elle qui dit toujours que vieillir c'est perdre sa faculté d'émerveillement. Shashasha est, de ce point de vue, assurément un très jeune Etre. Et Madame est morte jeune, elle aussi. Puissè-je les imiter."

MdJ Wrote:Nous voici arrivé : ceci est notre chambre. Je suis là pour vous aider. N’hésitez pas à me solliciter si vous avez des questions. Vous êtes libre de repartir quand vous le désirez.

La chambre était spartiate : une couchette antigrav, deux bureaux holographiques, une fosse remplie de liquide nourricier jaune marron d’en aspect peu ragoutant et une petite porte menant à des installations sanitaires qui auraient eu leur place sur un navire spatial.
Cela lui rappelait beaucoup l'Isa. Elle bloqua ce souvenir.

MdJ Wrote:Maitre Joris vous verra demain matin. Il vous fera mander. Avez-vous des question ?
"Aucune, Shashasha. J'ai eu une rude journée et désire mettre mon esprit au repos et dormir un peu, si vous n'y voyez pas d'offense. Mais si vous connaissez la physiologie humain, ne soyez pas surpris par mon immobilité nocturne : je suis un cyborg intégral"
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#6
Ce fut une nuit étrange.

Shashasha s’était avancé dans le bassin, avait étendu ses pieds racine au sein du liquide nourricier et … s’était endormi. La framboise avait pris une teinte plus sombre et il avait cessé de bouger. La lumière avait été éteinte à l’exception d’une veilleuse infrarouge qui luisait au dessus de la fosse de son compagnon de chambre.

Sémirande s’abîma dans les fosses insondables du sommeil.

A un moment elle se réveilla, les sens en éveil : le feuillage de Shashasha bruissait doucement. Il rêvait.

Elle se rendormit jusqu'au matin.

// ce que je vais faire moi aussi : demain je donne une formation toute la journée et après je suis d'activité associative, donc petit post demain soir après 22h00.
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#7
[Pensées]
Le jour devait poindre, dehors.
Quelles transformation en elle. Si on lui avait dit... Ah, mais non ! Elle radotait. Mais sa rencontre avec Mandarina avait été déterminante. Elle se rendait compte maintenant que cette femme de tête l'avait... non pas manipulée, certes non, mais lui avait montré le seul moyen de s'en sortir. Et il se trouvait par hasard que la seule voie spirituelle qui lui convenait parmi les Eglises Impériales était la Connaissance Totale.
Elle voulait tout d'abord faire un sérieux travail spirituel, et médical. Son cerveau en avait vu de belles, entre la dépression, les traumatismes, la manipulation du ghestalt et le reste...
Puis protéger ses pensées, ça elle y tenait.
Pour le reste... elle verrait. Elle espérait seulement que "Maitre Joris qui la ferait mander" serait à la hauteur. Elle ne supporterait pas de tomber sur un dogmatique, ou, pire, un charlot comme le Père Lucius, de Terra Formata.

Elle attendit que l'on s'éveille, immobile, méditative, patiente.
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#8
Sémi ? Sémi ? Vous avez terminé votre cycle de régénération nocturne ?

Ce bruissement la réveilla. D’après son chrono interne il était 8 heures du matin.

Maitre Joris vous attend. Puis-je vous guider ?

Shahasha attendit patiemment qu’elle soit prête, puis il la précéda au sein du dédale de couloir ou elle croisa quelques étudiants vêtus de longues robes blanches traditionnelle à la ceinture bleue quand leur morphologie le permettait. Certain d’entre eux parlaient à voix basse, d’autres étaient plongé dans la lecture de leur pad holographique.

Puis, elle perçut devant elle la lumière devant elle, la température s’abaissa de quelques degrés quand elle continua d’avancer.

Elle arriva dans une grande pièce circulaire en béton dont le centre était occupé par un vaste bassin calme où se reflétait le ciel et la frondaison des arbres : il n’y avait pas de plafond : une simple ouverture circulaire qui devait s’ouvrir au sommet de la colline. Son arrivée provoqua l’envolée de créature aviennes alertées par sa présence.

La silhouette qui s’était tenu de l’autre coté du bassin, au centre de ces créatures, se redressa, versant ce qui restait de graines dans sa main dans une petite bourse avant de l’accrocher à sa ceinture.

L’homme était grand, mince, efflanqué même, vêtu d’une robe bleu pastel que fermait une ceinture de tissus blanc. Il avait le crane rasé.

Il lui fit signe de s’approcher.

Shahasha glissa dans un bruissement tenu : je vous laisse Sémi. Puis il se retira au prix d’un jeu de pas complexe pour faire demi-tour.

Alors qu’elle s’approchait elle vit que l’homme en question avait les yeux gris et paraissait une quarantaine d’années. Néanmoins la fréquentation de Madame Norjansk lui laissait à penser que ce n’était qu’une apparence.

Pendant tout son parcours circulaire l’homme l’observait, sans ciller, avec une intensité … presque dérangeante. Il lui fut impossible de savoir ce qu’il y avait derrière ce regard : de la curiosité ? de la bienveillance ? de la malveillance ? une évaluation ? rien de tout cela peut être. On l’avait rarement observé comme çà. De manière aussi neutre.

Quand elle fut à quelques pas il quitta son immobilité et fit quelques pas vers elle et la salua d’une légère inclinaison du buste.

Sémirande Louise Motoko Chalmak, vous souhaitez apprendre.

Je suis Joris, enseignant et père supérieur de cette école.

J’ai quelques questions à vous poser et j’écouterais avec intérêt vos réponses. Pouvons-nous poursuivre cette conversation en marchant ?


Il attendit sa réponse, continuant à la fixer. Son regard ne s’était jamais détourné.
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#9
[Soyons brève]
"Bien sur, Maître. Posez vos questions."
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#10
Il l’entraina d’un pas lent autour du bassin, il regardait maintenant devant lui, mais écoutait avec attention.

J’ai quatre questions :
Pourquoi vous adresser à nous ?
Que désirez-vous apprendre ?
Pourquoi désirez-vous apprendre ?
Pourquoi devrions-nous vous enseigner ?


Il continua à marcher écoutant ses réponses.

//au fait si tu penses que les illustrations ne sont pas une bonne idée n'hésite pas à me le dire.
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