la lune intérieure - 20 Laplace 1505 TUP

[MdJ]

[hrp]Armes lourdes 3, combat à distance 1
Question : c'est le fusil Gauss ou le lance grenades qui nécessite AL ?
Si c'est le Gauss, (selon l'Encyclo vol.2 - p.40) c'est un 20 coups. Comment se passe le rechargement ?
Si c'est le lance-grenades, ça fait quelle taille et combien de grenades peut-on en mettre dans un sac sans handicaper le mouvement ?
Pour le cbt dist. quelle est l'arme la plus adaptée ?[/hrp]

[hrp]alors, ce que j'en dit ... C'est le lance grenade qui nécessite arme lourde. Le fusil Gauss est un fusil et donc dépend de combat à distance.
Comment se passe le rechargement ? Bien, merci :lol: Bon, blague à part il s'agit d'un système de chargeur scellé contenant a la fois les 20 projectiles en aluminium et la source énergétique necessaire au tir de ces 20 sabots.
Le lance grenade a un chargeur standard de 8 projectiles, il fait environ 60 cm de longueur crosse pliée. Son système de propulsion est électromagnétique comme le gauss, mais avec un rendement pouvant être ajusté en fonction du tir souhaité, parabolique ou tendu.
Nombre de grenades à mettre dans un sac ? A titre de prudence vaut mieux mettre ça à part ou sur un brelage : dans un sac on a vite fait d'accrocher des trucs en tirant sur des machins ... quand c'est une goupille, ou l'équivalent, c'est bête. Je dirais 4 à 6 en fonction de la personne sans malus.
Le fusil gauss est moins compact que le fusil laser et plus bruyant en raison de son rail, la vitesse de son projectile générant une détonation en atmosphère standard.
Mais il n'est pas affecté par des conditions météorologique, brouillard, pluie, neige qui viennent gêner les laser de NT4 et 5 basé sur la lumière cohérente ou les ultra-violet ... les laser NT6 de type graser (rayons gamma) eux ne sont pas affecté. Dans votre cas il s'agit de laser NT5 de type Ultraviolet, silencieux et au tir invisible.[/hrp]

[Spoutkin]

Spoutkin oberva Brise, circonspect... ce dernier lui tendait le badge du pilote en récitant un de ces poèmes... poétique.
Comme d'habitude, Cornélius ne comprit pas un traître mot du "Cerveau Baladeur". Il s'approcha donc de l'écran et put y consulter la version lisible.

Aaaaah, tu veux qu'on promène notre ami c'est ça ? demanda Spoutkin. C'est pas con.
Puis se tournant vers les autres :
- Quelqu'un sait comment attraper les animaux. Notre TpT pense qu'on pourra coller ce badge sur le dos de l'un d'eux pour l'utiliser comme leurre.

Puis il regarda les caisses !
Capitaine, Thèo, Jim ! Si vous n'y voyez pas d'inconvénients je vais m'occuper du lance-grenade. Ce LG2 était un modèle plus récent que les ICS que j'ai déjà utilisé, mais ils se ressemblent tous un peu. Je suis pas trop rouillé et sa puissance pourra peut-être nous aider.

Spoutkin fit un grand sourire. Là ou auparavant il y avait une monoculaire sur le dessus de ces différentes armes, il disposait pour ces modèles d'un modulo crypté. Un truc qu'il brancha immédiatement sur son plot vertébral et qui permettait au tireur de se brancher, sans fil à la patte, sur les systèmes de visée. Cela permettait des réglages tactiques très fin et une prévisu de trajectoire en réalité augmentée.

Dès qu'il le mettrait en marche, son champ de vision devrait s'éclairer de diverses données : direction, altitude, température, hygrométrie, bref, tout un tas d'infos utile pour un tireur. Les modulos, une technologie développé pour les Scorpios étaient même dotés de plusieurs filtres : vision thermique, infra-rouge et kinétique.

Il attrapa ensuite un brelage magnétique et y ajusta 4 grenades. Il n'était pas sûr de pouvoir en prendre plus sans être gêné dans ses déplacements.

Puis il soupesa un des fusils laser quelques instants. Ces machins lui étaient moins familiés, mais le modulo devrait aider un peu. Il allongea la sangle et la cala dans son dos, canon vers le bas, de façon à pouvoir l'amener devant lui en passant sous son bras droit. Les fusils laser, même NT5, n'était pas fait pour le combat rapproché mais la situation imposait d'être prêt à n'importe quelle situation.

Le pilote attrapa un sac et y plaça une boite de munitions.
Pour résumer, Spoutkin pris la suite de ses amis avec :
- un brelage avec 4 grenades
- un fusil laser NT5 dans le dos
- un sac en bandoulière contenant les recharges pour le laser
- un lance grenade (chargé à bloc)
- le modulo branché

[hrp]Bien sûr, le modulo pourrait ne pas fonctionner si le "destin" en décidait autrement [/hrp]

[Dom]

Dom était assis dans sa petite chambre, un cok-la à la main, des kips à portée et de la bonne musique des "night lords of nostromo" injectée directement dans son oreille interne(Ave noctis domini) et en train de lire à l'ancienne un bon roman d'aventure, l'histoire de l'intrépide commandante Zonk affrontant l'horrible lune vivante voulant avaler le centre galactique...le chapitre qu'il était en train de dévorer du haut de ses 10 ans était celui ou le pilote de la commandante, le grand moustachu faisait le détail de l'armement qu'il allaient prendre dans l'épave de leur navette aprés que celle-ci ait été abattue...Dom aimait la nature frivole du moustachu et était fasciné par l'E.T. technophiles qui les accompagnait mais était un admirateur sans borne de la belle commandante, s'il pouvait seulement partager ses aventures......tournant virtuellement la page de son holo livre il se repris une rasade de cok-la....hum...elle avait un gout cuivré et salé cette rasade, de plus il avait tout d'un coup mal au jambes... merde...il savait ce qui allait suivre...

il ouvrit les yeux et se retrouva dans son corps meurtri, bien loin de ses tendre années recréé par son esprit encore vaseux dans l'épave d'un orni militaire désuet....

L'aventure avait un prix et son dos lui présentait l'addition..., du sang qui n'était pas le sien maculais son visage...le pilote...il se dégageat se demanda un rapide autodiagnostique à sa prothèse.... alors qu'il bougeait et constata qu'a part des courbature il n'avait rien de visible....

S'il avait un truc plus sérieux sa prothèse serait encore en train de lui seriner "hémoragies multiples, mort cérébrale probable dans 27 minutes, mise en cryostase recommandée" . La derniere fois il avait pris un gros pruneau dans le bide qui le fesait saigner comme un goret et n'avait pas besoin de cet avertissement pour s'en rendre compte...Mais les prothèses n'avaient pas été programmée pour ne pas enfoncer des portes ouvertes..par contre elles fesaient dans l'humour noir assurément.... Là elle lui disait qu'il était en "bon état général"...Il avait mal partout bon sang! il lui ordonna, malgré ses "votre état ne nécessite pas cette médication" et "êtes vous sur?" obstinés, de lui injecter un petit cocktail d'analgésique et de stimulants via une commande prioritaire....il était assurément trop vieux pour ces négociations....

Voyant les autres s'afférer et distribuer les armes il pris de son coté: une vibrolame, la trousse de premier soin, des masques osmotique dont il enfila d'ore et déja un exemplaire, assez de ration pour tenir une semaine...trois grenade...

puis il déclara:

Colonel, avec votre autorisation j'aimerais pouvoir faire un rapide contrôle des fonctions vitales des gens qui sont encore vivants...ce serait un probléme si l'un d'entre vous nous glisse entre les pattes dans quelques heures en plein combat à cause d'un anévrisme ou d'une hémorragie interne non détectée non?.... Je sais tirer et ait eu la formation de base standarisée que tout officier médical doit suivre dans l'armée...ce n'est évidement pas du niveau de votre formation de scorpionnaute mais j'ai eu pas mal de pratique, y'a t'il donc encore un flingue, n'importe lequel, de disponible? et a-t'on un moyen de se repérer d'ou nous sommes? une carte ou quelque chose dans ce style?

[Zelda Zonk]

Zelda tendit un fusil laser à Dom et quelques chargeurs. "Il vaut mieux s'éloigner d'ici au plus vite... Mon colonel, vous ne m'avez pas répondu : existe t'il un moyen de rejoindre la sphère inférieure sans alerter le cerveau planétaire ?"

Zelda s'approcha de Brise... "Tentons de définir un trajet sur ta carte holographique."

[MdJ]

Le colonel avait assuré la sécurité de son soldat, arme à l'épaule, scrutant la jungle, pendant que celui-ci s'équipait ... le soldat lui rendit la pareille pendant que le colonel enfilait son armure, ajustant les plaques ornementées et basculant finalement l'interrupteur d'allumage.

Les plaques se mirent à luire d'une lueur spectrales alors que le champ de force les parcourait, activant ainsi l'exosquelette intégré.

Il ajusta en effleurant du bout des doigts le bracelet qui lui couvrait l'avant bras la teinte de son armure, optant pour un camouflage adaptatif qui sans le rendre invisible s'adaptait au milieu.

Il regarda chacun terminer de s'équiper, madame Diaz récupérant un pistolet blasteur et un havresac qu'elle remplie de nourriture et de divers équipements.

Il écouta la requête de Dom et secoua négativement la tête : comme je le disais il est urgent de s'éloigner d'ici. Nous sommes tombé dans un très sale coin : les créatures qui hantent le secteur vont rappliquer dans pas longtemps et nous avons une petite soixantaine de kilomètres à faire ...

Il se retourna brièvement vers Zelda, Brise et Spoutkin qui étudiaient la carte.

Il y a des "évents" qui mènent vers les sous sol de notre lune, tous les 150 kilomètres environs. le plus proche est celui qui désigné sur vos cartes sous le nom de AZT-184. Il nous faut franchir cette zone humide, en contournant ce marais, puis gravir ces collines, fit il en désignant du doigt des détails de la carte holographique. Sur l'autre versant nous trouverons le puit d'entrée. S'il n'y avait que moi je ferai trente kilomètres de plus jusqu'à cet autre point d'entrée ... AZU-184 ... Car si ils savent où nous sommes tombé et vu le brouillage radio que nous subissons c'est presque certain, ils nous attendrons logiquement au point le plus proche, et tenterons peut être de nous monter une embuscade sur le chemin.

Maintenant vu votre équipement, votre entrainement, les conditions de terrain, si nous parvenons à parcourir une dizaine de kilomètres par jour ce serait déjà bien. Quant à notre autonomie énergétique qui alimente nos armures et combinaisons ... ça risque de faire juste.

Le soldat qui observait la jungle siffla entre ses dents, désignant une direction en face de lui. Mouvement, à 500 mètres, en rapprochement. Quatre cibles.

[Theo Calderon]

Zelda sortie de l'appareil en compagnie de Miss Diaz... Elle sourit en apercevant Théo enlaçant son nouveau jouet avec une tendresse toute virile... Elle siffla d'admiration...

Théo avait fait un bref salut, deux doigt sur le front, et avait incliné le torse tout en déclarant avec un léger sourire :
"Je savais bien que tu finirais par craquer pour moi, pacha..."

... Mais vraisemblablement Spoutkin avait quelques atouts dans sa manche, il avait passé sous silence son aptitude à manier certaines armes d'artillerie légère, aussi Théo lui avait-il laissé de bonne grâce le lance-grenade et la cartouchière garnie de projectiles. Il l'avait remplacé par un fusil laser dont il avait rapidement vérifié la charge et l'assistance de tir, et il terminait de sangler une réserve de cellules énergétiques de rechange en travers de sa poitrine lorsque...

Le soldat qui observait la jungle siffla entre ses dents, désignant une direction en face de lui. Mouvement, à 500 mètres, en rapprochement. Quatre cibles.

... Aussitôt le massif fusil laser monta à l'épaule du fleuriste, faisant entendre une bref bourdonnement de montée en puissance comme il désactivait la sécurité, et pointa la direction désignée par le soldat. Son pouce pressa les commandes du viseur, faisant varier les fréquences de détection, lumière visible, vision nocturne, infrarouges, afin de localiser les cibles en approche.

[Spoutkin]

Pendant que le colonel expliquait la position des évents, Spoutkin importa les données dans son modulo.
Les points étaient désormais indiqués dans son champ de vision... il ne se perdrait pas... il ne se perdrait plus.

Mouvement, à 500 mètres, en rapprochement. Quatre cibles.

Le pilote redressa la tête et scruta rapidement les environs :
Ils viennent certainement observer le lieu du crash pour tenter de déterminer le nombre de survivants et s'il y a lieu de lancer une chasse à l'homme.
Je propose de leur tendre une embuscade. Si nous nous placions un peu plus haut par là, Spoutkin désigna une montée de terrain, nous pourrions les tirer comme des lapins et récupérer leurs matériels.

Spoutkin réfléchis quelques secondes et termina : maintenant pour le détour, je suis pour. Ils s'attendent probablement à nous voir au point le plus proche. Se jeter dessus sous prétexte que nous ne serions pas à la hauteur, me paraît dangereux.

[Jim Highway]

Instinctivement Jim se mit à couvert puis entreprit d'allumer son barda et de scruter la direction indiquée par le colonel.

"Si ca commence déjà, la suite de notre petite randonnée risque de paraitre bien longue."

[Zelda Zonk]

Une embuscade ! Pas le temps de nous organiser... Je suis plutôt d'avis de laisser le plus de distance possible entre eux et nous...

Zelda soupesa alors une de ses grenades...

Par contre nous pouvons leurs laisser un petit cadeau de bienvenue... Colonel, je suis désolée de vous dire cela, mais votre pilote va encore nous tirer d'affaire... Savez-vous piéger un corps ?

[MdJ]

La jungle était épaisse, humide et pour tout dire impénétrable, seulement peuplée par des insectes qui voletaient entre les colonnes de lumière qui filtraient à travers la canopée.

Chacun se mit en position, s'abritant, qui sautant derrière un tronc couché, qui se dissimulant derrière l'épave.


Théo se mit en position, laser à l'épaule observant le viseur dont il fit défiler les différents modes. Seul le capteur de mouvement longue portée donnait une lecture pour l'instant. Cibles multiples, 3 ou 4, en rapprochement à une vitesse moyenne de 6 km/h, masse ... 4.000 à 5.000 kg ?!

Jim avait enfilé l'exosquelette et le synthéviseur qui flottait devant son œil lui renvoyait des informations tactiques complètes en temps réelle. D'un mouvement de la pupille il appela la reconstruction augmenté tri-vi de l'environnement. Sa combinaison énergétique se comportait comme un immense capteur, interpolant les informations renvoyées par les deux autres combinaisons. Ils commença à distinguer des silhouettes massives de créatures bipèdes reptiliennes, dont la longue queue servait de contrepoids à leur tête massive. Elles se rapprochaient lentement, évitant les arbres, s'arrêtant pour renifler l'air avant de reprendre leur progression, convergeant vers eux.

Le colonel voyait visiblement la même chose. Il écouta la suggestion de Zelda. Oui, nous pouvons, mais ça risque surtout de les mettre en rogne et d'attirer l'attention d'autres créatures. Je crois que vous n'avez pas compris où nous nous trouvons : dans une réserve de chasse.