la lune intérieure - 20 Laplace 1505 TUP

[MdJ]

Le colonel inclina la tête.

Je vous écoute. Et je pense que vous croyez ce que vous me dites.

Mais parlez moi un peu plus de ce que Madame Diaz Kola, sur ce que vous alliez révéler sur ce dénommé Zool.

Madame Diaz, maintenant remise de ses émotions, se tenait debout, appuyée sur un mur, les bras croisées. Elle se mordillait la lèvre inférieure.

Après quelques instants d'hésitation elle finit par répéter l'histoire qu'elle avait déjà raconté un peu plus tôt.

Le colonel écouta en silence.

Il se redressa et se releva : La copie de ces documents est chez vous ? Bien, nous nous y rendons. Mesdames, messieurs, je vous invite à m'accompagner.

Il se dirigea vers la porte, les invitant à le suivre et avec comme escorte les deux sentinelles qui étaient restées dans le couloir se dirigea à travers le dédale de la forteresse jusqu'à une plateforme de décollage ou attendait un ornithoptère de transport de trompe aux armes des scorpionautes.

Une des sentinelles s'installa au poste de pilotage alors que l'autre s'installait à l'arrière, gardant un œil sur eux. Le véhicule était assez vaste pour accueillir le double de personnes. C'était un véhicule opérationnel, équipé pour des opérations de combat.

Avec doigté le pilote activa les ailes qui battirent l'air dans un souffle de tempête avant de les emmener hors du silo en direction du domicile de madame Kola. Le vol ne fut pas très long, avec la délicatesse d'une feuille volant dans le vent ils se posèrent devant une petite demeure à colonnes en marbre vert et au toit de bronze doré.

Restez là ordonna le colonel avant de descendre avec madame Diaz ... il ne fut pas long et revint avec celle-ci et une petite boite en bois de rose incrustée de nacre. Il tendit celle-ci au garde qui lui faisait face dans le compartiment.

Ce dernier sorti une petite tablette info et ouvrit la boite pour en extraire une aiguille de donnée qu'il inséra dans son lecteur. Il observa un instant, fit défiler les données qui s'affichèrent sur son cristal de synthévision. Laconique il déclara :
- Crypté mon Colonel.

- Vous pouvez le décoder ?

- Non mon colonel. Pas moi et pas avec le matériel que j'ai là ...

[Brise de Feu Matinal]

Brise fut déçu par la tournure imprévue des choses. Non seulement on allait pas les exécuter mais plus grave... il ne pourrait pas trafiquer une sortie vu que tout le monde sort de la pièce.
Tant pis, il suivait jusque dans le véhicule.

Lorsque le capitaine les informa d'un cryptage élaboré, Brise eut aussitôt l'intuition qu'il parlait du language que devait parler leur IA personnelle au sein du Songe. Kald. Peut être directement la partie de sa mémoire manquante ?

Il se retint pour le moment de faire le mariolle, pour l'instant ce n'était pas encore le bon moment

[Jim Highway]

Jim avait passé une grande partie du vol à essayer de jauger les sentinelles au cas ou.

il ne fut pas long et revint avec celle-ci et une petite boite en bois de rose incrustée de nacre. Il tendit celle-ci au garde qui lui faisait face dans le compartiment.

Il fut un peu déçu, après leurs aventures dans la jungle il s'était attendu à voir les appartement de Diaz Kola déjà fouillé par d'autres.

Il ne lui restait plus qu'à attendre la suite des évènements.

[Zelda Zonk]

Zelda se tourna vers le colonel...
Colonel ! Nous avons des moyens bien supérieurs à tous ceux que vous pourriez mettre en œuvre… En outre il nous faudra être discret, ne pas utiliser des systèmes connectés aux réseaux du Palais. À bord de notre navire nous possédons des ordinateurs et des softwares derniers cris... De plus, et je parler au nom de mes compagnons, il est temps pour nous de rassurer notre équipage. Colonel ! Je vous invite amicalement à notre bord. Nous pourrions déjouer ensemble, le complot qui menace l'Impératrice et vos semblables...

Zelda attendit anxieusement la réponse du Scorpionaute. Car même avec son aide il ne sera pas facile de rejoindre le Songe.

[MdJ]

Le colonel observa la commandante un court instant avant de répondre. Je ne décline pas votre offre, mais je ne l'accepte pas pour l'instant : nous allons retourner à notre QG et si nous ne parvenons pas à briser ce code alors il se peut que j'accepte votre proposition. Mais bien qu'à vos yeux notre technologie soit sans doute archaïque je doute qu'il nous résiste.

En attendant, vous restez mes invités; je serai cependant intéressé à ce que vous preniez contact avec le reste de votre équipage afin de les convaincre de se joindre à nous.

Il se saisit d'un boitier qu'il portait à sa ceinture et qui était relié sur les équipements de com de l'ornithoptère. Il le tendit en direction de la commandante ... Madame ?

[Zelda Zonk]

En attendant, vous restez mes invités; je serai cependant intéressé à ce que vous preniez contact avec le reste de votre équipage afin de les convaincre de se joindre à nous.

Zelda resta stoïque... Elle ne s'attendait pas à une toute autre réponse de la part du militaire. Les vieilles traditions soldatesques sont tenaces et les civils resteront toujours des civils aux yeux d'un officier comme le colonel.

Zelda pris un air chagriné
Vos invités ? Est-ce à dire que nous sommes sous votre protection ! Que nous pouvons aller librement là où nous le souhaitons, mais sous bonne garde ? Zelda fixa les hommes en armes qui se tenaient près d'elle...

Soyez courtois, mon colonel... Faites-moi une copie, et j'appelle mes amis restés à bord. Nous devons nous faire confiance... Je vous répète ce que je vous ai déjà dit : nous sommes ici pour élucider la mort de Jones, le reste je vous le laisse volontiers...

[Dom]

Dom écoutait toujour cet échange...son réve de star d'holovid s'éloignait au fur et à mesure de l'échange, il laissait de la place pour de multiple réflexion...

mué...sa paranoia reprenait le dessu, il allait avoir besoin de gnôle et vite.....Et si il n'avaient pas trouvé d’émetteur, de contrôleur du tigre parce que tout simplement le contrôleur était avec eux et qu'il n'avait rien à voir avec l'i.a...Cette derniere les tiens dans le creux de sa main via la princesse Glaçon. pourquoi bricoler un tel truc?....

Lorsque ce foutu tigre à attaqué Diaz était paniquée hum, c'est tiré par les cheveux mais....Dom essaya de se remémorer la scène...


[hrp]Dom tente de se rappeler exactement ce que faisait notre chère Diaz avant la petite injection qu'il lui a fait pour la calmer, doit-il faire un jet?[/hrp]

[MdJ]

[hrp]Désolé, petite grippe ou grosse crève : ça m'a mis par terre quelques jours. Là ça va mieux.[/hrp]

Le colonel écouta la demande de Zelda et hocha la tête. Il se tourna vers le soldat qui avait tenté de décoder l'aiguille de données et claqua des doigts : faite une copie pour notre invitée.

Alors que le soldat tendait celle-ci à la commandante, le colonel reprit d'un ton neutre : bien entendu vous collaborerez avec nous si vous trouvez quelque chose sur celle-ci ?


Il eut un petit sourire et se tournant vers le pilote ordonna le décollage en direction de leur QG.

Dom observait de manière songeuse Miss Diaz, tentant de se remémorer leur rencontre avec cette créature "le tigre" ... Ca avait été le chaos. Il se souvenait de la terreur de la femme, de sa surprise. Il aurait donné sa main à couper qu'elle n'était pas complice. Qui d'autre parmi-eux ? Théo ? Non ... Zelda ? Peu probable ... Brise ? ... heu ? Brise ... Brise qui avait été piraté par l'IA ? Brise qui disposait sur sa bulle de toute sorte d'émetteurs et de moyens technologiques pouvant relayer un signal de contrôle ? Brise qui à ce moment précis n'avait pas était encore libéré ? Une lueur commençait à se faire sous son crane ...

L'ornithoptère décolla dans un vrombissant d'ailes artificielles, tournoyant dans le ciel étrange : au dessus d'eux une partie des terres intérieures plongeaient dans la nuit, la ligne de jour fuyant devant l'obscurité.

Doucement le pilote poussa sur la manette des gaz : ils s'éloignaient maintenant des jardins et survolaient des régions sauvages de la lune intérieure. Sous leur appareil la frondaison des arbres défilaient : la jungle faisaient de temps en temps place aux larges boucle luisantes d'un fleuve cyclopéen.

Le colonel s'était assis en face du technicien qui ne quittait pas sa console, cristal de synthé-vision flottant devant son œil. Le colonel l'observait, bras croisé, semblant attendre quelque-chose.

[Zelda Zonk]

Zelda s'empara de l'aiguille scintillante aux reflets ambrés et la glissa d'un geste délicat dans un des compartiments de la soucoupe de Brise de feu matinal...
Voilà pour toi mon ami... Tu peux sans doute commencer à décoder les premières couches de code avant notre retour sur le Songe...

Se tournant vers le colonel, Zelda lui sourit.
Où allons nous mon Colonel ? Elle n'attendait pas vraiment de réponse... Pour tout vous dire, j'aimerai rejoindre mon bord afin de décrypter ces données et pour mettre Miss Diaz hors d'atteinte. Pouvez-vous nous aider à quitter le Palais, mon Colonel ? ...Sans pour autant donner à nos ennemis l'occasion de nous atteindre une seconde fois... ajouta t'elle.

Joignant le geste à la parole, Zelda se saisi du communicateur sécurisé du scorpionaute... Permettez ! Elle composa la fréquence du Songe.
Zelda à Songe d'Aran, me recevez-vous ? Comment se passe les opérations en cours ? Est-ce que tout va bien à bord ? Comment va Kald ? Nous avons été un peu secoué ici... Mais nous espérons être de retour temps tôt... avec des informations, et l'assurance d'alliés sûres... Terminé, A vous.

[Brise de Feu Matinal]

Pendant le voyage Brise pour passer le temps et éventuellement tomber sur une perle, repassait en sens inverse tous les enregistrements en combo avec les commandes activées pendant ces moments afin de savoir ce qu'avait bien pu trafiquer le cerveau planète.
Lorsque la capitaine lui donne la sauvegarde, après un moment d'hésitation il prend la décision de lui rendre avec un bip d'erreur. Cela lui fesait prendre conscience de sa faiblesse et il pouvait très bien être de nouveau hacké.
Cela dit décrypter ces données lui brûlait les neurones, en d'autres circonstances il aurait jalousement accompli la tâche.