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la lune intérieure - 20 Laplace 1505 TUP
#1
Nous venons de .

Nausée, désorientation, une fraction de seconde. Une respiration, deux et le monde repris son aplomb.

Ils n’étaient définitivement plus au Kansas. Ils venaient de se matérialiser dans une grande pièce sous-terraine à l’éclairage chiche, aquatique.

Devant eux un vaste mur holographique richement orné diffusait de multiples images de la surface qu’ils venaient de quitter avec une précision centimétrique.

Les images se succédaient avec un effet kaléidoscopique, vertigineux, quasiment impossible à suivre pour l’œil humain. Pour ceux qui l’observèrent ils purent voir dans un clin d’œil des images de nomade en train de camper autour d’un feu de camp, des praticiens déambulant dans les rues d’une ville garnie de colonnade blanches, des guerriers vêtus de fourrure qui à croupetons tentaient de trouver une brèche d’un village endormi aux remparts de bois, un navire aux voiles arachnéennes escorté par de grandes créatures marines … Mais hélas ils n’eurent pas le temps de s’attarder plus longtemps : Leur escorte les dirigea les l’escalier qui remontait à la surface.

Ils étaient dans un vaste palais de marbre blanc néo-classique. Ils empruntèrent des couloirs, passèrent des portes qui s’ouvrirent automatiquement sur leur passage, découvrirent un jardin intérieur dont les multiples chutes d’eau remplissaient l’air d’un grondement constant. Enfin ils parvinrent par une passerelle extérieure à une plate forme sur lequel reposait un véhicule volant qui tenait de la libellule de haute technologie.

Ses ailes en fibre composite se mirent à vibrer et à battre l’air dés qu’ils eurent pris place dans l’engin. Qui pilotait ? Mystère. Peut être un des soldats via un plot vertébral, à moins qu’il y ait une sorte de pilotage automatique.

Ils survolèrent de multiple paysage apercevant de loin en loin des palais, mais aussi des villes.

Ils laissèrent tout cela derrière eux et voyagèrent ainsi presque deux heures en silence. Leur escorte ne parlaient pas, ne répondant à leurs questions ou à leur tentative de conversation que par oui, non ou de longs silences.

Alors que certains somnolaient, la fatigue devenant insurmontable le « Dragon » désigna l’horizon : une ville noyée de soleil se dessinait avec des pyramides lisses et à degrés sur le bord d’un fleuve majestueux. Neo-Aegyptus, la céleste impératrice y a son palais d’été.

Avec douceur ils se posèrent sur une vaste terrasse dont les colonnes cyclopéennes avaient été sculptés en forme de têtes Exo-Tique ou divines … difficile à ce stade de faire la différence. Un groupe de douze de soldats, hommes et femmes mêlés, les attendaient, vêtus de demi-armures noires.

Ils se mirent au garde à vous lorsque le « Dragon » sortit de l’engin.

Puis, après avoir échangé un salut avec ce dernier, le chef de l’escouade se dirigea vers l’équipage du Songe. Ma’am, Sers, Nad, merci de nous remettre vos armes afin que je vous conduise à la Divine Impératrice.


[hrp]Il y a plein d'images [/hrp]
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#2
C'est avec admiration que Jim avait regardé le paysage défiler devant ses yeux, mazette que c'était beau.

Jim n'aimait pas trop se départir de son armement, mais vu le niveau d'équipement des lunards, il ne pourrait pas faire grand-chose avec un arc et un paralyseur, il les remit donc au chef d'escouade.

"Tenez"
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#3
Théo Calderon avait déjà utilisé un transducteur de matière plusieurs fois par le passé, et n'avait jamais apprécié la sensation induite. Cette nouvelle expérience, réalisée de plus avec du matériel vieux de plus deux mille ans, ne fit pas exception à la règle. Il eut l'impression d'être retourné sur lui-même comme un gant lorsque le faisceau d'énergie noire le happa et le projeta dans le plan astral, puis celle d'étouffer dans un boyau étroit aux parois qui se resserraient sur lui tandis qu'il traversait le trou de ver, et faillit rendre lorsqu'il fut de nouveau déplié à l'arrivée. La vue fascinante du mur holographique empêcha son dîner à présent lointain et l'infâme lait fermenté servi par le défunt Sage Rimtoké d'asperger leur comité d'accueil.

Il prit place avec le reste du groupe dans le magnifique coléonef en forme de libellule. Au bout de quelques minutes de vol, il s'endormit, bercé par la vibration des ailes mobiles, et ne vit quasiment rien du paysage. C'est le changement de fréquence des surfaces de sustentation et le bourdonnement de la sortie des pattes d'atterrissage qui le réveilla. Il bailla et s'étira tandis que l'appareil se posait sur la terrasse du palais d'été de Neo-Aegyptus, puis débarqua.

Il échangea un regard avec Zelda et le reste de ses compagnons. Il soupesa son bâton de pèlerin, qu'il avait transformé en lance en y fixant sa vibrodague, et le lança à un des gardes en semi-armure noire. Il hésita une seconde, puis retira ses deux bracelets karatapoignes, et les tendit ainsi que son étourdisseur à un autre garde.
"Veille qui veut vivre" (devise des officiers artilleurs de la Guilde Navyborg)
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#4
Dom suivit leur "hôtes" jusqu'au village en silence, comme si on l'amenait à l'abattoir. C'était sa manière à lui de supporter cette situation ou le maniaque du contrôle connu sous le nom de Dominic P.H. Irazacky était dépossédé de tous moyens d'action sur le cour de son existence. Néanmoins à la vue du drap recouvrant le viel homme qui les avait si gentiment acceuilli, il ne put se retenir plus longtemps. Il déclara donc d'une voix calme et posée:

Et donc messieurs en armure "divine", décapiter ce vieil homme était également au programme de vos haut faits guerriers? Etait-ce vos ordres ou vu l'obscurité vous l'avez confondu avec un démon du crépuscule? Cet homme m'a reçu avec égard et courtoisie et a fait de son possible pour que je sois bien logé alors que j'étais un étranger pour lui.Est-ce donc pour cela que vous l'avez occis? Dans l'affirmative cela en révele beaucoup.

[hrp]Si ça les fait sortir de leur gond désolé par avance les amis, j'espere que leur ordres sont de nous ramener en un seul morceau[/hrp]
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#5
Dom Wrote:Et donc messieurs en armure "divine", décapiter ce vieil homme était également au programme de vos haut faits guerriers? Etait-ce vos ordres ou vu l'obscurité vous l'avez confondu avec un démon du crépuscule? Cet homme m'a reçu avec égard et courtoisie et a fait de son possible pour que je sois bien logé alors que j'étais un étranger pour lui.Est-ce donc pour cela que vous l'avez occis? Dans l'affirmative cela en révele beaucoup.

Nous sommes les serviteurs de la Divine Impératrice. Nous répondre effrontément c'est lui faire affront. L'Impératrice donne et elle reprend. Tous, nous sommes ses instruments. Ma vie et celle de cet homme lui appartienne, elle en dispose. La voix du Dragon était calme, posée, nullement troublée.
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#6
Extra-ordinaire n'était qu'un mot qui signifiait quelque chose en dehors de l'ordinaire. Or cette téléportation était bien Plus qu'extra-ordinaire. C'était un voyage absolument indescriptible. La dématérialisation, le voyage et la re-matérialisation, n'était ni plus ni moins que la version individuelle d'un passage dans le Triche-Lumiere.
Spoutkin était devenu un pilote pour de multiples raisons, mais celle qui le poussait chaque jour à prendre les commandes étaient bien ce passage dans une autre dimension.

Il du se retenir pour ne pas réclamer un autre aller / retour immédiatement... Pour le fun.

Le pilote y pensait encore lorsqu'ils survolérent les paysages magnifiques de cette lune intérieure. Il ne put que se demander combien de temps il était resté dans cette contemplation que lorsqu'ils atterrirent.

Spoutkin se rendit compte que sa décontraction tenait certainement dans l'acceptation de la situation par Zelda. Si elle avait accepté d'accompagner les soldats de l'impératrice, c'est qu'ils ne craignaient rien. Le sommeil de Théo avait fini de le convaincre totalement.

Le pilote se sentait décidément en sécurité ici... avec ces deux là et Dom, Jim et les autres.
Tellement en sécurité qu'il se rendit compte après coup qu'il n'avait pas considéré que son paralyseur était une arme quand on leur demanda.

Cette question le préoccupait, mais alors quil s'apprêtait à poser la question, il fut interrompu dans son élan par la question de Dom.

Spoutkin écarquilla les yeux lorsqu'il entendit sa remarque. Le séjour s'annonçait tendu.
La cathédrale sentait le chocolat
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#7
Sur les interrogations de l'équipage Brise tenta de les rassurer.
Il s'exprima donc d'un nouveau poème et envoya son code 3x3 sur le comm de chacun.
signal. Brouillé. Coupure.
Kald. Concertation. Brise.
Avant. Repérer. IA.


la discrétion s'impose
Pendant un moment
IA dirige le navire


Puis le voyage vers le palais débutat. Durant tout ce temps Brise ne dit mot comme à son habitude tant qu'il n'avait pas quelque éléments technologique à partager.
Ne sachant quoi en faire il avait rangé nonono dans son compartiment pour au moins lui faire ses mises à jour car finalement il était de notoriété publique Que le TpT remplissait toujours ses moments creux en s'occupant sur ses softwares. Pour cette race on ne pouvait pas parler de passe temps ni de passion mais plutôt de mode de vie ou presque.
Il suivait donc le cortège. D'aucuns le connaissant bien lui soupçonnerait une certaine frustration en voyant qu'il n'y avait nulle console, ordinateur ou autre système de commande apparent quant au dispositif de téléportation.

Il déposa un etourdisseur entre les mains d'un garde
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#8
Zelda vécu le biotransfert comme une souffrance psychologique... L'espace d'un instant elles furent deux, trois, dix, cent, dix mille, l'infini... Ce dédoublement schizophrène de sa spyché la troubla plus qu'elle l'aurait souhaité. Elle tenta cependant de résister, de garder intact sa singularité. Elle serra symboliquement les poing comme pour agripper son âme... Puis le calme revint.

Zelda ouvrit les yeux et inspira goulûment l'air qui emplit ses poumons... Était-ce bien elle ? En était-elle sûr ? Comment savoir ? Elle sourit pour garder bonne contenance, et suivi ses compagnons vers la Libellule...

Durant tout le trajet elle resta calme et détendue... La fatigue de leur longue veille et leur escapade en pleine tempête la rattrapa soudainement à mi parcours. Elle s'endormi sur l'épaule de Spoutkin...


MdJ Wrote:Ma’am, Sers, Nad, merci de nous remettre vos armes afin que je vous conduise à la Divine Impératrice.
Le voyage c'était déroulé sans histoire... Zelda tendit au "Loup" son étourdisseur, son vibro-poignard et ses karatapoignes. Gentil le toutou ! Dit-elle au passage...
"Va où tu veux, meurs où tu peux..."
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#9
Dom écouta la réponse du guerrier et hocha la tête

"Je m'attendais à cette réponse, Guerrier. J'ai déja connu ça... Ce mélange typique de discipline et de loyauté enver un idéal absolu...je peux supposer que si votre impératrice vous en donnais l'ordre vous élimineriez l'entièreté de la population de ce village voire de toutes les steppes sans vous poser plus de questions." il n'y avait plus aucun reproche ou sarcasme dans sa voix plutot la lassitude d'un constat trop souvent réalisé. Il poursuivit "bien puisque vous m'avez fait l'honneur de me répondre et que maintenant je connais la mesure de l'homme sous l'armure, ne faisont pas attendre plus longtemps votre maitre"

il se garda de dire "comme je vous plains, vous qui avez oublié ce que c'était d'être humain "

il se dirigeant sans plus un mots vers le téléporteur, trouva l'expérience désagréable, d'humeur morose il pensa furtivement à demander à sa prothese de lui injecter des anti-dépresseur à hautes doses, y renonça et resta d'une humeur morose durant tout le trajet. Lorsque l'on lui demanda de remettre ses armes, il tendis les diverses babioles qu'il avait bricolé à l'aide de Kald et faillis sourire.

Dans sa tête résonais en effet la vois du Sergent instructeur Zim. Ce dernier avait la réputation de donner des leçons simples à ses éleve qui finisaient toujour à l'infirmerie...ce jour la un des cadets lui avait demandé l'utilité d'un couteau à l'aire du distrupteur à plasma....cela avait fini mal pour la main de l'éleve....alors que ce dernier se trémoussait attendant l'arrivée du médic, Zim leur avait déclaré tout sourire "N'oubliez pas que même sans couteau,qui malgrés les dires de votre camarade est un outil redoutable....la véritable arme c'est vous"

son sourire s'élargit....la situation n'était pas si désespérée aprés tout...
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#10
[hrp]J'aime bien la référence à starship troopers ;-)[/hrp]

L'officier qui leur faisait face inclina légèrement la tête sur le coté et sembla écouter quelque chose, puit tendit la main en direction de Spoutkin. Votre neutralisateur monsieur !

Une fois que toutes les armes lui furent remises, il leur fit signe de le suivre et c'est encadré par la petite troupe qu'il pénétrèrent dans le palais passant de lourdes portes de pierre gravées qui s'ouvrirent sur leur passage. Des portes de pierre ? Non des portes de métal MA, habilement dissimulées sous un parement de simili pierre.

L'intérieur du palais était frais, leurs pas résonnaient dans les couloirs de pierre décorés de motifs zoomorphe et floraux, rehaussés d'incrustations de lapis-lazulis et d'orichalque.

Ils traversèrent salons, couloirs, salle des cartes, salle de bal, s'enfonçant dans un dédale de couloir, croisant parfois des serviteurs au crane rasé qui se plaquèrent au mur, laissant passer leur groupe, les yeux baissés au sol. De temps à autre ils croisaient des soldats en factions qui rectifièrent leur position à leur passage.

Enfin ils pénétrèrent dans une immense pièce, une grande galerie dont la colonnade s'ouvraient sur un jardin tout en fontaines et en statues cyclopéennes. Il ya avait foule dans cette pièce : une centaine de courtisans se tenaient là, par petits groupe, déambulant dux par deux, se rapprochant de tables à répulsion magnétiques dressées sur la terrasse se faisant servir mets délicats ou boissons dans des timbales d'argent délicatement ouvragées. Chacun était vêtu avec ostentation, en uniforme pour certain, dans un style néoclassique pour d'autres.

Lorsqu'ils entrèrent les conversations baissèrent et si certains les regardèrent en coin d'autres les observèrent avec une certaine insistence alors que les Scorpionautes les menaient en direction d'une grande double porte qui s'ouvrait en haut d'un court escalier.

Encore une fois les portes s'ouvrirent à leur approche.

Au delà s'ouvrait une terrasse ombragée et un vaste jardin. Une femme se tenait là, debout, observant le jardin, quelques fleurs à la main. Elle se retourna en direction des arrivants. Elle était vêtue d'une simple tunique blanche et hormis quelques bijoux d'orichalque, un demi casque ornementé en simili or rien ne trahissait son rang.

Les Scorpionautes posèrent un genou à terre et s'inclinèrent, le poing droit sur la poitrine.

L'impératrice se retourna et posa sur eux un regard à la fois blasé et vaguement inquisiteur. Elle jeta les fleurs sur sa couche toute proche et d'un petit signe de main indiqua aux soldats qu'ils pouvaient se relever. Ces derniers reculèrent, se positionnant contre le mur proche en silence.

Elle se dirigea vers sa couche et s'assit dos au jardin. Elle désigna les coussins qui jonchaient le sol d'un petit coup de menton avant de demander :

Qui sont ceux qui ont pénétré dans ma demeure sans autorisation ? Et qu'elles étaient vos intentions ? Attenter à ma vie ? Le comploteur Jimmy Jones est votre commanditaire ? Ils vous a envoyé en avant tout en restant caché à son bord ?


[hrp]De nouvelles photos dans la galerie habituelle[/hrp]
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