Oz - 11 Kepler 1505 TUP

[Zelda Zonk]

Malgré sa surprise, Zelda ne montra rien de son étonnement lorsque la voie masculine retentit sur la passerelle. Elle était assise à la place du premier pilote et avait déverrouillé la console de commandement.

Il s’agissait de l’interface vocale du cerveau positronique de bord. Jones avait grandement amélioré les performances du navire depuis qu’elle avait débarqué oO(très bien ! faisons connaissance...)

Je ne suis pas Jimmy Jones ! Je suis… Zelda Raïs de Zonk. Inscrite au journal de bord le 11 Kepler 1505. Décline ton identification, ta série et ton nom usuel…

C’était comme si le temps était figé. L’IA de bord réagissait comme si les mois, les jours, les heures et les secondes qui la séparaient du drame ne s’étaient pas écoulés… Une sorte de mémoire flash ? Zelda se demanda si un cerveau positronique pouvait rêver oO(ou faire des cauchemars) et jusqu'à quel point les relais synaptiques de la machine avaient garder les faits en mémoire ! C’était incroyable, inespérés…

[MdJ]

Jimmy, je ne comprends pas ta réponse. Si tu le peux maintiens toi prés du sol et mets ta combinaison, règle ensuite l’oxygène sur « riche ». Si tu as inhalé trop de gaz carbonique tu peux t’évanouir à tout moment.

Fais le et ensuite reviens à la console. Si tu ne peux pas parler, passe en textuel. Tu te souviens ? Agite les doigts au dessus de l’écran. Il t’affichera un clavier virtuel.
Visiblement si IA il y avait celle-ci n’était pas très intelligente. Néanmoins quelque chose faisait tiquer Zelda. Elle ne connaissait pas cette voix, mais des intonations n’étaient pas sans lui rappeler celles de feu Jimmy Jones.

Elle se sentit gagner par un imperceptible malaise. Comme si quelqu’un venait de marcher sur sa tombe.

[Zelda Zonk]

Zelda agit avec calme et rapidité. Elle ne pouvait laisser cet instant lui échapper... L'index sur la bouche elle se tourna vers Ser Spoutkin et vers Théo...

Elle plaça promptement les deux mains par dessus de sa console... Elle sentie immédiatement le "durcissement" de l'air sous ses doigts. Un clavier virtuelle à densité tactile se matérialisait. Elle se mit à écrire aussitôt, illuminant chaque touche d'un éclat émeraude.

"Je suis désorienté. Fais moi un résumé de la situation et un récapitulatif journalier des événements..."
Cette voix lui était familière...

[Jim Highway]

Jim à l’invitation de Zelda se commanda un chocolat chaud avec de la chantilly et s’assit en face d’elle.

Comment te sens tu ? Tu as visité le navire… Tes impressions !

Souriant.
"Ca a l’air d’un bon petit nid douillet, au moins ça me changera des bétaillères que sont les transports de troupes. En tous cas de ce que j'ai vu en cas d'abordage ou d'attaque au sol par de la piétailles vu les dimension de ce fier vaisseau ce ne sera pas trop dur à défendre. On verra à l'usage mais il y aura peut être 2/3 trucs pour rendre tout cela encore plus efficace. Faudra que je vois aussi les capacités opérationnelles d'un peu tout le monde. C'est pas en roulant des mécaniques et en sortant ma grosse artillerie que je ferai fuir l'ennemi."

Pour ma part j'ai un pistolet laser, des karatapoignes et une vibrolame. Ma combinaison en abestos et un casque de combat (NT5), des gants blindés...

"En parlant bijoux de famille, il faudrait qu'on s'arête sur Morgane, j'y ai laissé les miens en consigne avant de venir au rendez vous de maître Follas."

La scène avait quelque chose d'un peu surréaliste, Jim ponctuait régulièrement ses phrase d'une gorgée de chocolat chaud et se retrouverai invariablement avec une moustache et de la chantilly sur le bout du nez.

L'entretien terminé il alla se poser sur une console dans le salonet commença à compulser le manifest de bord ainsi que le rapport des enquêteurs. Il aurait ainsi une idée plus claire de ce que l'armurerie contenait et si il restait quelque chose au moment ou le Songe à été retrouvé. Il leva la tête de la liste des scellés quand l'IA commença son petit laïus. "Quelle mouche le pique celui-ci?"

[MdJ]

"Je suis désorienté. Fais moi un résumé de la situation et un récapitulatif journalier des événements..."

Je ne sais pas Jimmy, je n'ai pas accès à l'ordinateur central dont les mémoires doivent être endommagées. Pour l'instant chaque section est en autonomie. Il faut que tu agisses en manuel. Et ta priorité est pour l'instant ta santé. Tu n'aideras personne si tu es inconscient et je ne pourrais plus t'aider.

As-tu mis ta combinaison ? Oui ? Maintenant si tu es désorienté tu dois te servir de la trousse de soin sous ton siège. Il y a un hologramme d''urgence à l'intérieur qui te guidera vers le bon médicament pour ta désorientation. Prends la maintenant et ensuite vérifie que l'incendie est bien circonscrit.

Cette voix lui était familière...

Pas forcément, c'était plus une question de phrasé, d'une pointe d'ironie qui n'était pas sans rappeler Jimmy à ceux qui l'avaient bien connu, mais ce n'était définitivement pas sa voix.

[hrp]que font les autres pendant ce temps ?[/hrp]

[Theo Calderon]

Théo était en train d'afficher dans sa vision virtuelle un auto-diagnostic des systèmes offensifs et défensifs qui fonctionnaient encore, lorsqu'il entendit le maître-ordinateur se mettre à parler à Zelda avec une voix synthétique dépourvue de la tessiture métallique et du ton monocorde habituellement caractéristiques des cerveaux positroniques équipant les navires. Le vieux Jimmy aurait donc installé un papi dans le noyau neuromatique de bord ?

Il déconnecta son plot de la console tactique, fit pivoter son fauteuil vers le poste du premier pilote où la skipper était installée. Il hésita à se lever et venir la rejoindre, mais préféra éviter de perturber le système de bord, restant assis et scrutant attentivement la console de la jeune femme tandis qu'elle pianotait avec aisance sur le clavier virtuel.

[Dom Irazacky]

Dom était toujours assis à la table de son bureau en train de rédiger sur son holo-ordinateur un petit cahier des charges pour la réfection de l'infirmerie.

Après quelques temps, Dom fut satisfait de son travail, il n'avait jamais chiffré de réparation de vaisseau, mais cela ressemblait trait pour trait à la mise en place d'un hôpital de campagne, chose dont il avait une très grande habitude.

Son rapport était en quatre points, il pouvait le citer de mémoire.

[InPetto]
1ère étape : Vider l'intégral de l'infirmerie, sortir tout ce qui a été carbonisé, enlever également les cloisons intérieures, le sol et le plafond qui ne sont plus bons à rien, le côté extérieur de la porte également.
Moyens : je peux faire une partie du travail tout seul, ça va prendre un certain temps et j'aurais besoin d'une ou deux paires de bras supplémentaires pour les grosses pièces. J'aurais sans doute besoin d'aide pour éviter de casser une ou deux machines sensibles derrière les parois

2ème étape : L'inverse de l'étape précédente, il faut acheter des nouvelles parois, sols et plafonds puis les remonter. Le matériel d'occasion ne vaut rien, il faut donc acheter du neuf c'est seulement comme ça qu'on aura des conditions d'asepsie suffisantes (avec l'occasion on arrivera à rien, les purificateurs à champs thêta d'un autodoc sont certes géniaux mais leur pouvoir a des limites).
Moyens : il faut acheter les panneaux, ça ne devrait pas être trop coûteux, je peux les monter sans aucun problèmes. Un peu aide sera bienvenue pour éviter de toucher un truc sensible et pour porter les plus grosses charges.

3ème étape : Il faut changer deux gros appareils, le premier est l'autodoc qui n'est plus et est indispensable pour les opérations complexes (à moins qu'une bonne moitié de l'équipage se découvre une passion [et des compétences] pour la chirurgie, la radiologie, la synthèse de composés organiques et tout un tas de trucs bien plus compliqués). Le second est la couche antigrav médicalisée qui est moins complexe mais tout aussi cruciale. Enfin il faut remonter des placards pour stocker du matériel et des médicaments, on doit avoir un compartiment à triple environnement (normal, froid, stase).
Moyens : Je peux tout faire tout seul, il faut juste acheter le matériel et me donner un coup de main pour amener l'autodoc et la couche dans l'infirmerie.

4ème étape : Il faut ensuite acheter les consommables : médicaments, matériel médical à usage unique ou non, cartouche pour purificateur , antipoisons et sans doute au moins une unité portable.
Moyens : j'ai une liste prête, il n'y aura plus qu'à acheter le tout.

Il avait déjà formalisé son petit cahier des charges, il l'envoya immédiatement à deux boutiques spécialisées qu'il connaissait depuis un petit moment dans le coin en demandant un devis rapide.

Dom se leva de sa chaise, franchit la porte qu'il bloqua en position fermée, il ne tenait pas à ce que quiconque fouille dans ses affaires. Il descendit ensuite vers la passerelle, il se dirigea vers Zelda.

[Soucieux]
Il y a de très gros dommages dans l'infirmerie et en gros il faut tout refaire et tout racheter, je peux juste vous dire que ça va coûter un certain prix. Je vous ai fait un petit mémo pour te donner les directions à prendre. Je voudrais également te signaler que ...

Dom s'arrêta en entendant l'IA parler. Après avoir saisit la situation dans laquelle se trouvait Jimmy à l'instant où l'IA était apparemment restée bloquée, il se mit à chercher ladite trousse de secours pour voir ce qu'il manquait dedans.

[hrp]Est-il possible d'avoir un retour grossier sur le devis de Dom ? C'est pas une priorité mais bon ça devrait aider pour chiffrer les réparations.[/hrp]

[Zelda Zonk]

Il y a de très gros dommages dans l'infirmerie et en gros il faut tout refaire et tout racheter, je peux juste vous dire que ça va coûter un certain prix. Je vous ai fait un petit mémo pour te donner les directions à prendre. Je voudrais également te signaler que ...

Zelda pivota vers Dom... "Bon boulot... Il va falloir que je consulte l'état financier de notre société d'exploitation avant de valider les achats..."

Zelda avait appareillé ses douilles de poignets aux câblages naviborg. Une troisième douille placée sur sa nuque, mais cachée jusqu'à présent par sa chevelure, était également connectée. Son plot neural reçu un premier flux de données qu'elle traita sans difficulté en guise de préambule protocolaire à la réactivation des systèmes ... Monsieur Irazacky allait ajouter quelque chose lorsque la voix les interrompit !

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... Je ne sais pas Jimmy, je n'ai pas accès à l'ordinateur central...

A partir de cet instant, Zelda sut qu'elle n'apprendrait rien de plus... Tout au plus quelques précisions confinées à un instant trop bref... Le Programme Analytique de Personnalisation Informatique pluggé au système vocal de l'ordinateur maître avait tout bonnement conservé sa mémoire de travail et reprenait sa pile d’événements là où elle s'était arrêtée... Sans accès aux mémoires centrales manquantes, chaque partie du vaisseau fonctionnaient en aveugle... oO(les mémoires... manquantes... cachées ?...)

Zelda activa le communicateur interne/externe du navire. Le son de sa voix retentit dans le navire et dans le silo...
"Ser Bruhuk, merci de vous présenter à la salle des Varlets !", Zelda se leva et désolidarisa ses douilles. Elle se dirigea à grandes enjambées vers le pont n°2, ignorant les élucubrations du PAPI... "Faites lui... la causette...", dit-elle à qui voulait l'entendre.

[Zelda Zonk]

Losque Zelda arriva dans la salle des Varlets, Ser Bruhuk n'y était pas. Il devait sans doute inspecter les éléments extérieurs avec Monsieur Varigue.

Zelda imagina sans peine les discutions passionnées que les deux mécaniciens pouvaient tenir en pareil circonstance... Qu'a cela ne tienne...

Zelda avait travaillé sur les Varlets du Songe d'Aran dix années durant en compagnie de Bran. La salle des machines avait peu changé. Les consoles techniques, la machinerie, les trappes d'accès aux instruments de puissances auxiliaires etc...
oO(Voyons ! Où peu bien être cette cache secrète...Qu'avait dit Ser Bruhuk dans la navette ? Il avait bricolé un bloc de compression à gaz... Qui dit gaz, dit tuyaux, nanomètres, manettes, robinets... Voyons voir...)

Avant de se jeter à corps perdu dans la machinerie, elle connecta une console technique et demanda un plan général de la plomberie. Elle affina sa recherche en isolant le système pneumatique et toutes les conduites de gaz sous pression. Il y avait plusieurs compresseurs. Certains était particulièrement difficile d'atteinte...

Zelda se mis à chercher. Elle déboulonna plusieurs panneaux, se glissa sous certaines conduites, se hissa, rampa, tâtonna, palpa...

[MdJ]

Bon, on avance un peu … Bruhuk rattrapera peut être, mais comme là son joueur est absent, qu’il dispose d’informations spécifiques, je me permets de le jouer.

Théo avait lancé un diagnostique depuis la console tactique. Celle-ci fonctionnait en mode autonome dégradé et cela resterait le cas tant que personne ne serait occupé de l’ordinateur de bord. Les résultats tombèrent : le diagnostique de classe I (le plus rapide, mais un peu superficiel) assurait que toutes les armes de bord étaient fonctionnelles, mais non alimenté. L’alimentation fournie par le silo ne permettait pas de les mettre en service.

…

Il releva les yeux, son attention attirée par un mouvement à la limite de sa vision périphérique : Oslar sur une petite plateforme antigrav était en train d’inspecter depuis l’extérieur du navire, les joints de force de la grande verrière extérieure. Il l’observait avec attention, centimètre par centimètre.

…

Dom avait fait le tour de l’infirmerie, fait ses listes. Il ouvrit un canal de communication … Miracle cela fonctionnait ! Visiblement c’était une des fonctions d’urgence qui ne passait pas l’ordinateur de bord.

Il demanda plusieurs devis pour l’ensemble des marchandises auprès de divers fournisseurs de matériel médicaux … Les réponses arrivèrent en une trentaine de minutes. Certains livrable sur Mandrake, d’autre par les fournisseurs accrédités par la division nova et livrable à leur silo. Les devis oscillaient entre 800.000 crédit et 1.450.000 crédit la plus grosse partie concernant l’autodoc. Maintenant peut être qu’un ou une marchande de combat saurait trouver d’autres solutions ?

De retour sur la passerelle, guidé par la voix désincarnée il vérifia la présence de la trousse de soin : elle était manquante, comme il en avait l’intuition.

…

Zelda avait quitté le fauteuil de commandement, laissant ce qu’elle pensait être un Papi continuer à dispenser ses conseils. Bientôt la voix se tue, après un dernier interrogatif : « Jimmy tu m’entends ? ».

Quand Zelda consulta d’ailleurs les comptes elle s’aperçu que les sommes versées par les assurances ne représentaient « que » deux millions de crédits, auxquels venaient s’ajouter 160.000 crédits prévu pour les frais d’avitaillement et le plein d’antimatière.
Visiblement le formec manquant n’avait pas été indemnisé, pas plus que les médicaments de l’infirmerie, les armes et les objets enlevés par les enquêteurs de la division Nova.

…

Jim quant à lui avait investi le salon et cherchait vainement depuis sa console personnelle dans les mémoires du navire ou les documents qui lui avaient été fournis un manifeste de bord ou un rapport des enquêteurs de la division Nova. Ce dernier ne leur avait pas été transmis quant au manifeste de départ, peut être que la capitainerie de l’astroport de Mandrake en possédait-il une copie.

…

Zelda au bout de dix minutes renonça et finit par trouver Bruhuk a la réserve. Il avait fait l'inventaire des réserves de pièce détachées … si elles n’étaient pas vides, beaucoup de pièces d’usure normalement en stock manquaient : on aurait dit que le Songe revenait d’une longue croisière loin de tout port d’attache. D’ailleurs il avait été étonné de la provenance des pièces de rechange restantes : Impériales, fabriquées sous licence Tortuganaise, Padesha, République du cygne, Alliance … certaines pièces avaient visiblement été reconditionnées et transformées pour pouvoir se brancher sur les systèmes du Songe d’Aran.

Bruhuk avait d’ailleurs entreprit de sortir les filtres environnement restant pour les mettre en place : ceux précédents avaient été emportés par les enquéteurs de la Division Nova pour analyse, et l’affreuse odeur de brulé ne disparaitrait que lorsque la circulation d’air serait rétablie correctement. Il s’était mis au travail à l’aide d’une petite plateforme antigrav dans la réserve, flottant au raz du plafond.

Il baissa son museau sans nez de son ouvrage et tourna ses yeux globuleux en direction de la jeune femme qui venait de rentrer d’un pas décidé. Il grogna une série de sons que son voxtrad traduisit automatiquement : Capitaine ?

[hrp]Edit : suite à un message croisé de Zelda
Je n'ai pas oublié Spoutkin, mais comme je ne vois pas trop ce qu'il fait j'attends qu'il se lance et dise où il en est.[/hrp]