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Hemmedéji Wrote:Se tournant vers son coguildien :
"Eron, si tu veux te dégourdir les jambes, tu peux descendre à terre. Je reste de garde au navire et je travaille sur le plan de vol jusqu'à la prochaine étape."
"Avec grand plaisir, je vais allez honorer de ma présence le Relais de Smade dont tu nous as parlé."
Eron, conformément au conseil de Virik, allas s'équiper d'un abestos et d'une arme légère et ensuite chercha Djal dans le vaisseau qui voudrait surement aller se détendre également.
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Bon, même si je ne vais pas rencontrer Dame Fortune par ici, il peut toujours y avoir des rencontres intéressantes non? Axl? vous suivez?
Sémirande, nous ferez vous le plaisir de votre compagnie?
Khrys s'équipa de la combinaison NT6, de ses équipements technologiques (ordinateur, localisateur de contact, minicom), ainsi que sa mallette, suivi de ses logimecs.
Il pensait peut-être qu'il y aurait des pièces à négocier pour réparer "Trône".
Tout à un prix, même les hommes ont le leur.
[Inspire]
Sémirande sortit aussi, mais en s'armant de rien du tout, et lourdement cuirassée d'un short, d'un T-Shirt et d'une paire de sandales.
Elle inspira un grand coup, et se dit qu'elle s'offrirait bien une bière. Elle suivit donc Eron, devisant avec lui de choses et d'autres. Comme...
"Ca veut dire quoi pour toi, Quote:H-1730 : Nous ne savons pas où nous sommes. Il n'y a quasiment plus aucune étoile visible à l'extérieur du vaisseau. Ce ne sont pas les systèmes de compensation optique qui sont en panne, mais l'Espace lui-même qui semble vide, à part une curieuse lueur bleutée à l'avant. Il n'y a plus aucun flux entrant de poussières mono-atomiques dans le collecteur, et pourtant, nous avons toujours la sensation d'avancer.
Blakolle ? Ou plutôt trou de ver ? Ils y seraient tombés et n'auraient par chance pas émergé à l'autre bout de l'univers mais aux limites de notre galaxie ?"
Ce faisant, elle n'avait pas remué les lèvres, et fait en sorte que le son de sa voix n'aille que dans la direction du pilote ; faisant bien attention de n'être entendue que d'Eron Azad et - éventuellement - de Djal Gorda.
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Sémirande Wrote:Blakolle ? Ou plutôt trou de ver ? Ils y seraient tombés et n'auraient par chance pas émergé à l'autre bout de l'univers mais aux limites de notre galaxie ?"
[RE : Cryptage - PV] En tout cas ils ont réussi à larguer une nacelle après y être entré... sinon on n’aurait pas eu leur témoignage... Quant à savoir s'il s'en sont sortit...[ message End]
Djal marchait avec légèreté... Il dansait... Il était vêtu d'un pantalon de toile bleu nuit zébré par des motifs "circuits imprimés" aux reflex or et argent... Une veste courte en synthé-cuir noir couvrait son tee shirt vert bouteille floqué d'un logo "SpaceGum ! it Now"... Il portait un pistolaser à la ceinture, côté droit, et un boîtier combi NT6 à porté de sa main gauche...
Sixuit flottait derrière lui, légèrement sur sa gauche... Ils étaient tout les deux reliés par un neuro câble parcourut par une lumière pulsante (au rythme d'un bon vieux rock des année 21.000 que seul son encéphale pouvait percevoir, en bruit de fond)
"Yes ! Un peu d'air frais, un verre de Skoll, et pourquoi pas un petit minois à taquiner ?"
"J’adorerais changer le monde, mais il ne veut pas me fournir son code source..."
Djal Gorda Wrote:"Yes ! Un peu d'air frais, un verre de Skoll, et pourquoi pas un petit minois à taquiner ?" [Rire]
"On a intérêt à faire vite alors. Et à ne pas être trop difficiles..."
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Sémirande Wrote:"Ca veut dire quoi pour toi, ... Blakolle ? Ou plutôt trou de ver ? Ils y seraient tombés et n'auraient par chance pas émergé à l'autre bout de l'univers mais aux limites de notre galaxie ?"
"Ou alors ils ont sans le vouloir découvert un pseudo TL. C'est dommage de ne pas avoir la suite du journal nous saurions dans quelles circonstances ils ont pu larguer la sonde."
Sémirande Wrote:Djal Gorda Wrote:"Yes ! Un peu d'air frais, un verre de Skoll, et pourquoi pas un petit minois à taquiner ?" [Rire]
"On a intérêt à faire vite alors. Et à ne pas être trop difficiles..."
"Arf Je vous laisse tâter le terrain :wasntme: en premier, la dernière fois que je me suis trouvé dans un estaminet j'ai failli subir le courroux d'une frangine..."
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Virik était lui aussi descendu.
Avant de suivre la petite troupe qui se rendait aux préfas, il s’était arrêté, avait coupé son armure et avait fait un tour d’horizon, respirant profondément … L’air était chargé d’odeurs étranges, faite de parfums et d’une légère odeur de décomposition végétale. Chaque planète avait son parfum, sa signature olfactive et même si celle-ci pouvait varier en fonction du lieu de la surface, il restait quelque chose de commun.
Il remit en marche son armure et emboita le pas des autres membres de l’équipage, jetant des coups d’œil fréquents aux alentours.
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Je revêtis ma tenue habituelle, puis sortit à la suite des autres. Un petit vent nettoya la passerelle et une fois à terre la vue grandiose de la nature s'offrit à mes yeux.
En effet un orage se prépare,... vite rejoindre le bar, il y aura sans doute de quoi discuter
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Mesdames Chalmak et Brison, messieurs Gorda, Azad et Edelman et Ser Virik Kiikti quittèrent donc le bord et posèrent le pied sur le tarmac rocheux de l'unique spatiodrome d'Hanami. Ceux qui désactivèrent brièvement leurs combinaisons-champ pour s'imprégner de la réalité du monde sentirent une brise tiède et sucrée aux effluves subtiles, mélange d'herbe coupée, de parfums floraux et de fermentation végétale. L'air portait les rumeurs d'un grouillement insectoïde provenant de la forêt en contrebas du plateau. Le ciel était d'un bleu très pâle passant à l'indigo et au violet comme le regard s'abaissait vers l'horizon proche.
Le petit groupe longea les bâtiments bas en direction de la tour. Il passa devant de vastes hangars sous lesquels des navires de petite taille étaient, qui au ravitaillement, qui en cours de maintenance. Il y avait là un Candel aux lignes pataudes, à la coque abîmée et vierge de tout marquage d'identification, ainsi que deux Tabrons plus modernes portant tous deux pavillon de l'Alliance.
Le bar était situé au rez-de-chaussée de la tour. Quelques consommateurs étaient attablés dans les alcôves le long des parois. Le ou la barmaid était un Exotique, de cette espèce ressemblant au tanuki des vieilles légendes humaines que certains des occupants du Lilith avaient déjà eu l'occasion de cotoyer lors de précédents séjours en A12S. L'Être de taille moyenne, couvert d'un pelage sombre et au faciès de blaireau, accueillit le groupe d'une voix haut perchée contrastant avec sa corpulence ventripotente :
"Bienvenus au Relais de Smade, honorables voyageurs. Que puis-je vous servir ?"
"Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie."
(Troisième Loi de l'Architecte Clarke)
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// Ne pas oublier d'aller voir la page précédente pour la description du Hemmedéji et la bande son ;-)
Virik était resté à la traine, fermant volontairement la marche. Il avait étendu ses sens, prêt à faire face à toute menace imprévue … Il se permit ensuite de se reposer sur cette pseudo perception.
Il observa un long moment la jungle en contre bas d’où montait dans la lueur diffuse tamisée par la brume les stridulations d’une vie foisonnante, où le jeu de la vie, de la mort, de la reproduction jouait sans répits.
Il s’arrêta, se figeant, tentant de percevoir les ondes psychiques qui en provenaient. Il était très loin, trop loin pour percevoir quelque-chose de précis, seulement une impression diffuse de vie. De vies simples, acharnées, dépouillées des faux semblants mais aussi de la complexité des êtres pensant dits « supérieurs ».
Il aurait adoré avoir le temps, le loisir, d’aller faire un tour au sein de ce foisonnement. Mais les heures étaient comptées et il avait une tache à accomplir.
Il pénétra dans le bar, visiblement une salle de maintenance sur les plans originaux, maintenant transformée à l’aide d’un peu d’astuce, de quelques pièces de navires et pas mal d’objet de récup en un bar fait de bric et de brocs, mais néanmoins accueillant.
Un large balcon s’avançait en surplomb de la jungle, balcon recouvert d’une double moustiquaire en tissus indéchirable, qui n’isolait en rien le reste de la pièce plongé dans la pré ombre de la rumeur de la jungle et de son odeur entêtante. Sur cette avancée on avait disposé d’antiques fauteuils de matière végétale tressée et des tables basses, de simples caissons en plastacier usé.
Virik répondit à l’accueil du tanuki par un hochement de tête accompagné par un bref mouvement des oreilles en arrière.
Il ne parla pas tout de suite, faisant le tour du bar des yeux, se faisant une idée de qui était où, de ce qu’ils portaient sur eux comme arme et, c’était toujours utile, des chemins de replis existant.
Il y avait là moins d’une dizaine de personnes, des humains en majorité, des deux sexes, ne portant pas d’uniforme officiel si ce n’est les combinaisons habituelles de navigants. Des aventuriers ? Peut être … mais il ressortait une certaine uniformité de leur attitude et peut être un manque d’extravagance vestimentaire laissait à penser qu’ils n’étaient pas seulement cela.
Mes salutations ser aubergiste. Je prendrai un thé glacé je vous prie.
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