Thread Rating:
  • 0 Vote(s) - 0 Average
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
... de Viala
#91
"A12S-Viala-C1-3170241 Lilith à patrouilleur Tereshkova. Nous nous sommes réfugié dans la Balise RHYCOM#007E41. Sommes hors de danger. Personnel navigant et commandant de bord en bonne santé. Je vous transmet les vecteurs de position TL du navire pirate... Bonne chasse Tereshkova... terminé"

Djal transmis sur un canal crypté la position qu'il avait détecté. Mais il avait "homis" délibérément de parler du caisson hibernateur qui flotter à une encablure de la balise... :x

oO(on ouvre et on verra après... j'adoooooore les surprises... hihihi )


Cela dit, il se concentra sur l'étoile [75268,33607,5501]... Les archives de la Connaissance Totale lui en apprendrait un peu plus... Et peut être trouvera t-il une piste de travail pour décrypter le baragouin qui en émanait...

[Par PV et Minicom // canal crypté]
"Eh ! les copains... le signal vient de [75268,33607,5501]... Je ne sais toujours pas ce que ce signal cache car le code est vachement balaise... Psssss !"
"J’adorerais changer le monde, mais il ne veut pas me fournir son code source..."
#92
[Bord du Lilith]

"Lilith, de Tereshkova. Bien reçu. Merci de votre collaboration. Terminé"

Djal Gorda Wrote:Cela dit, il se concentra sur l'étoile [75268,33607,5501]... Les archives de la Connaissance Totale lui en apprendrait un peu plus... Et peut être trouvera t-il une piste de travail pour décrypter le baragouin qui en émanait...
Cette étoile se trouvait très à l'écart de l'ecliptique galactique, et n'avait jamais été observée directement par une mission de reconnaissance, mais uniquement par les réseaux de scruteurs téléscopiques du Cadastre Impérial. Les seules informations disponibles à son sujet étaient ses coordonnées de spatio-localisation, son type et sa classe spectrale (une sous-naine orangée K7VI) et une courte analyse de son mouvement orbital. Elle avait été arrachée en des temps immémoriaux à l'un des innombrables petits amas globulaires satellites de la Voie Lactée et se rapprochait lentement de celle-ci. En tout cas, une chose était sûre, le fait qu'elle se trouve à 950 années-lumière de leur position signifiait que le signal radio capté par la balise gigacom en avait été émis près d'un millénaire plus tôt...

[Bord du Gerfaut]

Il ne fallut guère plus d'une minute au petit navire pour rejoindre à vitesse de transit orbital le cylindre métallique qui basculait cul par dessus tête dans le vide. Eron transmit à l'infopilote de bord les instructions nécessaires pour équilibrer leurs vitesses relatives. La trajectoire de l'hibernateur le faisait tomber vers la planète jaunâtre autour de laquelle gravitait la balise gigacom, mais il lui faudrait plusieurs heures de dérive avant qu'il ne s'y consume comme un météore.

Que faites-vous ?
"Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie."
(Troisième Loi de l'Architecte Clarke)
#93
Hemmedéji Wrote:Que faites-vous ?

Khrys devrait pas tarder à arriver à la passerelle et donc à prendre connaissance de l'existence de ce "colis" Wink
Tout à un prix, même les hommes ont le leur.
#94
Hemmedéji Wrote:Que faites-vous ?

"Je propose que vous alliez dans la cale, je la dépressurise, j'ouvre la baie de chargement et nous récupérons le colis. qu'en pensez vous Virik?"
#95
Khrys arrive sur la passerelle et entend la fin de la phrase...

Quelque chose à récupérer? :cash: Y'a qu'à envoyer le formec... Vous avez quoi comme butin?
Tout à un prix, même les hommes ont le leur.
#96
Pendant qu’Eron s’était lancé dans un check pré-vol, Virik, apprenant que monsieur Khrys ne serait pas des leurs et préférait rester sur la passerelle, était retourné à l’infirmerie afin de prendre une des deux civières après s’être assuré qu’elle avait refait le plein des médicaments utilisé pour soigner le commandant.

Il observait maintenant le cylindre argenté légèrement ovoïde qui flottait dans l’espace, réfléchissant la lumière du soleil lointain, se découpant sur la couverture nuageuse jaunâtre et tourmentée de la planète.

Ils s’étaient approchés en douceur, synchronisant leur vitesse avec celle de l’hibernateur, donnant maintenant une fausse impression d’immobilité par rapport à l’objet. A travers la verrière du gerfaut, à la verticale, l’on pouvait voir à quelques mètres les détails de l’artéfact, Eron n’ayant pas encore effectué sa manœuvre de retournement … Les diodes luisaient sur son flanc indiquant qu’elle contenait un être vivant, mais la partie vitrée était opaque, rendue réfléchissante par un champ de force intégré qui n’était pas sans rappeler le mercure liquide, protégeant des rayons et radiations son occupant endormi, renvoyant en le déformant son reflet à Virik. Il observa longuement l’objet, étudiant comment il pourrait l’agripper, le sécuriser.

Oui monsieur Eron, nous allons procéder comme cela. Allumez votre combinaison s’il vous plait si cela n’a pas été fait … Je vais descendre dans la cale pour guider l’objet à bord. Je l’arrimerais et nous aviserons ensuite. Je préfère, quoi que contienne cet hibernateur, l’ouvrir ici, loin de la station et de notre navire afin d’éviter tout risque d’explosion, de contagion ou d’élément incontrôlé. Je décrirai mes actions au fur et à mesure à haute voix afin que vous ou la station puisse agir en cas de besoin.

Il avait étendu ses sens écoutant mentalement ce qui se trouvait à quelques mètres de là … L’hibernation n’interrompait pas les process mentaux, les ralentissait, les plongeait dans un sommeil sans rêves … Il y avait bien un être dans le cercueil technologique, mais ses pensées lui étaient inaccessibles. Il sentit s’ébouriffer les poils de sa nuque en signe de frustration.

Bien. Je descends dans la cale.

Il emprunta la courte échelle de coupée et ouvrit le sas conduisant dans l’étroite cale. Il y pénétra refermant la porte derrière lui. Il n’y aurait guère de place pour se déplacer une fois l’objet à bord. Il verrouilla ses semelles magnétiques sur la paroi, doublant cette précaution par une ligne de vie enroulante qu’il accrocha à son armure. Il prit à la main le clamp relié au treuil de soute. Vous pouvez dépressuriser de manière progressive monsieur Eron. Il attendit alors que les bruits autour de lui s’estompaient au fur et à mesure que l’air s’échappait.

Enfin le panneau central glissa, laissant pénétrer la lumière jaunâtre réfléchie par la planète en dessous. Eron avait déjà effectué sa rotation présentant le ventre du Gerfaut au dessus du sarcophage. Virik sentit son cœur faire un bond. Il n’aimait pas ça, cette impression d’être suspendu au dessus du vide, prêt à plonger vers la planète. Il se força à respirer lentement, à changer son point de vu. Il n’était pas suspendu au dessus du vide, il était debout sur un rebord observant un horizon jaune … Il s’éclaircit la gorge. Monsieur Eron, pouvez-vous nous rapprocher en douceur ? Je vous donnerai le top une fois que j’aurai fixé le treuil sur le caisson et nous ferons le reste au treuil. Il était inutile de rappeler à ce navyborg expérimenté les effets de l’inertie même en absence de gravité.
#97
Insensiblement, sous l’impulsion des propulseurs de manœuvre, l’hibernateur se rapprocha. Virik tendit le bras, posant le clamp magnétique sur le point d’attache. Les voyant passèrent au vert : verrouillage.

L’arrimage est effectué, je vais maintenant utiliser le treuil. Il régla sur sa vitesse la plus lente ce dernier, ramenant à l’intérieur de la soute le volumineux objet. L’hibernateur était presque 15 fois plus lourd que lui, et il dut utiliser l’exosquelette intégré à son armure de combat pour le manipuler avec précaution et le freiner.

C’est bon monsieur Eron, vous pouvez fermer les portes de soute. Il attendit que les portes se cèlent avant de poser sur le « sol » le caisson et de l’arrimer. Il changea de plan, se posant à son tour au sol. L’hibernateur est arrimé monsieur Eron, vous pouvez rétablir la gravité dans la cale.

Il sentit la gravité revenir, rétablissant la sensation d’avoir les pieds bien posés au sol, faisant cesser l’impression de chute libre qui l’avait accompagné pendant toute la manœuvre. Il redressa les oreilles qu’il avait inconsciemment couchées pendant le temps de la récupération.

Il ouvrit l’armoire murale dans laquelle il avait entreposé la civière et se glissa dans l’étroit espace qui séparait la paroi du sarcophage. Il chercha un instant la prise ou il pourrait brancher la civière et une fois que cela fut fait demanda un diagnostique de l’état de santé du dormeur.

J’ai branché la civière sur le caisson. J’attends le résultat pour décider de réveiller ici ou à l’infirmerie du bord le passager. Tout en parlant il annula manuellement l’effet miroir du couvercle du sarcophage. Une silhouette humanoïde apparue pétrifiée par le givre, indistincte en raison des cristaux de glace qui s’étaient formés à l’intérieur de l’habitacle, mais elle était visiblement féminine.

La civière continuait à dialoguer avec le caisson … Il en profita pour décrocher de sa ceinture le scanner manuel qu’il fit passer de haut en bas de la silhouette, vérifiant qu’elle n’était pas armée. Négatif.

La civière termina son diagnostique, tout aussi négatif. L’être était en bonne santé et ne nécessitait pas de soin particulier. Il prit le temps de lire le résultat avant d’annoncer : il s’agit d’une feme … femme humaine, elle n’est pas armée. Je vais procéder à son réveil. Monsieur Eron ? Pouvez-vous repressuriser la soute je vous prie et remonter la température ? Merci.

Il attendit que l’environnement soit adapté aux normes humaines avant de lancer le cycle de réveil de leur mystérieuse naufragée. Le caisson se mit à bourdonner, modifiant la formulation des gaz en son sein, réchauffant l’être et l’amenant pas à pas sur les chemins de la conscience retrouvée. Il y en avait pour une dizaine de minutes … Il mit ce temps à profit pour noter le numéro de plaque de fabricant de l’hibernateur. Avec un peu de chance cela lui permettrait d’identifier le pirate ou le navire sur lequel ce caisson avait été dérobé.

Cycle de réveil en cours. Patientez en position s’il vous plait monsieur Eron. Gardez vos armes à porté de main.

Dix minutes plus tard la femme pris une profonde respiration alors que le couvercle transparent s’effaçait … Virik observa avec attention l’être, restant légèrement en retrait, tournant son esprit vers le sien, tentant de saisir ses pensées superficielles.

// Et maintenant c’est à Axl de se décrire et d’écrire … je lui laisse la place.
#98
o0( oooohhhh que m'arrive t il ? je me sent toute bizarre, j'ai mal partout... ah oui... le caisson... le voyage...)

Prenant le temps de relever prudemment le haut de mon corps, avec faiblesse et moult tremblements je m'accroche aux poignées à l'intérieur du caisson. Je n'ouvre pas tout de suite les yeux sachant qu'il leur faudra quelques temps pour se remettre des effets post cryogenisation.
D'une voix que je découvre pateuse et graveuleuse je lance en l'air

mmm heuuuu .... quelqu'un est là ? il me semble senti... heu.. entendre quelqu'un... Si vous êtes là j'aimerai boire un peu... de l'eau de préférence

Soudain de façon incontrôlée je renvoie par la bouche et le nez le contenu de mon estomac
#99
Virik se retint de venir aider la femme qui rendait tripes et boyaux. Cela pouvait être simulé et ayant tourné la tête, elle ne courrait pas de risque immédiat.

Il n’y avait pas à bord de bulle de survie, mais était disséminés ça et là des caissons renfermant rations de secours, outils de première nécessités, médicaments de base, respirateur …

Sans quitter des yeux la femme qui tâtonna et décrocha du mur le caisson, frappé du logo immémorial de deux barres rouges se croisant en leur milieu. Il posa le caisson devant lui, s’accroupit pour garder dans son champ visuel le sarcophage et l’ouvrit. Il écarta les médicaments, l’illuminateur et y récupéra une poche de liquide transparent, de l’eau, volume un litre.

Il aurait lui-même déchiré le pochon de ses dents pour l’ouvrir, mais il doutait que les dents plates et émoussées des humains en soient capables. Il y planta la paille anti-retour qui y était attachée et se saisit d’une serviette polyvalente présente dans le pack.

Avec prudence il s’approcha de la femme, protégeant la main qui tenait les objets de l’autre main et lui tendit : Tenez. Buvez. Il posa la serviette sur le rebord du caisson et recula. Il attendait.

// a quoi ressemble donc cette femme ? hein ? hein ? ;-)
// Edit : un hommage au travail du Hémedéji
La peau mate, les yeux... fermés pour le moment mais foncés en réalité, les cheveux chatains longs fin et lisses, des traits agréables et proportionnés, une silhouette à formes justement dosée de femme qui pour un humain paraitrai belle.
Voici donc une jolie jeune femme que découvre la personne présente qui lui dépose un pack d'eau
C'est avec une voix pas encore tout a fait normalisée que je répond

Merci bien mon bon ami, je suis heureuse que l'on se comprenne. Etes vous humain ? comment vous appelez vous ? je m'appelle Axl.... Axl Brison. Ce n'est sans doute pas le moment de discuter de ça... mais finalement ça se trouve qu'il n'y aura jamais de meilleur moment car vous devez vous méfier et vous demander qui je suis, d'où je viens et quelles sont mes motivations. Je suis évidemment dans la même position que vous bien que étant à priori sans défences. La bienséance veut donc qu'en l'état de position défavorable je vous honore de mes prétentions.
Je suis donc Humaine membre active du clergé sidéral. Je suis en mission discrète dont je n'aurai connu la teneur qu'une fois sur place mais il semble que je n'y sois pas arrivée car votre... mutisme et l'absence du protocole règlementaire de réveil de stase me font penser que je suis bien ailleurs. Je n'ai pas d'intentions mauvaises et ne souhaite faire de mal à personne ni à quoi que ce soit. Comprennez vous ? ou préférez vous que j'utilise une langue spécifique ?


Forum Jump:


Users browsing this thread: 15 Guest(s)