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... de Viala
#51
Virik observa un moment la vaste caverne d'acier et de matériaux composites dont les parois se constellaient de givre luisant ... Il faudrait un peu de temps pour que la glace fonde alors que le contrôle environnemental de la station réchauffait l'atmosphère.

De Virik à passerelle, je demande l'autorisation d'aller faire un une reconnaissance sur la station. Monsieur Djal, serait-il possible de me transférer les codes me permettant d'accéder aux diverses zones de la station ?
#52
[Instantanément]
"Non. Nous ne sommes pas chez nous ici. Restez dans le hangar, vous éviterez des ennuis."
#53
[Djal]

Géant d'un million de kilomètres de haut penché au-dessus du plan de l'écliptique du système dans l'espace virtuel de simulation, Zx01 lança ses algorithmes de sondage et ses routines de traitement des signaux hypercordes. Il y avait une telle abondance de ces vibrations résonnant dans l'Espace et le Triche-Lumière autour de la balise gigacom que la tâche allait être ardue. Il allait falloir les échantillonner, les analyser et les filtrer avant de pouvoir identifier celles échangées par les deux Tracevides et leur navire gigogne. Zx01 se mit au travail...

[roll=Localiser le navire pirate]Trois jets sous Intelligence + Communication-TriD + MOD +3 (grâce au matériel et aux logiciels de pointe de la balise) contre une Difficulté de 5D.
Plus il y en aura de réussis, plus les données seront précises.[/roll]

[Virik]

L'atmosphère intérieure du hangar était composée de nitrogène, d'oxygène et de quelques traces de dioxyde de carbone, de vapeur d'eau et de gaz rares dans les proportions standard. La densité était d'un petit peu moins d'une atmosphère, et la température de 5° C et en augmentation.
"Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie."
(Troisième Loi de l'Architecte Clarke)
#54
Djal transmis en un dixième de clignement de cil les codes d'accès correspondant à la partie visiteur, au bloc médical de la station gigacom et aux ateliers de réparation.

"Prenez bien soin de Khrys et de Gurvan. Je tente d'identifier nos agresseurs."
"J’adorerais changer le monde, mais il ne veut pas me fournir son code source..."
#55
Virik répondit : Bien reçu.

A qui s’adressait ce message de bonne réception ? Sémirande et Dja reçurent la même unique réponse.

Toujours à l’abri dans le sas, un bras appuyé sur la porte, le front posé sur l’avant bras, scrutant du regard le hangar à la recherche du moindre mouvement, il contacta la salle des machines : messieurs, avez-vous besoin d’accéder aux ateliers de réparations et aux facilités techniques de la station ?
#56
[Djal]

Il y avait des moments où un subtil mélange de compétence, d'astuce, d'intuition et, pour faire bonne mesure, d'un peu de chance, permettait de réaliser des miracles. C'est ce qu'éprouva Monsieur Gorda au cours des quinze minutes de temps ralenti qui suivirent. Pour Djal, dont le cerveau était apparié aux systèmes télématiques de la balise gigacom et du Lilith, et dont les perceptions étaient amplifées et le temps de réaction raccourci comme s'il avait pris une overdose de speed, cette durée fut décuplée. Tel un harpiste doué, il pinçait les supercordes, écoutait leur échos résonner dans les grandes oreilles du relais hypercom, triait les milliers de transmissions de routine pour se concentrer sur celles de leurs agresseurs. Comme un sous-marinier de l'Antiquité utilisant un dispositif d'écholocalisation, il écoutait la musique des sphères, sondant un large volume d'Espace et de Triche-Lumière autour de leur position, repérant dans le bruit de fond et l'hyper-babillage les brèves salves de tachyons échangées par les pirates.

Et au bout de ce quart d'heure d'effort, le résultat de ses investigations s'afficha sur les moniteurs de la passerelle, avec un taux de probabilité supérieur à 90 %. Les deux Tracevides avaient franchi une poignée d'années-lumières puis s'étaient immobilisés, après s'être sans doute retranslatés en Espace newtonien et être passés en configuration batteries afin d'attendre leur vaisseau-gigogne. Ce dernier se trouvait à 39 AL de la position actuelle du Lilith, et il croisait à une vitesse de 6 EAL par heure.

Malgré ses efforts, Djal n'était néanmoins pas parvenu à casser le code de cryptage qui lui aurait permis d'obtenir le contenu en clair de leurs transmissions. Impossible donc de savoir qui ils étaient exactement, et encore moins de tenter la moindre intrusion dans leurs noyaux télématiques. Ils étaient de toutes façon trop loin pour établir la liaison haut-débit requise pour une telle opération : il fallait plus de 45 secondes aux signaux hyperondes pour couvrir la distance.

[Virik]

"Les fournitures suivantes permettraient d'améliorer la fiabilité des réparations en cours", déclara dans l'intercom l'un des panzanopèdes.

Ser Kiikti reçut sur son persoc une liste de composants et de pièces détachées, avec spécifications techniques et représentation holographique.
"Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie."
(Troisième Loi de l'Architecte Clarke)
#57
Passerelle ? Je demande l'autorisation de me rendre à bord de la balise, en zone technique pour collecter des pièces détachées à la demande de l'ingiéneurie.
#58
[Intercom]

On distingua une inspiration suivie d'un léger soupir avant que la voix de Sémirande ne s'élève :

"Autorisation accordée. Mais ne trainez pas en route..."
"Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie."
(Troisième Loi de l'Architecte Clarke)
#59
Virik appuya sur le bouton de commande de la porte extérieure qui glissa avec un chuintement.

Il sauta au bas du sas sans attendre que l’échelle se mette en place, se recevant avec souplesse. Il fit quelques pas prudents sur les plaques de givre qui commençaient déjà à se transformer. L’eau ruisselait déjà sur les parois, formant ça et là des flaques luisantes qui seraient bientôt bues par les matériaux composites avant d’être en fin de compte recyclés.

Il consulta la lecture des risques toxiques et bactériologiques de son armure de combat. Néant. La pression ? Acceptable et sans risque de décompression. Il jeta un dernier coup d’œil aux alentours avant de couper le champ de force. Il fut immédiatement saisi par le froid intense qui lui fit ébouriffer sa fourrure par reflexe. Il respira profondément laissant l’air glacé pénétrer dans ses poumons, appréciant au passage les odeurs qui flottaient dans l’atmosphère. Humidité, plastique, graisse … pas de trace d’odeur organique. Il souffla, produisant un panache de condensation.

Il rebrancha son armure et s’engagea en direction du sas menant au cœur de la station. Celui-ci était illuminé sur son pourtour de tubes luminescents blanc et il n’eut aucun mal à trouver le panneau de commande manuel. Il entra le code que lui avait transmis monsieur Djal et laissa le lourd vantail blindé s’effacer dans le sol, faisant tomber les plaques de glace qui s’y accrochaient encore.

Le long couloir circulaire qui s’ouvrait au-delà menait aux installations techniques, infirmerie et quartiers d’habitations en cas d’urgence. Leur cas faisait il partie de cette dernière catégorie ? Il était d'avis de répondre « oui » à cette question.

Il s’avança lentement, attentif à toute trace de passage récent … le couloir était coupé à mi-hauteur, sur la droite, par une vaste verrière blindée renforcée par un champ de force de classe V qui dévoilait le cœur de la balise.

Arrivé devant la porte conduisant aux réserves de pièces détachées il s’arrêta s’accordant quelques instants pour observer le spectacle qui s’offrait à lui.

En contrebas, au sein de son berceau de force, flottait un gigantesque diamant artificiel luisant de mille feux dans l’obscurité relative. Sa surface était parcouru d’étincelles qui le nimbait de lucioles, d’arcs luminescents, de flashs éphémères … le cristal tournait lentement sur lui-même, jetant ses lueurs autour de lui, comme animé d’une vie propre. Chaque lueur était un message, un signal. Mots d’amours, cours boursiers, secrets petits et grands se côtoyaient ici. Brefs instants, futiles, inutiles, déjà passés, mais si importants pour ceux qui le recevaient ou l’envoyaient.

Il passa un long moment ainsi, contemplatif.

Mais le devoir l’appelait, ne lui laissant pas de répit, telle une laisse tenue par maître par trop pressé.

Il pivota sur lui-même et entra dans la réserve, appelant la liste de matériel que lui avait réclamé les mécaniciens.
#60
Hemmedéji Wrote:Impossible donc de savoir qui ils étaient exactement, et encore moins de tenter la moindre intrusion dans leurs noyaux télématiques. Ils étaient de toutes façon trop loin pour établir la liaison haut débit requise pour une telle opération
oO(dommage...)

Mais il n'était pas trop éloigné pour balancer en vrac quelques spores numériques, troyens et autre petites bestioles digitales... Advienne que pourra...

Puis Djal lâcha l'affaire… Il avait d’autres préoccupations, redescendit parmi les hommes et se désangla. Il prit connaissance des bilans médicaux de Khrys et Gurvan... "Je vais à l'infirmerie..."

Djal se dirigea vers la clinique du bord. Elle était située devant ses quartiers. Dès son entrer, il se rendit au chevet de Gurvan et de Khrys…

« Ben les gars, z’êtes pas tout frais, tout frais !… Enfin, tout va bien maintenant… On est à l’abri dans le relais Gigacom… ». Il leur sourit et, si tenté qu’ils étaient éveillé, il leur fit un petit coucou de la main…

Utilisant la commande vocale, il demanda ensuite un topo. S'asseyant devant la console d'assistance thérapeutique il vérifia et ajusta les bio-réglages et compléta, si nécessaires, les protocoles de soins...

oO(un peu de si, un peu de ça… et pis encore un chouilla de si… miam, miam, le super cocktail revitalisant…)

Djal déballa un SpaceGum et lut la blagounette à haut voix :

« Deux mercenaires Kharias veulent s'évader d'un camps de prisonnier Malachite. Ils dressent un plan infaible : si le portail est haut, on passe en dessous. S'il est bas on passe par dessus. A la nuit tombée, l'un d'eux va voir puis revient :
- Désolé frère de ruche mais on ne peut pas s'évader : il n'y a pas de portail ! »
"J’adorerais changer le monde, mais il ne veut pas me fournir son code source..."


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