2012-08-22, 07:13 PM
Virik était à portée de ses longues oreilles mobiles de la conversation que le présicommandant Khrys avait avec madame Sémirande. Il écouta en silence, attentif.
Il était soulagé de savoir que madame Sémirande n’avait pas été enlevé, vendue en pièce détachée, contrainte contre sa volonté par un tiers inconnu. Tout comme Khrys il était aussi un peu surpris et intrigué par la cargaison spéciale, visiblement convoyé par un tiers.
Il coucha les oreilles et ébouriffa sa crinière en un haussement d’épaule propre à sa race.
Il jeta un coup d’œil au vendeur qui attendait que ses futurs clients se décident. Khrys et Cuperno étaient en bonnes mains et … il brulait de savoir de quoi il s’agissait.
J’y vais. Dit-il à mi-voix. Il reprit un peu plus fort : Je ne vous suis d’aucune utilité ici. Transmettez-moi le point de rendez-vous et je prendrai en charge la marchandise avec votre autorisation. Il attendit que Khrys lui envoie les informations et ajouta : Mon communico reste ouvert, en cas de besoin hélez moi.
// J’assume que ça se passe ainsi, mais je ferai un rewind en cas de besoin.
Il rejoignit son hélimob, toujours sous la garde du vigile Karia. Par acquis de conscience il fit le tour de son véhicule.
°oO(Souviens-toi vairon, toute personne peut être achetée, toute fidélité détournée, tout serment renié. C’est une question de prix, de contrainte et de choix. Et toi quel est ton prix ?)
Satisfait il mit le contact, attendant que le moteur chauffe. Madame Sémirande ? Je suis en route. Je m’occupe des marchandises et des formalités légales. Virik, over. L’attente n’avait durée que quelques secondes, il entra les coordonnées et laissa le soin à l’infopilote le choix du plan de vol. Ce n’était pas loin, dans la zone des docks, un entrepôt de location … une zone en plein air, si on pouvait appeler ainsi l’atmosphère de cette planète froide et inhospitalière.
Avec un vrombissement a peine audible, moteur au minima, sa moto se glissa dans le trafic, s’éloignant de la zone commercial commerciale.
Il arriva à un sas énergétique pour véhicules volants, s’ouvrant dans la paroi du dôme. Il attendit quelques instants que le logiciel de régulation lui accord un passage entre deux lourds conteneurs automatisés, chargé de minerai semi-raffiné. C’était un flux quasi continu qui se déversait là, une plaie ouverte, arrachant les richesses de cette planète, la vidant des substances précieuses aux yeux à la courte vue des actionnaires des conglomérats Agrippins.
Enfin il fut autorisé à passer … son cockpit se couvrit d’avertissements indiquant qu’il rentrait dans une zone nécessitant pour les oxy-respirants le port d’une combinaison et d’un respirateur. En bas de ces avertissements, une poignée de publicités se disputaient son attention, lui promettant des filtres longue durées et des combinaisons a prix cassées. La traversée faite son hélimob le dirigea vers le hangar. Une minute avant arrivée.
Son engin quitta la file des conteneurs, faisant un large crochet autour d’une montagne industrielle dont les tubes, les tubulures, de prises d’airs et convertisseurs accrochaient les nuages. Un titan tombé, mort depuis longtemps, dont les os composites étaient rongés par l’atmosphère légèrement acide années après années. Un des complexes d'atmosphérisation dont l’abandon marquait la trahison de la promesse de vie que l’on avait faite à cette planète.
Il s’approchait de son point d’arrivée, lorsqu’une bruine glacée commença à tomber, une pluie grise sale, chargée de poussière, qui hésitait visiblement entre l’état liquide et ce qui n’était pas encore de la neige. Les logiciels et détecteurs de l’hélimob percèrent sans peine ce rideau de crasse, reconstituant une image virtuelle sur la projection holographique du cockpit en goutte d’eau.
Les détails infimes apparurent avec force détail révélant l’entrepôt, sa porte ouverte entachée de coulures de rouilles comme autant de trainées de vieux sang, le véhicule lourd porteur qui attendait à l’abri.
Il cercla avant de se poser, observant le lieu, cherchant toute trace d’embuscade, observant le périmètre, s’imprégnait des lieux où il pourrait se réfugier, ses chemins de replis et les particularités du terrain si d’aventure la rencontre se passait mal.
Alors que son véhicule se dirigeait vers l’intérieur de l’entrepôt il se concentra sur ses sensations intérieures, ouvrant son troisième œil interne, celui qui observait d’invisible.
// bref, un petit coup de sens du danger.
Il laissa tourner le moteur et descendit, veillant à laisser l’hélimob en opposition entre lui et le véhicule. Il leva la tête au dessus de la carrosserie de sa moto, cherchant du regard la personne qu’il était censé retrouver ici.
Dehors la pluie tombait maintenant en un rideau d’eau sale qui gelait en arrivant au sol, un rideau de noirceur que l’éclairage trop blanc et chiche de l’intérieur de l’entrepôt ne parvenait pas à percer.
// … et maintenant c’est à Bank.
Il était soulagé de savoir que madame Sémirande n’avait pas été enlevé, vendue en pièce détachée, contrainte contre sa volonté par un tiers inconnu. Tout comme Khrys il était aussi un peu surpris et intrigué par la cargaison spéciale, visiblement convoyé par un tiers.
Il coucha les oreilles et ébouriffa sa crinière en un haussement d’épaule propre à sa race.
Il jeta un coup d’œil au vendeur qui attendait que ses futurs clients se décident. Khrys et Cuperno étaient en bonnes mains et … il brulait de savoir de quoi il s’agissait.
J’y vais. Dit-il à mi-voix. Il reprit un peu plus fort : Je ne vous suis d’aucune utilité ici. Transmettez-moi le point de rendez-vous et je prendrai en charge la marchandise avec votre autorisation. Il attendit que Khrys lui envoie les informations et ajouta : Mon communico reste ouvert, en cas de besoin hélez moi.
// J’assume que ça se passe ainsi, mais je ferai un rewind en cas de besoin.
Il rejoignit son hélimob, toujours sous la garde du vigile Karia. Par acquis de conscience il fit le tour de son véhicule.
°oO(Souviens-toi vairon, toute personne peut être achetée, toute fidélité détournée, tout serment renié. C’est une question de prix, de contrainte et de choix. Et toi quel est ton prix ?)
Satisfait il mit le contact, attendant que le moteur chauffe. Madame Sémirande ? Je suis en route. Je m’occupe des marchandises et des formalités légales. Virik, over. L’attente n’avait durée que quelques secondes, il entra les coordonnées et laissa le soin à l’infopilote le choix du plan de vol. Ce n’était pas loin, dans la zone des docks, un entrepôt de location … une zone en plein air, si on pouvait appeler ainsi l’atmosphère de cette planète froide et inhospitalière.
Avec un vrombissement a peine audible, moteur au minima, sa moto se glissa dans le trafic, s’éloignant de la zone commercial commerciale.
Il arriva à un sas énergétique pour véhicules volants, s’ouvrant dans la paroi du dôme. Il attendit quelques instants que le logiciel de régulation lui accord un passage entre deux lourds conteneurs automatisés, chargé de minerai semi-raffiné. C’était un flux quasi continu qui se déversait là, une plaie ouverte, arrachant les richesses de cette planète, la vidant des substances précieuses aux yeux à la courte vue des actionnaires des conglomérats Agrippins.
Enfin il fut autorisé à passer … son cockpit se couvrit d’avertissements indiquant qu’il rentrait dans une zone nécessitant pour les oxy-respirants le port d’une combinaison et d’un respirateur. En bas de ces avertissements, une poignée de publicités se disputaient son attention, lui promettant des filtres longue durées et des combinaisons a prix cassées. La traversée faite son hélimob le dirigea vers le hangar. Une minute avant arrivée.
Son engin quitta la file des conteneurs, faisant un large crochet autour d’une montagne industrielle dont les tubes, les tubulures, de prises d’airs et convertisseurs accrochaient les nuages. Un titan tombé, mort depuis longtemps, dont les os composites étaient rongés par l’atmosphère légèrement acide années après années. Un des complexes d'atmosphérisation dont l’abandon marquait la trahison de la promesse de vie que l’on avait faite à cette planète.
Il s’approchait de son point d’arrivée, lorsqu’une bruine glacée commença à tomber, une pluie grise sale, chargée de poussière, qui hésitait visiblement entre l’état liquide et ce qui n’était pas encore de la neige. Les logiciels et détecteurs de l’hélimob percèrent sans peine ce rideau de crasse, reconstituant une image virtuelle sur la projection holographique du cockpit en goutte d’eau.
Les détails infimes apparurent avec force détail révélant l’entrepôt, sa porte ouverte entachée de coulures de rouilles comme autant de trainées de vieux sang, le véhicule lourd porteur qui attendait à l’abri.
Il cercla avant de se poser, observant le lieu, cherchant toute trace d’embuscade, observant le périmètre, s’imprégnait des lieux où il pourrait se réfugier, ses chemins de replis et les particularités du terrain si d’aventure la rencontre se passait mal.
Alors que son véhicule se dirigeait vers l’intérieur de l’entrepôt il se concentra sur ses sensations intérieures, ouvrant son troisième œil interne, celui qui observait d’invisible.
// bref, un petit coup de sens du danger.
Il laissa tourner le moteur et descendit, veillant à laisser l’hélimob en opposition entre lui et le véhicule. Il leva la tête au dessus de la carrosserie de sa moto, cherchant du regard la personne qu’il était censé retrouver ici.
Dehors la pluie tombait maintenant en un rideau d’eau sale qui gelait en arrivant au sol, un rideau de noirceur que l’éclairage trop blanc et chiche de l’intérieur de l’entrepôt ne parvenait pas à percer.
// … et maintenant c’est à Bank.