Matin du deuxième jour.

[MJ]

Une fois tout le monde à bord, elle se tourne vers le nouvel arrivé, le scrute de son regard très mobile. Tout y passe : sa corpulence, son visage, son port, sa mise, ses armes ... Le tout doit durer deux secondes. Elle plante enfin ses yeux noirs droit dans les yeux de l'autre :
"Je vous remercie de votre intervention. Dire que vous avez bien aidé Khrys et Deltar frise l'euphémisme. Vous avez du courage monsieur ... Monsieur ? "

Il est bien discret tout à coup notre beau mousquetaire... :?

[MJ]

Avant de grimper en haut de l'immeuble ayant servi de piste d'atterrissage pour la bulle pilotée par Arcus, Delatr, fidèle à ses habitudes professionnelles, ne peut s'empêcher d'attraper les passants bavards par la manche pour les questionner.

Un peu surpris, le couple ne souhaite visiblement pas en dire trop à quelqu'un qu'ils distinguent mal, dans la confusion de la scène précédente, des terroristes ou de la police. Les seuls mots qu'il réussit à leur arracher sont :
"Bah, vous savez bien, quoi, les histoires politiques, tout ça..."

Mouais, curieux et insatisfait, Deltar, grimpé à bord, s'assied à l'écart, le plus loin possible de la famille Malachite.

[Guest]

(pendant le retour en bulle je fais part a mes compagnon de l'histoire concernant l'entité memory, je reste discret quant aux malachites, c'est a dire que je parle doucement au personne a coté de moi et les autre sont prevenu par message sur leurs minicom)

[deltar kirlek]

c'etait moi avec un probleme de connexion, je me suis inscrit et quand j'envoie le message hop je suis non loggé bizarre
(pendant le retour en bulle je fais part a mes compagnon de l'histoire concernant l'entité memory, je reste discret quant aux malachites, c'est a dire que je parle doucement au personne a coté de moi et les autre sont prevenu par message sur leurs minicom)

[Guest]

A la Malachite : « Mo… *après une demi seconde de réflexion, il se reprend* Madame, je vous en prie… Je n’ai fait que mon… que ce que je pensais être mon devoir. »

*Il jette un regard désolé à la jeune fille tandis que la police syndicale la met en état d’arrestation mais se fend cependant d‘une révérence lorsque la Malachite a fini ses démonstrations émotives… Ne sachant trop comment réagir, il laisse l‘homme au costume (presque) aussi beau que le sien répondre aux questions de ce qu‘il nommerait probablement des "gens d‘arme" et pénètre à la suite des autres dans la bulle (ce n‘est pas comme s‘il avait vraiment le choix à moins qu‘il ne décide de se ronger l‘épaule pour partir en courant, la Malachite semblant ne pas vouloir lui rendre son bras gauche sauf sous la menace d‘une arme… et encore !).*

Maintenant que vous avez l’occasion de l’observer de plus près, l’étranger a l’air d’être au milieu de la vingtaine d’année standard. Approchant probablement les deux mètres de haut, ses vêtements amples dissimulaient jusque là une musculature athlétique, sans pour autant pouvoir rivaliser avec celle d’un de ces fanas d’anabolisants, de levage de poids et/ou de chirurgie structurelle.
Son teint blanc et ses cheveux châtains attachés en catogan semblent tout comme ses vêtements sortir d’un autre temps tandis que ses yeux verts vont et viennent sur tout ce qui l’entoure comme si c’était la première fois qu’il le voyait…
Debout, il se tient toujours droit comme un I, les mains croisés dans son dos, sauf quand il parle, où celles-ci se mettent à tourbillonner en divers effets de manches complexes, peut-être inconscients.
Lorsqu’il se déplace, sa démarche est assurée, mais légèrement sinueuse et ses jambes plus arquées que nécessaire. Lorsqu’il avance sur une surface instable (véhicule sans compensateur de gravité, etc), il semble plus à l’aise que la plupart des gens.
Quant à ses armes, elle sont en adéquation avec le personnage : deux lames aux gardes finement ouvragées et de tailles différentes attendent sagement rangées dans leurs fourreaux, eux même attachés de part et d’autre d’un baudrier de cuir… Il vous semble également que la forme dépassant d’une autre ceinture de cuir passée en travers de son torse est la crosse en bois d’un antique pistolet à poudre noire, dont les plus attentifs d‘entre vous auront reconnu la senteur de poudre à canon rustique si caractéristique.
Il transporte également sur son dos un sac de toile fermé par un cordon en resserrant l’unique extrémité.

A Semirande : « Vous vous moquez madame… Je suis fort peiné de m’être ainsi donné en spectacle… "Force sans discernement est ruine de l’âme" ainsi que disent les anciens : onc ne saurait point m‘accorder mérite pour un acte si indélicat… Cependant vous me voyez fort aise d’avoir pu vous être d’une quelconque aide, cependant m’est avis que votre homme de lame aurait certainement pu maîtriser la situation à lui seul.
Mais pardonnez ma grossièreté madame, je me plains tel le dernier des fâcheux et manque à la plus élémentaire courtoisie : Marco Mac Silbert, enchanté de faire votre connaissance. »

*La bulle lui en laissant la place, il esquisse à nouveau une révérence et dans le même geste, tend la main en direction de celle de la Navyborg, mais arrête son geste, hésite et finalement se contente de plaquer son bras contre son propre torse avant de se rasseoir.*

« Je vous remercie également de m’offrir ainsi transport dans votre véhicule… M’est avis que je m’étais égaré à la sortie de "l‘astre-port". Si je ne craignais d’abuser de votre bonté, pourrais-je vous demander de me recommander une hostellerie où passer la nuit ? J’avoue, à ma grande honte, fort mal connaître votre planète, ainsi que ses us et coutumes…»

[EDIT : clarification]

[Semirande]

[Semi a une seconde d'hésitation. Elle regarde le jeune homme, jete un regard en coin à la Malachite, puis se décide]

"Il ne saurait en être question. Vous passerez la journée et la nuit prochaine en temps qu'invité de la TSA, et mon patr... mon maître, l'Honorable Petrus Alcaline vous remerciera comme il convient.

Tot tot tot .... pas de protestation, j'insiste.

Mais vous avez l'air, et ne prenez pas ceci pour de la discourtoisie, vous avez l'air donc étranger parmis les étrangers sur ce monde hautement techn... sur ce moinde très mécanisé. Quelle est votre histoire ? De quel monde venez-vous donc ? Tenez, asseyez-vous. Si, si, sur ce fauteuil. Désirez-vous un café ?

[Khrys]

(le langage quelque peu archaique du hero de ce jour charme l'oreille de Khrys, amateur d'antiquités. Mais trop occupé par le duel verbal de la malachite, il ne peut que participer à la discution que d'un oeil, ou d'un leger sourire...)

Oui, madame, les gens d'ici sont peu respectueux de votre rang car il s n'ont pas la chance de vous connaitre :roll: ..
[...] (je vous epargne le genre de fadaise technique du diplomate)
... Et c'est une chance pour TSA d'avoir pour hote une famille si honorable que la votre. Cela nous fera surement une bonne publicité.

(Je me sacrifie pour vous permettre de faire connaissance...)

[Semirande]

[Mode Troll/on]
[Une grande lumière apparaît]
Ceci te sera compté à l'heure dernière, mon fils ...
:lol:
[Mode Troll/off]

[MJ]

Arrachée aux turbulences du souk par une fameuse accélération, la bulle de la TSA survolle à nouveau l'agglomération d'Emporion Magna, direction la région syndicale d'Avant-poste.

Par contraste, l'intérieur de la bulle apparaît comme un véritable havre de paix : Arcus est concentré sur les commandes ; Marco Mac Silbert ne trouve pas de cordes pour se suspendre au plafond et donc se contente de regarder, les yeux ronds, le paysage qui défile à vive allure ; la famille Malachite se remet de ses émotions en se reposant : le jeune Milo s'est même endormi sur les genoux de sa Môman (ce qui n'est pas dommage, pense Khrys qui surveille tout cela d'un oeil inquiet...).

Deltar et Sémirande profitent de ce calme pour revenir sur l'évènement du souk et notamment sur le contexte politique troublé sur Terra Formata et sur la mystérieuse Entité Memory.

Pour ultra-résumer la situation [désolé, tout cela devrait être plus détaillé et se trouver sur le site mais là je suis over-deborded, promis dans pas trop longtemps, je mettrai en ligne une carte du secteur et ce genre de choses :oops: ] :

- le système politique de Terra Formata n'est pas démocratique : le pouvoir est aux mains des actionnaires du Syndic qui regroupe toutes les personnes morales ayant financé, en dehors du cadre impérial traditionnel, la terraformation de la planète. Vu l'ampleur des sommes en jeu et la durée des travaux, il s'agit de grands acteurs institutionnels, principalement les Guildes, qui ont trouvé là un intéressant champ d'expériences de leur capacité d'autonomie ; on trouve aussi dans le Syndic, de très grands groupes privés (notamment touristiques) et quelques groupes politiques ou ethniques aux ambitions plus tortueuses mais qui tous, apprécient de posséder un pouvoir sans partage sur leur "enclave" (région qu'ils administrent directement)

- la population de Terra Formata se développant, n'étant plus forcément et automatiquement liée aux groupes composant le Syndic, certains habitants (très minoritaires d'après les bases de données) réclament une réforme du système politique afin de supprimer les pouvoirs des membres du Syndic et de lui substituer un système démocratique libéral plus classique avec vote, droit d'occuper des fonctions décisionnelles par les citoyens...

- l'Entité Mémory ne semble, contrairement aux dires des passants, n'avoir qu'un lointain rapport avec les intrigues politiques de Terra Formata ; les bases de données ne sont pas très claires et se contredisent volontiers : certaines pensent qu'il s'agit d'une organisation informelle de citoyens, d'autres évoquent l'idée d'une Intelligence Artificielle consciente, d'autres, encore plus farfelus, évoquent une personne physique très, très âgée ayant vécu la totalité des opérations de terraformation... Cette "entité" semble s'exprimer régulièrement dans des communiqués ou happenings destinés à l'ensemble des citoyens ; plus que réellement politique, ses engagements sembent être d'ordre éthique et/ou écologique.

[Guest]

« Madame, je ne sais comment vous remercier, vraiment… Je suis votre obligé ainsi que celui de votre maistre.

Que non point madame, ne craignez point de m’offenser, et au contraire permettez moi de vous complimenter pour votre grande maîtrise du langage courtois. Je viens d’un monde qui a été récemment découvert par l’Empire… Étant fort friand des détails techniques régissant les mouvements des machines couramment usités par les peuples de tout le cosmos, adonc n’aurait point pu en étudier sur la terre de mes ancêtres… Le peuple de notre astre a reçu il y a peu la permission d’utiliser les transports spatiaux et, n’ayant ni famille ni attache d’aucune sorte, j’ai donc décidé de partir à l’aventure… »