2010-09-20, 11:14 AM
Les larges portes s’ouvrirent dans un chuintement pneumatique. Devant eux s’étendait une vaste galerie courbée d’une soixantaine de mètres dont le mur leur faisant face était une baie qui courait tout le long de la galerie.
Cette baie s’ouvrait sur un paysage sombre, plongé dans l’obscurité, où quatre tours aux fenêtres éclairées brillaient de milles feux. Les fondations des tours qu’ils avaient vu en surface s’étendaient jusqu’ici, au sein d’une vaste grotte sous-terraine dont le centre était occupé en totalité par un lac d’eau salé. Ses eaux noires, miroir d’obsidienne, brillaient doucement sous les lumières des tours.
La galerie était le théâtre d’une activité frénétique : il y avait là une vingtaine d’étudiants, deux formecs de locations et quelques logimecs de services technique de l’université occupés à des taches non seulement bruyantes, mais aussi salissante.
Cette dernière réflexion leur vint quand il virent un des formecs déverser à l’aide d’une pelle antigrav industrielle plusieurs tonnes de terre meuble dans un arboretum se situant en bout de galerie, manquant d’enterrer trois étudiants occupés à replanter des plantes visiblement d’origine étrangère.
Les faux plafonds étaient ouverts, des faisceaux de câbles, de fibres, pendaient pendant que d’autres jeunes, debout sur des petites plateformes portes outils, leur tête disparaissant dans les trappes techniques s’engueulaient vertement concernant la remise sous tension du circuit primaire.
A intervalle régulier des vitrines, pour l’instant vides, avaient été disposées. D’autres élèves étaient en train de régler l’éclairage et de s’assurer que les panneaux descriptifs dans les trois langues officielles de la république, en sus du galactique, étaient bien en place. Ils manquèrent d’être bousculé par une étudiante qui poussait devant elle une plateforme antigrav chargée de pad de communication : Attention, attention, chaud devant : faut que je remonte ça à la section com : ils se sont gourés dans les dates … Elle disparu avec le monte charge, les abandonnant dans le pandémonium estudiantin.
Le docteur Leblun les guida en direction d’une table de travail mobile installée dans un coin, croulant sous les tablettes en attente. Pendant le court chemin il s’arreta deux fois pour répondre à des questions d’universitaires visiblement au bord de la crise de nerf. Il réquisitionna quelques tabourets, une caisse qu’il prit pour lui même afin de laisser son fauteuil à son généreux mécène …
Vous voyez, c’est un peu tendu là, mais nous touchons à la fin. Dans deux heures, trois au maximum, nous rangeons, nettoyons et je renvoie tout le monde chez lui pour qu’ils fassent un brin de toilette avant l’inauguration et la conférence d’ouverture. Enfin si je survis jusque là … Vous avez bien reçu votre invitation monsieur ?
Jilm Baser qui regardait avec inquiétude un étudiant en train de tenter de régler avec une pince de force le débit d’une fontaine reproduisant une petite cascade, répondit :
… Oui ? Oui, bien entendu. Merci. Peut-être pourriez-vous m’en faire parvenir quelques unes supplémentaires ? Pour ces personnes ? Il se retourna vers l’équipage du Méphisto. Si vous êtes intéressé bien entendu …
Cette baie s’ouvrait sur un paysage sombre, plongé dans l’obscurité, où quatre tours aux fenêtres éclairées brillaient de milles feux. Les fondations des tours qu’ils avaient vu en surface s’étendaient jusqu’ici, au sein d’une vaste grotte sous-terraine dont le centre était occupé en totalité par un lac d’eau salé. Ses eaux noires, miroir d’obsidienne, brillaient doucement sous les lumières des tours.
La galerie était le théâtre d’une activité frénétique : il y avait là une vingtaine d’étudiants, deux formecs de locations et quelques logimecs de services technique de l’université occupés à des taches non seulement bruyantes, mais aussi salissante.
Cette dernière réflexion leur vint quand il virent un des formecs déverser à l’aide d’une pelle antigrav industrielle plusieurs tonnes de terre meuble dans un arboretum se situant en bout de galerie, manquant d’enterrer trois étudiants occupés à replanter des plantes visiblement d’origine étrangère.
Les faux plafonds étaient ouverts, des faisceaux de câbles, de fibres, pendaient pendant que d’autres jeunes, debout sur des petites plateformes portes outils, leur tête disparaissant dans les trappes techniques s’engueulaient vertement concernant la remise sous tension du circuit primaire.
A intervalle régulier des vitrines, pour l’instant vides, avaient été disposées. D’autres élèves étaient en train de régler l’éclairage et de s’assurer que les panneaux descriptifs dans les trois langues officielles de la république, en sus du galactique, étaient bien en place. Ils manquèrent d’être bousculé par une étudiante qui poussait devant elle une plateforme antigrav chargée de pad de communication : Attention, attention, chaud devant : faut que je remonte ça à la section com : ils se sont gourés dans les dates … Elle disparu avec le monte charge, les abandonnant dans le pandémonium estudiantin.
Le docteur Leblun les guida en direction d’une table de travail mobile installée dans un coin, croulant sous les tablettes en attente. Pendant le court chemin il s’arreta deux fois pour répondre à des questions d’universitaires visiblement au bord de la crise de nerf. Il réquisitionna quelques tabourets, une caisse qu’il prit pour lui même afin de laisser son fauteuil à son généreux mécène …
Vous voyez, c’est un peu tendu là, mais nous touchons à la fin. Dans deux heures, trois au maximum, nous rangeons, nettoyons et je renvoie tout le monde chez lui pour qu’ils fassent un brin de toilette avant l’inauguration et la conférence d’ouverture. Enfin si je survis jusque là … Vous avez bien reçu votre invitation monsieur ?
Jilm Baser qui regardait avec inquiétude un étudiant en train de tenter de régler avec une pince de force le débit d’une fontaine reproduisant une petite cascade, répondit :
… Oui ? Oui, bien entendu. Merci. Peut-être pourriez-vous m’en faire parvenir quelques unes supplémentaires ? Pour ces personnes ? Il se retourna vers l’équipage du Méphisto. Si vous êtes intéressé bien entendu …