2008-08-24, 01:07 PM
Message de Sémirande
[Satu 6 quinte 503 - 20ème heure et 12 minutes]
[Allons-y]
Les "Last Chance" s'étaient dégonflés, et on voyait maintenant le véhicule dans son intégralité. Il s'était gauchi lors de l'impact, à cause du manque d'énergie, vraisemblablement coupée par les tirs.
Daykard
Rapidement mais prudemment, le détective s'approcha de l'engin. Un drôle d'odeur de brulé en émanait, malgré la pluie battante et rendue acre par la présence même de celle-ci. La bulle d'Aristide était manifestement séparée en deux par une cloison située juste après la grande verrière avant. On pouvait accéder à la partie arrière par une porte, dont l'ouverture d'urgence avait été activée et qui avait été éjectée à trois mètres.
Une idée le frappa soudain. Il regarda son com, afin de localiser le mouchard qu'il avait collé sur un des sbires d'Aristide. Il était là, à quelques mètres ... Immobile.
Daykard choisit l'avant. Il s'approcha, à couvert, se colla à la paroi déformée, prêt à bondir par la verrière inexistante. C'est alors qu'il y eut un tir de laser. Un seul. Et, curieusement, aucun trait de lumière cohérente n'était venu vers lui. Intrigué plus qu'effrayé, il agita un bout du tissus fin du Last Chance devant l'ouverture béante.
Rien :!: Si.
Encore une odeur. Une abominable odeur. De chair brûlée, et qui était très récente. "Oh, et puis merde ..." Rapidement, il se coula dans la bulle, se faisant le plus petit possible. Il regrettait vraiment de n'avoir pas d'IRUV, quand un peu de lumière revint, une lueur fantomatique, mais qui permettait au moins d'y voir. Les systèmes d'autoréparation avaient réussi à remettre au moins cela en marche.
A ses pieds gisait le cadavre du type à face de fouine à qui il avait envoyé le moustique. A deux mètres de lui, un autre corps : celui du type qui lui avait vrillé le crâne, trente minutes plus tôt. Il venait manifestement de se tirer un coup de laser dans la tête. Tout son visage était carbonisé, mais on le reconnaissait encore, et cette face noirâtre rappela quelque chose au détective.
C'est alors que quelque chose bougea sur le siège de pilotage. Une silhouette se leva, sans autre arme qu'un couteau.
"Daykard, oh, Daykard ..."
Monsieur Aristide s'était mis debout, face à Daykard. Il était nu, plus nu qu'on ne pouvait l'être. Une partie de sa peau avait disparue. La pluie qui tombait dans la bulle fumait en touchant son corps, et, pour une obscure raison, cela semblait le soulager. Devant le détective, il prit son couteau et racla une autre partie de lui-même. "Mon petit Daykard, Faites-le, s'il vous plait. Je n'ai pas le courage de le faire, moi. Faites-le pour moi ..."
Que fait Daykard :?: :?
Sandaahr
Monsieur Fénilara choisit l'arrière. Oh, pas par hasard, mais parce qu'il lui sembla entendre un gémissement. Il entra, prudemment. Lui non plus n'avait pas d'IRUV, et comme le détective le regretta amèrement.
Il n'entendit pas le coup de laser, à cause de la pluie qui tambourinait bruyamment sur la coque "L'insonorisation active a dégagé." pensa-t-il. L'eau n'entrait pas ici, le compartiment étant fermé. Par contre, il pouvait sentir la chaleur qui émanait de l'arrière. "Mais qu'est-ce qu'ils foutent ?" se demanda-t-il, pensant aux appels qu'il avait lancé.
La lumière revint, pour lui aussi.
Les trois Lopals étaient enfermés dans leur cage, heureusement. Contre la cloison arrière, une jeune femme était attachée par le cou au moyen d'une jolie chaine dorée. Un phantasme à la con sans doute. C'était une créature qui avait tous les attributs de la féminité, mais dont il émanait une étrangeté indéfinissable, pas seulement due à ses oreilles de lapin, sa peau d'un joli vert pastel ou sa gestuelle sinueuse ...
Elle feulait, tentant de s'éloigner de la cloison brûlante. Sandaahr calcula rapidement la quantité d'énergie contenue dans une décharge de blaster, la multiplia par quatre, évalua la dissipation, tint compte de l'écran que présentait la paroi qui séparait la créature du bloc moteur ainsi que du refroidissement dû à la pluie, et en arriva à la conclusion qu'elle risquait bien de rôtir.
Mais quand il s'approcha pour tenter de la délivrer, elle tenta de le griffer, en laissant échapper un "Iaaaaaaarh !" sauvage.
Que fait Sandaahr :?:
[Satu 6 quinte 503 - 20ème heure et 12 minutes]
[Allons-y]
Les "Last Chance" s'étaient dégonflés, et on voyait maintenant le véhicule dans son intégralité. Il s'était gauchi lors de l'impact, à cause du manque d'énergie, vraisemblablement coupée par les tirs.
Daykard
Rapidement mais prudemment, le détective s'approcha de l'engin. Un drôle d'odeur de brulé en émanait, malgré la pluie battante et rendue acre par la présence même de celle-ci. La bulle d'Aristide était manifestement séparée en deux par une cloison située juste après la grande verrière avant. On pouvait accéder à la partie arrière par une porte, dont l'ouverture d'urgence avait été activée et qui avait été éjectée à trois mètres.
Une idée le frappa soudain. Il regarda son com, afin de localiser le mouchard qu'il avait collé sur un des sbires d'Aristide. Il était là, à quelques mètres ... Immobile.
Daykard choisit l'avant. Il s'approcha, à couvert, se colla à la paroi déformée, prêt à bondir par la verrière inexistante. C'est alors qu'il y eut un tir de laser. Un seul. Et, curieusement, aucun trait de lumière cohérente n'était venu vers lui. Intrigué plus qu'effrayé, il agita un bout du tissus fin du Last Chance devant l'ouverture béante.
Rien :!: Si.
Encore une odeur. Une abominable odeur. De chair brûlée, et qui était très récente. "Oh, et puis merde ..." Rapidement, il se coula dans la bulle, se faisant le plus petit possible. Il regrettait vraiment de n'avoir pas d'IRUV, quand un peu de lumière revint, une lueur fantomatique, mais qui permettait au moins d'y voir. Les systèmes d'autoréparation avaient réussi à remettre au moins cela en marche.
A ses pieds gisait le cadavre du type à face de fouine à qui il avait envoyé le moustique. A deux mètres de lui, un autre corps : celui du type qui lui avait vrillé le crâne, trente minutes plus tôt. Il venait manifestement de se tirer un coup de laser dans la tête. Tout son visage était carbonisé, mais on le reconnaissait encore, et cette face noirâtre rappela quelque chose au détective.
C'est alors que quelque chose bougea sur le siège de pilotage. Une silhouette se leva, sans autre arme qu'un couteau.
"Daykard, oh, Daykard ..."
Monsieur Aristide s'était mis debout, face à Daykard. Il était nu, plus nu qu'on ne pouvait l'être. Une partie de sa peau avait disparue. La pluie qui tombait dans la bulle fumait en touchant son corps, et, pour une obscure raison, cela semblait le soulager. Devant le détective, il prit son couteau et racla une autre partie de lui-même. "Mon petit Daykard, Faites-le, s'il vous plait. Je n'ai pas le courage de le faire, moi. Faites-le pour moi ..."
Que fait Daykard :?: :?
Sandaahr
Monsieur Fénilara choisit l'arrière. Oh, pas par hasard, mais parce qu'il lui sembla entendre un gémissement. Il entra, prudemment. Lui non plus n'avait pas d'IRUV, et comme le détective le regretta amèrement.
Il n'entendit pas le coup de laser, à cause de la pluie qui tambourinait bruyamment sur la coque "L'insonorisation active a dégagé." pensa-t-il. L'eau n'entrait pas ici, le compartiment étant fermé. Par contre, il pouvait sentir la chaleur qui émanait de l'arrière. "Mais qu'est-ce qu'ils foutent ?" se demanda-t-il, pensant aux appels qu'il avait lancé.
La lumière revint, pour lui aussi.
Les trois Lopals étaient enfermés dans leur cage, heureusement. Contre la cloison arrière, une jeune femme était attachée par le cou au moyen d'une jolie chaine dorée. Un phantasme à la con sans doute. C'était une créature qui avait tous les attributs de la féminité, mais dont il émanait une étrangeté indéfinissable, pas seulement due à ses oreilles de lapin, sa peau d'un joli vert pastel ou sa gestuelle sinueuse ...
Elle feulait, tentant de s'éloigner de la cloison brûlante. Sandaahr calcula rapidement la quantité d'énergie contenue dans une décharge de blaster, la multiplia par quatre, évalua la dissipation, tint compte de l'écran que présentait la paroi qui séparait la créature du bloc moteur ainsi que du refroidissement dû à la pluie, et en arriva à la conclusion qu'elle risquait bien de rôtir.
Mais quand il s'approcha pour tenter de la délivrer, elle tenta de le griffer, en laissant échapper un "Iaaaaaaarh !" sauvage.
Que fait Sandaahr :?: