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Tortuga
Un hologramme permit à Khaadaric de vérifier son allure générale avec le casque et de tester diverses options … en rose ? Non ça ne le faisait pas. Avec des petites fleurs … Bof, ou alors pour un camouflage en prairie.

Il demanda ce qui se faisait de mieux en terme de camouflage … Une combinaison holographique, compatible avec la plupart des combinaisons NT6 et des armures énergétiques. Même avec son casque High teck il aurait du mal à détecter quelqu’un qui en serait revêtu. Un simple boitier allongé que l’on pouvait accrocher à la ceinture ou sur l’avant bras. Il était difficile de faire mieux, sauf à être un psy puissant.

Là encore c’était cher : 300.000 crédits.

// N’oublie pas de tenir tes comptes à jour.

Pendant ce temps Sémirande et Gurvan avaient laissé sur place Khaadaric, Khrys et Monsieur Limo. Ce dernier allait leur faire faire un tour de ce que Port des Ombres comptait comme lieux « culturels » et d’intérêts.

Ils reprirent leur bulle et passèrent à leur hôtel afin de déposer les armes et prendre possession de leur chambre. L’hôtel était d’un style passé de mode depuis plusieurs générations, mais bien entretenu. Il était presque entièrement automatisé et de petits logimecs en forme de soucoupe s’assuraient du nettoyage des sols. Le turbo lift les entraina vers le bas, ce qui les surpris au début jusqu’à ce qu’ils pénètrent dans leurs chambres respectives.

Les chambres s’ouvraient largement sur l’espace ! Ils étaient sur la face externe de l’astéroïde. Par les baies ils avaient une vue imprenable sur le trafic entrant et sortant des navires.

Ils purent se rafraichir … d’autres actions avant de se rendre à Paradisio ?
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[Changeons nous]
Ca faisait du bien de voir le ciel. Mademoiselle Chalmak se dit que c'était mieux que le ciel perpétuellement noir que subissaient les habitants de ce trou à rats. Elle prit une minute pour regarder partir un étrange vaisseau tarabiscoté, possédant à la fois des rondeurs sensuelles dont émergeaient des arêtes et des piques que l'on aurait dit tranchantes. Les ronds étaient peints de couleurs marbre blanc, et les "piques" noires comme la mort. Pas de trace de passerelle, pas de trace d'orifice quelconque. Il avançait doucement, en tournant sur lui-même puis se stabilisant doucement. La Navyborg tenta de savoir qui il était et d'où il venait, mais n'obtint qu'une fin de non-recevoir. "J'espère que ces Tortugans savent ce qu'ils font..." se dit-elle.

Bon, voyons. Cette Lt Cdr Hunt semblait affectionner les tenues classiques NT3 : ça leur faisait un point commun. Elle regarda une tenue veste et pantalon en soie noire. C'était ultraclassique et un poil trop rigoureux, militaire pour tout dire. Non. Une de ses tenues lologoth ? Valait mieux pas |( Enervée, elle fut sur le point de commander quelque chose en ligne, mais se retint. "Mieux vaut garder ton argent" lui avait chuchoté une petite voix.

Finalement, elle se décida pour un ensemble veste / chemise / jupe tous d'un gris clair qui lui allait très bien, mais qu'elle n'aimait plus trop de l'avoir trop porté. Tant pis. Elle prit un sac à main opaque dans lequel elle glissa deux bidons (fraise des forêts d'Estebois et champignons secs de Portogrolassand, un bled perdu on ne savait où. Bah : ce ne serait pas pire que la pizza à la choucroute :puke: ), son EtouRach plus un ou deux trucs de femme dont la compréhension de la raison d'être est à jamais hors de votre portée, messieurs ! Le poignard monobloc "classique" alla dans sa botte droite.

Les tantô ? Pas discrets ici, jurant surtout l'un comme l'autre avec la tenue ! Mieux valait qu'ils restent au coffre de l'hôtel...

Elle se regarda dans la glace. Ses cheveux, en désordre soigneusement calculé, prenaient petit à petit une teinte gris perle. Son visage aussi, dans une moindre mesure.

"Gurvan ? Je suis prête. Je t'attends à MA bulle."

En attendant son commandant, mademoiselle Chalmak en "grillait une" au pied de "sa" bulle posée devant l'hôtel.
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Gurvan passa rapidement sous la douche à particules, et délaissa sa combinaison de vol fétiche pour une tunique reglémentaire, et un pantalon de toile sombre resserré aux chevilles sur des bottines souples. Il coiffa tout de même une casquette à visière, et passa non pas son vieux blouson un peu élimé, mais une veste de cuir ajustée à la taille.

Il descendit dans le hall de l'hôtel, s'attabla dans le bar lounge à portée de vue des turbolifts et commanda un jus de canneberge sur le sélecteur. Il se plongea dans la contemplation distraite du ballet incessant des navires à l'extérieur des baies panoramiques à champ de force tout en jetant parfois un regard vers les ascenseurs, attendant l'arrivée de sa coguildienne pour se rendre à leur rendez-vous avec le lieutenant-commander Hunt.

Quelques minutes plus tard, il reçut le message de Sémirande et alla la rejoindre sur l'esplanade devant l'hôtel. Il avisa le pick-up, fit un large sourire :

"Très chouette, ton engin... On y va ?"
"Par notre sainte patronne Rosalia, je jure d'assurer à travers toute la Galaxie la libre circulation des Etres, leur sécurité et leur confort et de les amener à bon astroport fût-ce au péril de mon vaisseau ou de ma vie."
Serment Navyborg
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Monsieur Limo, quand il avait été informé de leur destination et de leur intentions leur avait rappelé que :

Quote:Toute arme est strictement interdite à Paradisio, y compris les armes non létales, les couteaux et les karatapoignes. Toute personne désirant emprunter le tube à plasma depuis Port des Ombres est systématiquement fouillé, ses armes confisquées et enfermées dans un coffre individuel qui lui est loué pour l’occasion.

... Il avait même haussé les épaules : les armes c'est franchement dépassé de mon point de vue. De toute façon vous ne passerez rien. N'essayez même pas. En disant ça il observait Khaadaric qui tripotait, comme un gamin le matin du Père Hivers, ou un adulte particulièrement libidineux, un fusil anti-char à résonance sonique presque aussi grand que lui.
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… Ils se rendirent ensuite à la gare centrale de Port aux ombre. Monsieur Limo les avait informés qu’il fallait emprunter un long tunnel qui reliait Port aux ombres à Olympia. Le tunnel était sous vide et la propulsion des rames se faisait par l’intermédiaire du flux de plasma qui alimentait en lumière et en énergie les sphères.

C’était désuet, bizarre, mais somme toute efficace.

Leur bulle se posa sur le vaste toit circulaire de la gare centrale. A peine descendu de leur véhicule celui-ci repartait : toujours en pilotage automatique il se dirigeait vers un des garages de la gare où il attendrait sagement leur retour.

Ils se mêlèrent à la foule des touristes qui empruntait les tubes de descente pour parvenir dans le grand hall … Il y avait là de tout, de riches hommes d’affaire en goguette, des marchands qui serraient contre eux leur précieuse mallette d’échantillons, des vacanciers vêtus avec le mauvais gout que l’on ne pouvait se permettra qu’en étant certain que l’on ne rencontrerait aucune connaissance.

Des rames modulaires partaient toutes les minutes … dotées de système antigrav elle se dirigerait ensuite automatiquement à destination. Le Relais des Cimes se trouvait à Penas.

Une simple demande auprès d’une borne les informa que le prochain module partait dans quarante minutes. Ils devaient encore passer les contrôles de sécurité et pendre leur billet.

Les billets étaient cher : 400 crédits par personnes pour un voyage qui durerait une trentaine de minutes … et ça c’était en seconde classe, en wagon collectif. Un compartiment de 6 places en première valait 8.000 crédits.

// Merci de me dire quels billets vous prenez.

Ils prirent leurs billets et se retrouvèrent bientôt, individuellement, dans un réduit circulaire de sécurité. Des circuits semi-intelligents les scannèrent, de manière insistante. S’ils portaient encore des armes une trappe adaptée s’ouvrit leur demandant d’y mettre celles-ci. Elles leur seraient rendu à leur retour. Ce service était bien entendu payant : 50 crédits. Quant aux armes implantées elles furent neutralisées par un timbre de sécurité qui court-circuitait leur approvisionnement en énergie. On leur conseilla de ne pas tenter de le retirer.

Ils se retrouvèrent à la sortie. Un petit logimec guide, compris dans le prix du billet, les guida avec célérité en direction de leur rame : il ne leur restait que 10 minutes …
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//seconde classe
//Retour arrière si tu veux bien MdJ.
//Si Môssieur Limo, cire-pompe camé officiel de la famille M'Latech, nous dit que les armes sont confisquées (ce que j'avais d'ailleurs vu par ailleurs sur la description de Tortuga), mademoiselle Chalmak pose l'artillerie et la coutellerie au coffre "ad hoc" de l'hôtel.
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// pas de soucis pour le retour en arrière ...
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[Sur le quai]
"Tu sais commandant..." dit Sémirande "...ça ne m'étonnerait pas de retrouver nos deux zouaves en slip devant l'hôtel."
C'était dit
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Monsieur Antillès sourit :

"Pas aussi sûr que toi... Ca m’étonnerait que Khrys se fasse dépouiller, du moins dans une transaction commerciale. Et quant à essayer de mettre Khaadaric en slip, je crois que tout aliéné mental qui s’y risquerait serait un cadavre en puissance… "
"Par notre sainte patronne Rosalia, je jure d'assurer à travers toute la Galaxie la libre circulation des Etres, leur sécurité et leur confort et de les amener à bon astroport fût-ce au péril de mon vaisseau ou de ma vie."
Serment Navyborg
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[Regard en coin]
"T'as vu les bourrins qui traînent ici ? Quand à notre commissaire, il aime les belles nénettes autant que moi. Il suffirait que l'honorable monsieur 40% sur les économies réalisées s'en aperçoive et ils sont mal. Bon, enfin..." La petite langue de vipère ajouta : "C'est pas notre wagon ça ? Si, on dirait bien."
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