2010-07-23, 02:47 PM
… le vaste dôme disparu à son regard, de même que les protagonistes.
Elle était dans une tranchée boueuse. Ci et là gisaient des caisses vides, des pièces d’équipement, d’armure individuelle, des emballages de ration de combat, des batteries énergétiques vides. Une odeur persistante de plastique brulé, de putréfaction et de chair carbonisée régnait autour d’elle. Un com crachotait non loin d’elle sans qu’elle puisse le localiser, à ses pieds gisait un fusil laser dont le voyant de charge était passé au rouge : vide !
Mais par les dieux de l’infi où se trouvait-elle donc ?
Elle eut sa réponse quand le vent déchira le linceul de brume, révélant le ciel : La porte de Tannhäuser, ce cercle d’astéroïde si particulier par lequel des rayons C en passant brillaient d'une lueur boréale permanente, la surplombait.
Le « quand » tombait sous le sens : la bataille de Tannhäuser, le baroud d’honneur de la III légion Scorpionaute lors de la révolte Karia. Elle releva la tête avec prudence. Le panorama de roche volcanique déchiqueté dévoila les derniers formecs de combat qui se repliaient vers eux tirant de toutes leurs armes poursuivit par une horde de Karias.
Les tirs d’énergie cohérente coupaient en deux ces derniers qui pourtant ne ralentissaient pas … un des formecs à court d’énergie s’arrêta. Son pilote tenta de sortir de son engin … trop tard ! Il fut rattrapé par la marée chitineuse. Elle détourna le regard.
Historiquement la III Légion avait fait ce cette lune son ultime bastion, coupée de tout ravitaillement, ses moyens de transport détruit elle avait attendu pendant plusieurs semaines de l’aide sous les vagues successives … A court de munition de technologie, les derniers combats s’étaient déroulés à l’arme blanche et à main nue de part et d’autre.
Dans le ciel au dessus d’elle un Léhouine en feu surgit de l’épaule d’Orion, la coque ravagée par des feux de plasma … L’inflexible, le seul navire à avoir réussi à forcer le blocus.
La radio crachota : tenez bon, tenez le périmètre, les navettes sont en route. Pour l’Empereur ! Pour l’Impérium !
Lorsque les Karias furent à quelques centaines de mètre les dernière batteries de mortier à plasma et les canons rapides Gauss ouvrirent le feu … peine perdue, les rangs sanglants des Karias se refermaient sur leurs morts et leur blessés, indifférents au feu d’enfer qui s’abattait sur eux. Les armes se turent à cours de munition … les batteries Gauss continuaient à suivre leurs adversaires sans pouvoir les engager.
Ils atteignirent les première lignes des scorpionautes mais Sémirande n’avait pas le temps de s’en préoccuper : une masse venait de tomber derrière elle, faisant vibrer le sol, l’éclaboussant de boue. D’un geste souple elle saisit le tanto et roula sur le coté, se retournant … un genou au sol elle se fendit et planta la lame dans son adversaire. La carapace chitineuse noire crissa alors que la lame ne réussissait pas à l’entamer; un tentacule barbelé s’abattit sur elle, ma manquant de peu. Elle roula de nouveau, activant la fonction vibrolame. Elle était juste à la bonne hauteur pour frapper la jointure supérieure de la jambe insectoïde : la jambe a moitié tranchée, son adversaire s’effondra non sans d’un revers de tentacule lui faire voler le couteau de la main. Elle saisit à sa ceinture son second couteau et se jeta sur son adversaire qui tentait de se relever. La lame à double tranchant trouva le défaut de son armure corporelle, à la base du cou … Elle appuya de toute ses forces, finissant par percuter avec le plat de la main la base plate de la garde … Le poignard s’enfonça, le liquide corporel du Karia gicla en un bouillonnement verdâtre alors que la créature était agitée de soubresauts.
La simulation prit fin.
Rob s’approcha … était-ce conforme à vos souhaits ? Avez-vous fait votre choix ?
Elle était dans une tranchée boueuse. Ci et là gisaient des caisses vides, des pièces d’équipement, d’armure individuelle, des emballages de ration de combat, des batteries énergétiques vides. Une odeur persistante de plastique brulé, de putréfaction et de chair carbonisée régnait autour d’elle. Un com crachotait non loin d’elle sans qu’elle puisse le localiser, à ses pieds gisait un fusil laser dont le voyant de charge était passé au rouge : vide !
Mais par les dieux de l’infi où se trouvait-elle donc ?
Elle eut sa réponse quand le vent déchira le linceul de brume, révélant le ciel : La porte de Tannhäuser, ce cercle d’astéroïde si particulier par lequel des rayons C en passant brillaient d'une lueur boréale permanente, la surplombait.
Le « quand » tombait sous le sens : la bataille de Tannhäuser, le baroud d’honneur de la III légion Scorpionaute lors de la révolte Karia. Elle releva la tête avec prudence. Le panorama de roche volcanique déchiqueté dévoila les derniers formecs de combat qui se repliaient vers eux tirant de toutes leurs armes poursuivit par une horde de Karias.
Les tirs d’énergie cohérente coupaient en deux ces derniers qui pourtant ne ralentissaient pas … un des formecs à court d’énergie s’arrêta. Son pilote tenta de sortir de son engin … trop tard ! Il fut rattrapé par la marée chitineuse. Elle détourna le regard.
Historiquement la III Légion avait fait ce cette lune son ultime bastion, coupée de tout ravitaillement, ses moyens de transport détruit elle avait attendu pendant plusieurs semaines de l’aide sous les vagues successives … A court de munition de technologie, les derniers combats s’étaient déroulés à l’arme blanche et à main nue de part et d’autre.
Dans le ciel au dessus d’elle un Léhouine en feu surgit de l’épaule d’Orion, la coque ravagée par des feux de plasma … L’inflexible, le seul navire à avoir réussi à forcer le blocus.
La radio crachota : tenez bon, tenez le périmètre, les navettes sont en route. Pour l’Empereur ! Pour l’Impérium !
Lorsque les Karias furent à quelques centaines de mètre les dernière batteries de mortier à plasma et les canons rapides Gauss ouvrirent le feu … peine perdue, les rangs sanglants des Karias se refermaient sur leurs morts et leur blessés, indifférents au feu d’enfer qui s’abattait sur eux. Les armes se turent à cours de munition … les batteries Gauss continuaient à suivre leurs adversaires sans pouvoir les engager.
Ils atteignirent les première lignes des scorpionautes mais Sémirande n’avait pas le temps de s’en préoccuper : une masse venait de tomber derrière elle, faisant vibrer le sol, l’éclaboussant de boue. D’un geste souple elle saisit le tanto et roula sur le coté, se retournant … un genou au sol elle se fendit et planta la lame dans son adversaire. La carapace chitineuse noire crissa alors que la lame ne réussissait pas à l’entamer; un tentacule barbelé s’abattit sur elle, ma manquant de peu. Elle roula de nouveau, activant la fonction vibrolame. Elle était juste à la bonne hauteur pour frapper la jointure supérieure de la jambe insectoïde : la jambe a moitié tranchée, son adversaire s’effondra non sans d’un revers de tentacule lui faire voler le couteau de la main. Elle saisit à sa ceinture son second couteau et se jeta sur son adversaire qui tentait de se relever. La lame à double tranchant trouva le défaut de son armure corporelle, à la base du cou … Elle appuya de toute ses forces, finissant par percuter avec le plat de la main la base plate de la garde … Le poignard s’enfonça, le liquide corporel du Karia gicla en un bouillonnement verdâtre alors que la créature était agitée de soubresauts.
La simulation prit fin.
Rob s’approcha … était-ce conforme à vos souhaits ? Avez-vous fait votre choix ?