Thread Rating:
  • 0 Vote(s) - 0 Average
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
Tortuga
MdJ Wrote:Il leva un soucil, visiblement étonné ... une arme blanche ? une vibrolame ? une lame classique ? Céramique ? Acier ? Lame pliante, fixe ? Un modèle unique ou de une fabrication personnalisable ? Dites m'en un peu plus que je puisse vous envoyer vers la bonne boutique ou le bon artisan ...
[Geste évasif]
"Franchement, je n'ai pas d'idée définie. Je pense que le mieux est de me conduire vers un armurier de ville, même si c'est un peu un "piège à touristes", je regarderai ce qui se fait. Vous m'aiguillerez sur la qualité supérieure dans un second temps."
Elle avait utilisé le Galactique et bien dit "second", et pas "deuxième" Big Grin

Mademoiselle Chalmak fit descendre les bulles dès l'atterrissage aux chantiers Jarol’s fils & associés : la douze, et la biplace. Ses affaires tenaient dans un petit container qui partit pour l'hôtel.

"Messieurs, je suis prête. Par quoi commençons-nous ?"
Reply
La cantine à répulseurs contenant les effets personnels de Monsieur Antillès prit le même chemin que le container de Mademoiselle Chalmak. Il garda avec lui le sac à dos où il conservait ses devises, ainsi que sa ceinture dont la boucle dissimulait son logimec pisteur Aragorn.

"Allons faire tes emplettes, puis celles de Khaadaric. Je ne sais pas si Khrys a des achats à faire. Moi non. Je vous accompagne jusqu'à ce soir. J'ai rendez-vous dans un bar avec le capitaine Kiras à 21h, ceux qui voudront venir avec moi seront les bienvenus."
"Par notre sainte patronne Rosalia, je jure d'assurer à travers toute la Galaxie la libre circulation des Etres, leur sécurité et leur confort et de les amener à bon astroport fût-ce au péril de mon vaisseau ou de ma vie."
Serment Navyborg
Reply
Ils embarquèrent dans la grande bulle. Gurvan et Sémirande prirent quelques temps pour adapter le champ antigrav aux spécificités de port des ombres.

L’hologramme du champ de gravité s’afficha en tête haute devant eux. La gravité variait en fonction du lieu où on se trouvait et en cinq point de l’hémisphère était totalement absente. Une aberration datant de l’installation des premiers générateurs artificiels, mais qui avait été conservé : on utilisait ces cinq zones pour les logements des espèces nécessitant une faible pesanteur et l’une d’entre elle accueillait une salle de spectacle.

L’ensemble du vol serait géré (gratuitement) par le contrôle de circulation intérieur de port aux ombres. Ils n’avaient plus qu’à indiquer leur destination et on les conduirait.

Monsieur Limo entra une destination : Héphaïsto’s, dans le quartier de Jumba. Un message s’afficha un instant : veuillez patienter. Régulation du trafic. Ils attendirent une minute environ avant de décoller et de sortir par le haut du silo. Monsieur limo qui avait pris dans une de ses poche son brule drogue commenta : … vous n’êtes pas prioritaire. Il faut acheter une licence pour pouvoir avoir les meilleurs trajets et la top priorité. Il haussa les épaules : de toute façon on n’est pas loin. Il se renfonça dans son fauteuil et huma les yeux mi-clos son petit flacon.

Il était indifférent au paysage qui déroulait son spectacle dehors.

La bulle sortit des chantiers et descendit vers le sol, passa sous une couche de brume et se mêla au trafic dense de véhicules volant de tous type. Autour d’eux les silhouettes de bâtiments noirs piquetés de lumière et d’holo-enseigne criardes, se dressaient. Le ciel nuageux rendu lumineux par les lumières de la ville moutonnait au dessus …. Ils se séparèrent du flux de véhicules pour s’orienter vers un quartier d’affaire.

Ils se posèrent dans une rue étroite, au pied d’un bâtiment aux parois d’obsidienne qui en lettre de feux qui annonçait fièrement « Héphaïsto’s :armes, armures, protections, espionnage, contre espionnage, mechs. ».

De multiples personnes se pressaient dans la venelle, seulement éclairée par les hologrammes publicitaires, qui d’une manière ou d’une autre promettaient le plaisir … Des hommes, des femmes en une masse changeante et compacte se pressaient dans un flux continu. Des éclats de regard, de voix, de chair dénudée, plongée dans l’obscurité formaient un kaléidoscope changeant à leur regard.

Monsieur Limo ouvrit un œil : On est arrivé ? Il s’étira avant d’ouvrir la verrière. Il les invita à le suivre. Dehors l’atmosphère les saisit : un mur de chaleur moite où s’entrelaçaient parfum, odeur corporelles, épices, cuisine, odeurs industrielles.

Ce fut heureusement court … ils entrèrent dans le vaste hall circulaire de trente mètres de diamètre, blanc, immaculé aux hautes colonnades rouges et noires. Un vaste temple ou on ne vénérait que deux dieux : Mammon et Hadès … Il y avait huit nivaux au dessus d’eux, le dernier étant fermé par un champ de force opaque.

Le saint des saints fit Monsieur Limo désignant le dernier niveau … Nous on va au niveau trois : armes blanches et armes de contact.

Ils empruntèrent le tube de montée qui les déposa au dit niveau … c’était un supermarché de la mort, il passa entre les stands et s’approcha d’un vendeur qui terminait d’emballer pour une cliente un yatagan cristallin. Le vendeur, un humain entre deux âges, aux cheveux poivre et sel tirés en arrière avait un visage jovial qui inspirait la sympathie.

Monsieur Limo attendit patiemment que la cliente soit partie. Il s’approcha du comptoir et interpela le vendeur. Salut Rob, j’ai avec moi une jeune femme, il inclina la tête en direction de Sémirande, qui cherche un couteau « féminin » … Tu pourrais lui proposer quoi ?

Pendant ce temps Monsieur Antillès, Monsieur Khaadaric et Khrys avaient fait un tour d’horizon. Chaque stand avait sa spécialité : vibrolame, lame chauffante, lame invisible, artisanat ethnique, lame camouflées … il y en avait pour tous les gouts et pour toutes les bourses … rien qu’à leur niveau il y avait une centaine de clients qui se pressaient devant les étals.

« Rob » le vendeur de Sémirande lui fit apparaitre du revers de la main un page holographique de couteaux divers et variés dur le comptoir. Il y avait de tout : des bowies, des lames en fuseau, en feuille, des stylets, des kukris, des dagues de chasse, des couteaux d’écorcheur …

Ce qui variait à chaque fois c’était la forme de la lame.

Vers quel choix votre cœur ou votre raison vous porte-t-il madame ? demanda Rob.

Edit : pas Amon, mais Mammon
Reply
Monsieur Haliks Limo Ab M’latech Wrote:Il était indifférent au paysage qui déroulait son spectacle dehors.
"Vous ne la voyez même plus monsieur ? Elle est à la fois sordide et superbe. Personnellement, j'ai hâte de marcher dans ses rues. Même si c'est dangereux."

[A nous :devil: ]
//Non, là je suis méchante. Je retire.
"Coeur, raison, fashion monsieur. La forme de la lame importe peu. Quand on la sort, elle doit être efficace. Point. Par contre, je désire un joli manche, classe mais passe partout.

Quand à la technologie de la lame... Nous avons du affronter une attaque de pirates, récemment. Je m'en suis sortie avec mon arme de poing, mais si j'avais eu à affronter un de ces messieurs au contact, même avec mes karatapoignes je crois que je ne serais pas là à vous parler.

Prendre une lame acier ? Céramique ? Auto affutante ou pas ? Choisir une technologie vibrodague ? Monofilament ? Une de ces armes lasers rarissimes mais fort efficaces m'a-t-on dit ? Dépendre d'une cellule à fusion pour une meilleure efficacité mais au risque de se trouver démunie en cas de panne ? Ou bien prendre une lame classique mais être incapable de percer une armure NT4 ou plus ?

Je précise. On m'a prêté une lame militaire de survie standard il y a quelques jours. Vous avez vu comme je suis taillée ? Je croyais porter une épée à deux mains !

Quel est votre conseil, monsieur ?"
Reply
Puis-je voir votre main s’il vous plait ? Vous êtes droitière ? Gauchère ?

Il prit les mesures et sembla hésiter un instant.

Visiblement vous souhaitez une arme légère pour le combat rapproché, je peux vous proposer ceci. Deux lames apparurent sur le comptoir :

Un tanto à la lame damasquinée, avec une tsuba minimaliste en bronze doré, au manche en peau d’ange de mer gris perle recouverte de rubans de soie rouge entrelacés.

Une lame en fuseau, en acier mat, dont un des tranchants était crantée, avec une garde en acier bleui et un manche en bois de loupe poli.

Chacun des couteaux faisait vingt cinq centimètres avec une lame en faisant treize.

Il appela un agrandissement : chacune de ces lames se mit à tourner doucement sur elle-même. Chacune de ces lames est dotée d’un dispositif mixte : dans le manche est caché une microcellule énergétique qui une fois activée la transforme en vibrolame. Même si la cellule énergétique est neutralisée ou retirée, il vous reste un solide couteau.

De plus nous veillons que chacune d’entre elle soir équilibrée, bien que je vous conseille plutôt la seconde si vous devez pratiquer le lancer.

Ces deux lames résistent en torsion à plus de cent quatre vingt kilogrammes et sont parfaitement affutable.
Il appela une séance tridi ou l’on voyait un gros malabar faire des tractions sur une lame coincée entre deux pierres, ressortir celle-ci et la présenter à l’objectif de la caméra : elle était resté parfaitement droite.

Nous pouvons les fournir avec une garde différente : il fit s’afficher les variations … ivoire, os, bois fossilisé, peau, acier brut, nacre, cuir lacé, corail vert, pierre semi précieuse … et vous proposer un grand nombre d’étuis adaptés : pour un port en botte, sous l’aisselle, sur les reins, à la ceinture en cuir, en tissus technique, pour le tanto, dans un étui de bambou laqué traditionnel.

Voulez-vous que je fasse demander des ébauches pour que vous puissiez les avoir en main et faire votre choix ? Une douzaine de seconde plus tard un tiroir s’ouvrit dans le plateau et les deux lames, nues, avec des manches en matière composite furent déposées devant lui. Je vous en prie prenez les en main : les cellules énergétiques sont vides, mais si vous voulez nous pouvons vous mettre à disposition un simulateur semi-holographique en enceinte sécurisée : dans ce cas nous pourrons le charger.

Pendant ce temps que font nos trois amis ? Gurvan, Khaadaric, Khrys ?
Reply
// Tu as une collection de couteaux chez toi, hein ?

L'esthétique des armes était magnifique. Hélàs, il n'avait jamais été entraîné à utiliser des armes de mêlée, et ses talents en combat rapproché se limitaient à la lutte à mains nues. Il était meilleur avec des armes de tir, et l'avait d'ailleurs prouvé lors de l'abordage par les pirates gionniens pendant la traversée du Roncier.

Monsieur Antillès regardait donc la démonstration du vendeur, mais pas avec la concentration que devaient actuellement avoir Sémirande qui était venu acheter et Khaadaric qui baignait dans son élément. Il restait vigilant, et observait les alentours.

EDIT : correction faute de conjugaison
"Par notre sainte patronne Rosalia, je jure d'assurer à travers toute la Galaxie la libre circulation des Etres, leur sécurité et leur confort et de les amener à bon astroport fût-ce au péril de mon vaisseau ou de ma vie."
Serment Navyborg
Reply
MdJ Wrote:Puis-je voir votre main s’il vous plait ? Vous êtes droitière ? Gauchère ?
Allez, avoue qu'il m'a jeté un drôle de petit regard :lol:

MdJ Wrote:Un tanto à la lame damasquinée, avec une tsuba minimaliste en bronze doré, au manche en peau d’ange de mer gris perle recouverte d’un de rubans de soie rouge entrelacés.
[Image: japanese-swords-samurai-swords-tanto-cold-steel.jpg]
[In Petto]
"Il lit dans mes pensées, ou quoi ?"

MdJ Wrote:Une lame en fuseau, en acier mat, dont un des tranchants était crantée, avec une garde en acier bleui et un manche en bois de loupe poli.
[Image: ait16013.jpg]
[In Petto]
"Il est beau aussi, nom d'une prothèse en carton."

MdJ Wrote:De plus nous veillons que chacune d’entre elle soir équilibrée, bien que je vous conseille plutôt la seconde si vous devez pratiquer le lancer.
//Oui, parce que pour ce qui est de lancer un tantô Big Grin

MdJ Wrote:Voulez-vous que je fasse demander des ébauches pour que vous puissiez les avoir en main et faire votre choix ?
"Oui si vous avez bien à l'esprit que c'est une première approche, et que je suis pas décidée."
//Je considère qu'il acquiesce

MdJ Wrote:Une douzaine de seconde plus tard un tiroir s’ouvrit dans le plateau et les deux lames, nues, avec des manches en matière composite furent déposées devant lui. Je vous en prie prenez les en main : les cellules énergétiques sont vides, mais si vous voulez nous pouvons vous mettre à disposition un simulateur semi-holographique en enceinte sécurisée : dans ce cas nous pourrons le charger.
"Je reste dans le cadre des lois de Tortuga, n'est-ce pas ? Je veux bien."

Le simulateur
Mademoiselle Chalmak, le vendeur et monsieur Antillès se mirent en route (Monsieur Haliks Limo Ab M’latech devait surement penser qu'ils n'allaient pas s'envoler). Après avoir emprunté un couloir puis des puits antigrav assez fréquentés, où circulaient les Etres qui allaient ou venaient de faire la même chose qu'eux, ils arrivèrent au centre d'une caverne immense. Non. Gigantesque plutôt. Il émanait de l'endroit une lumière bleue à la fois reposante ; mais qui suscitait la vigilance aussi. Du grand art. Partout voletaient des sortes plateaux, dont la quasi totalité était fermée par des champs de confidentialité.

Une sorte de petite arène high-tek se posa devant eux. Elle ne faisait que 3 m de diamètre, mais c'était bien suffisant. Ils y montèrent et la nacelle s'éleva de nouveau, comme elle avait du le faire des dizaines de fois dans la journée, des centaines dans le mois et des milliers dans l'année.
[In Petto]
"Eh bien si, monsieur Limo, on s'envole." Elle se dit qu'on devait pouvoir faire des démonstrations de formecs une fois toutes les nacelles posées et empilées. Le gain de place et sur les coûts de la logistique étaient conséquents. M. Edelman apprécierait, s'il venait jusqu'ici.

"Rob" monta le champ de confidentialité, chargea une des armes et la tendit à mademoiselle Chalmak. C'était le poignard. Elle le prit en main et... la projection commença.

Ce fut beaucoup plus complexe qu'on aurait pu le penser. Complexe et complet ; et sa condition de cyborg la servit au delà de toutes ses espérances.

Les systèmes informatiques du simulateur prirent contact avec elle, et lui proposèrent un protocole de réalité virtuelle qu'elle accepta. Elle créa une DMZ dans une partie de sa mémoire artificielle (du coup, elle ne regretta pas d'avoir prévu large quand elle avait acheté son corps) et l'applicatif armurier chargea le scénario et les stimuli qui allaient avec.

La coursive était sous éclairage de secours. Il flottait une odeur de métal chaud et de chair brûlée, mais c'était loin d'être insupportable. Il y avait des bruits de combat, mais là aussi cela évoquait plus une holo gentillette que des conditions réelles. Faisant le point de ses ressources, elle vit que son blaster était endommagé, qu'elle avait perdu son étourdisseur (ils ne devaient pas s'être rendu compte qu'elle disposait d'un combiné ; mais c'était sans importance). Elle n'avait pas ses karatapoignes.

Le mutin sortit de la fumée en vociférant. Il faisait peur à voir, sale qu'il était et avec des yeux de fou. Il était armé d'un simple mais redoutable gourdin électrique. Il bondit sur la jeune femme qui fit un pas de côté et lui enfonça son arme dans le corps au passage. Là non plus, ce n'était pas très réaliste. Elle n'avait jamais "planté" qui que ce soit (sauf lors d'un rencard Wink ) mais elle avait retiré ses flèches de ses proies et savait comment "cela faisait". Le type tomba au sol. La jeune femme eut un sourire : elle savait parfaitement ce qu'elle valait à l'arme blanche, et ce résultat était... trop beau.

Devant elle, les têtes attentives de "Rob" et de son commandant se matérialisèrent. "La simulation est trop basse" dit-elle tout de go "passez à 100% et ne vous inquiétez pas de savoir si je stresserai ou pas."

//Cher MdJ : à toi. Il te reste des tirs de dés ?

Mdj Wrote:Pendant ce temps que font nos trois amis ? Gurvan, Khaadaric, Khrys ?
//Ils ronflent sous un parasol, une bouteille de rosé vide à leurs pieds (et quand j'écris une... ]Smile )
Reply
//fais moi donc un petit jet sous combat contact + habileté sous 4d6 : merci Wink

Rob demanda : même simulation ? Ou une simulation déterminée aléatoirement depuis notre base de données ? Pour rendre cela plus réaliste nous pouvons fixer un seuil n'allant pas au dela des contusion en feed back si vous le souhaitez ... Mais dans ce cas il faut me signer une décharge.
Reply
Gurvan Wrote:// Tu as une collection de couteaux chez toi, hein ?

//... J'aime l'artisanat d'art : un couteau peut être un bel objet et utile. Au delà d'un certain prix, un couteau devient un objet d'art dont on n'ose se servir de peur de l'animer. Heureusement j'ai un ami qui fait de la forge à l'ancienne et qui commence à se démerder super bien en damas ... J'espère bien qu'il pourra me faire une lame que je lui aurais dessiné à l'occasion. Une petite lame utilitaire toute simple, épurée qui pourra me servir à couper le saucisson, découper du carton, couper des cordes et me servir de coupe papier pour mes lettre. Bref. Oui j'aime les couteaux (entre autre).

Gurvan Wrote:... Il restait vigilant, et observait les alentours.

Il y avait de tout, des types patibulaires aux tenues paramilitaire, des couples à la recherche d'un cadeau original pour leur grand oncle Bob, des malachites qui tentaient de négocier un achat en masse et même un groupe de kiff qui étaient en train de se faire forger des armes sur mesure ... Et leur étage semblait le moins peuplé : à l'étage des armes énergétique il y avait foule.
Reply
Décharge signée.

[Image: tirded.gif]

Et tac !

Edit : "Simulation aléatoire SVP"
//Allez, au boulot ]Smile
Reply


Forum Jump:


Users browsing this thread: 6 Guest(s)