Thread Rating:
  • 0 Vote(s) - 0 Average
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
Tortuga
[Gurvan]

Il se connecta sur l'infosphère de Tortuga.

Evidemment ! TOUT était payant. L'accès au réseau d'information interne coutait à lui seul 10 crédits la journée, la première journée était offerte par la capitainerie.

Pour accéder aux informations concernant les demandes de chargement, de marchandises disponible il fallait prendre un abonnement au jour, à la semaine, au mois à l'année. Une trentaine de compagnie se battaient sur ce créneau, chacune garantissant des informations complémentaires exclusives, des réductions sur certains services. Il finit par prendre un abonnement minimum d'une journée pour commencer auprès d'un flux d'information qui lui semblait sérieux : 250 crédits de plus.

Mais là ou ça coinça c'est qu'ils ne disposaient d'aucun compte disponible pour payer cette petite somme ... Les circuits semi-intelligents lui proposèrent immédiatement plusieures banques où ouvrir celui-ci.
Reply
[monsieur Skriblllz & Skrublllz]

Ils échangea un instant avec monsieur Skrubllz ... Ils s'agitèrent, s'isolèrent un instant autour d'un schémat holographique du méphisto, isolant certaines parties endommagées, appelant des listes de pièces détachées, l'état des stock de celles-ci.

Les flash de lumière qu'ils échangeaient se firent plus lents, les pseudopodes se détendirent ... Ils étaient parvenu à un compromis.

[monsieur Skrublllz]

Il faut réparer avant tout départ.

Non prioritaire : aménagements intérieurs.

Prioritaire : Circuit primaire de gravité du salon, tubes d'évacuation, structure de pont.

Secondaire, mais recommandé : capteur de coque extérieur.


[monsieur Skrublllz]

Précision : nous fonctionnons sur circuit de secours pour 4 % des fonctions vitales du navire.

Nous pouvons réparer.

Durée des travaux estimée : 32 heures si nous nous en occupons.

Équipement nécessaire : atelier équipé, un formec spécialisé, dock sous champ magnétique pour test de pression.

Liste de pièce détachées :
il tendit une tablette de donnée au bout d'un tentacule.

Minimum nécessaire. Réparations fonctionnelles, mais non définitives. A faire contrôler ultérieurement.
Reply
"Merdmerdmerdmerdmerd" pensa Gurvan.

Il hésita brièvement avant de confirmer l'ouverture du compte, puis la valida au nom d'Esteban Calvert, citoyen A12S. Pas question de se faire repérer par les services de renseignement de l'ambassade impériale de Tortuga, et il imaginait que l'établissement bancaire ne ferait pas de zèle pour vérifier son identité, du moment qu'il créditait une somme conséquente. Il se décida pour 100.000 crédits et prit soin de vérifier qu'il n'y avait pas de condition particulière à la clôture du compte, et qu'il pourrait récupérer l'argent déposé au départ du Méphisto.
"Par notre sainte patronne Rosalia, je jure d'assurer à travers toute la Galaxie la libre circulation des Etres, leur sécurité et leur confort et de les amener à bon astroport fût-ce au péril de mon vaisseau ou de ma vie."
Serment Navyborg
Reply
[Gurvan]
Aucun problême : on lui proposa de lui envoyer un coursier ou on l'invita à passer en personne à la banque. Le coursier lui couterait ... 0,5 % de la somme. Ca semblait le tarif en vigueur pour ce genre de service. Il pourrait récupérer son argent sans frais à son départ, dans la devise de son choix ou sous forme d'oréus impériaux.

[Khrys]
Khrys pendant ce temps essayait de se frayer un chemin dans la jungle des offres de service d'intermédiaires en tout genre. Il maniait son stylet magnétique comme les explorateurs d'autrefois maniaient la machette pour tailler leur route. Il rayait les noms d'un geste rageur, entourait les clauses abusives d'un cercle, levait un sourcil en découvrant une formulation juridique particulièrement tordue.

"Blondin" était dans la moyenne, plutôt honnête et pas très cher par rapport à ce qu'il avait vu. Son contrat était assez précis, clair et hormis une clause prévoyant de lui rembourser ses frais de bouche et de représentation planquée habilement au détour d'un buisson d'épine juridique qu'il s'empressa de rayer ... Pas de coup fourré.
Reply
{Sortant d'une rêverie]
"Le Cygne est cher, très cher. 35% de plus qu'ici en moyenne." Elle tendit un holo à M. Edeman. "Ca règle la question."
Reply
Gurvan valida l'envoi d'un coursier. Il se rendit dans sa cabine, récupéra deux rubis d'une valeur de 50.000 crédits chacun dans le fourre-tout où il avait stocké ses espèces, ainsi qu'une liasse de billets de banque impériaux pour payer la course... et plus si nécessaire.

En attendant l'arrivée du commissionnaire, il se connecta de nouveau à l'infosphère et sélectionna cette fois les médias publics et les homéo-journaux, espérant qu'il n'aurait pas à payer pour cela aussi. Il rechercha des informations sur les suites de l'affaire qui leur avait fait quitter précipitamment l'Alliance des Douze Soleils, et en particulier, où en étaient les investigations du Questeur impérial.
"Par notre sainte patronne Rosalia, je jure d'assurer à travers toute la Galaxie la libre circulation des Etres, leur sécurité et leur confort et de les amener à bon astroport fût-ce au péril de mon vaisseau ou de ma vie."
Serment Navyborg
Reply
MdJ Wrote:"Blondin" était dans la moyenne, plutôt honnête et pas très cher par rapport à ce qu'il avait vu. Son contrat était assez précis, clair et hormis une clause prévoyant de lui rembourser ses frais de bouche et de représentation planquée habilement au détour d'un buisson d'épine juridique qu'il s'empressa de rayer ... Pas de coup fourré.

Bah! IL va falloir lui faire confiance au "blondin", j'ai pas trouvé mieux question qualité de l'offre et le prix... si l'on doit rester un peu, il peut aussi servir de guide.

On va bien voir de visu ce dock de réparation maintenant, et au passage nous ferons des emplettes. Angel

Si tout le monde est d'accord on va le rappeler qui nous serve de guide, autant le rentabiliser.
Tout à un prix, même les hommes ont le leur.
Reply
[Neutre, encore et toujours]
"Et attention aux affaires "illégales. Notre "guide" pourrait en profiter pour se muer en maître chanteur.
Commandant, messieurs les mécaniciens, je pense que nous devrions prendre deux hypothèses :
  • réparations provisoires
  • réparations définitives, et ce pour ne pas à avoir faire deux fois le boulot.
Du coup, je vais peut-être faire ce que j'ai à faire ici, marqué du sceau infamant de ma condition de cyborg."
Qu'elle était bonne, cette cigarette.
Reply
[accélération]
L’heure qui suivit fut bien employée.

Gurvan reçu la visite du coursier de la Banque d’Investissement et de Développement Komis et Associés. Un représentant d’une espèce astro-pèlerine qu’il ne connaissait pas. Un insectoïde rayé orange et noir, mince, aux sept pattes chitineuses. Il parlait un assez bon univerlang grâce à à un traducteur implanté. Il remit ses lettres de créances, un reçu, montra qu’il était assuré et totu se passa bien. Une trentaine de minutes plus tard la transaction était faite : Gurvan disposait maintenant d’un compte courant sur Tortuga.

Il s’assit confortablement et prit l’abonnement pour le flux commercial qu’il avait repéré.

La quantité de marchandise qui passaient à tortuga était phénoménale et extraordinairement variée. Tout y passait : des matières premières, des holo-films, des pièces détachées de navire, des drogues, des jouets pour enfants, des armes légères, des cœurs informatique de logimec, des objets décoratifs dont il n’avait jamais entendu parler ( ? C’était quoi ce Laosp’at Padesha ?) … de la nourriture, des chasseurs (!) Des machines outils, des blindés légers, de la toile NT3 ? Qui allait acheter ce truc ? Un groupe d’adorateurs de l’Infernal Systémique cherchait un navire pour aller contempler une étoile mourante. Quoi ? C’était où ? A l’autre bout de la galaxie … en tout cas de l’autre coté de Prima.

Il sortit du flux avec un mal de tête qui commençait à poindre et vérifia quelques chiffres. Tortuga voyait transiter dans son astroport autant de marchandises qu’une planète NT6 peuplée de trois milliards d’habitants …

Khrys avait prit contact avec monsieur Haliks Limo Ab M’latech. Ils avaient négocié son contrat, mais il était resté inflexible quant au taux de comissionnement … et avait renoncé à ses frais de représentation et de bouche. Le contrat fut signé en bon et du forme.

Il fallut ensuite à Khrys prendre les dispositions pour décharger les marchandises et les hibernateurs, prévenir la compagnie d’assurance qui leur envoya un expert immédiatement. Un Panzanopède peu commode qui finit par chiffrer et par prendre en charge la note une fois qu’il fut prouver qu’ils avaient été victime d’une attaque de pirates. Le reste de l’heure se passa à accueillir les transitaires, à vérifier avec eux le connaissement marchandise, à remplir des papiers, tout ça sur l’œil de monsieur Khaadaric qui veillait au grain que tout se passe selon les rêgles. Enfin la cale fut vide.

Dehors, sur la piste, il avait cessé de pleuvoir. L’air était saturé d’humidité, chaud comme l’haleine d’un monstre de légende. La rumeur de la rue en contrebas et ses lumières montaient jusqu’à eux, porteuses de promesses ou de menaces en fonction de leur état d’esprit.

Sémirande quant à elle, sur la base des documents fournis par les mécaniciens s’était mise en devoir de rechercher les meilleurs possibilités pour faire réparer leur navire.

Il fallut établir un cahier des charges précis, fournir des enregistrements holographiques des dommages, donner des précisions sur les pièces, faire à la demande de certains chantier quelques relevés supplémentaires.

Elle parvint au bout d’une heure à avoir quelques propositions chiffrées. Pour y arriver elle avait refusé certaines propositions délirantes ou de chantiers qui venaient de se monter et sur lesquels elle n’avaient trouvé aucune information.

Les réparations provisoires accomplies par leurs mécaniciens de bord leur couteraient « seulement » 940.000 crédits et dureraient 32 heures. Le navire serait dans ces conditions fonctionnel mais ne pourrait plus proposer qu’un confort de type 3. De plus il faudrait procéder par la suite à une reprise sur ces réparations afin de les rendre définitives. Ca, plus les réparations des quartiers passagers couterait dans un chantier Cygnan un montant estimatif de 800.000 crédits supplémentaires. Soit un total de 1.740.000 crédits

Une réparation totale faite dans les rêgles de l’art par un chantier Tortugan sérieux, avec contrôle par des experts indépendant et certificat leur couterait 1.320.000 crédits, mais durerait 52 heures, temps nécessaire aux essais, validation et expertise.

Une fois les devis en main elle transmit l’ensemble des informations à monsieur Limo Ab M’latech. Il était visiblement dans un bar où en arrière plan se déhanchait dans un tube de lumière rouge une silhouette androgyne. Il posa le cube de force dans lequel il buvait et appela sur son pad les devis. Ouiiiii. Ok : je passe quelques coups de communico et je reviens vers vous. Donnez-moi dix minutes.

Huit minutes plus tard elle recevait un devis corrigé du premier chantier, celui qui leur fournissait les pièces et le local : celui-ci était passé de 940.000 crédits à 900.000 et leur offrait les frais d’accostage et la taxe de séjour pour l’ensemble de l’équipage.

Il n’était pas parvenu à faire changer les prix du second, mais avait une autre proposition : le chantier Jarol’s fils et associés pouvaient fournir les mêmes prestations, à qualité égale, à 1.240.000 crédits. Là Aussi ils prenaient les frais d’accostage et de visa pour l’équipage à leur charge et en plus les logeaient à leur frais en chambre individuelle dans un des hôtels du groupe Astro. Des hôtels d’astroport corrects que l’on trouvait souvent autour des installations spatiales impériales.

:!: Quoi qu’ils décident ils ne faudrait pas oublier la com de monsieur Limo Ab M’latech.
Reply
MdJ Wrote:[accélération]..., à qualité égale, à 1.240.000 crédits. ...
[Démocratie]
"Bon, je propose de tout refaire à neuf, même si cela prend du temps et de l'argent. Il ne faut pas faire le boulot deux fois." Elle montra une holo des "replâtrages" gris sur la coque dorée : "A titre d'exemple, ceci me gêne moins esthétiquement que par la faiblesse de structure que cela entraîne.

Il faut réparer.

Et il faut trouver la bonne affaire. Cette à, laquelle personne ne pense.

J'ai une idée que je veux vous soumettre.

A 1400 d'ici il y a un monde nommé Estebois. Peu de gens y vont, à par des chasseurs en mal de safaris. Je pense que personne n'ira vous y chercher des ennuis. Et comme peu de gens acceptent l'idée d'être coincé un moment là bas, vous pouvez faire... une belle culbute. N'est-ce pas tentant, monsieur Edelman ?

Moi, je compte aller faire retraite chez les Toliens, sur Cayam. Là non plus, on ne viendra pas me faire chier ; même si l'on est Questeur Impérial.

Vos votes, messieurs ?"
Reply


Forum Jump:


Users browsing this thread: 1 Guest(s)