Parlons d'avenir

[Sémi Déhèmette]

[Porte fermée]
"Bon, on est isolés. Que vouliez-vous me dire ?"

[Epstar Jdryk'll]

// j'avais pas vu ce post : désolé. Tu veux que l'on continues là ?

[Sémi Déhèmette]

//Tout dépend du degré de confidentialité.

[Epstar Jdryk'll]

// restons en partie publique alors ... pour mes projets e détail et en action (pas les discutions avec Sémirande) on fera ici.

[Epstar Jdryk'll]

Pendant le voyage …

Epstar s’enferma dans sa cabine et demanda une communication cryptée commerciale en direction de Viala, capitale de l’Alliance. S’il le fallait il paya la communication.

Il demanda l’Ambassade et le secrétariat de Mone : il souhaitait savoir quels cabinets d’avocats et de conseil galactique avaient la préférence de l’Ambassade.

Puis il contacta, s’ils étaient disponibles, les membres du comité de l’Alliance qui l’avaient évalué. Il leur laissa un message s’ils ne l’étaient pas. La question était à peu prés la même : il avait besoin de s’adresser à un cabinet juridique sérieux de l’Alliance, spécialisé en affaire impériales et en droit des affaires.

Par ailleurs il leur demanda s’ils pouvaient l’introduire auprès d’industriels de l’alliance, de personnes spécialisés d’une part en cybernétique et d’autres personnes en création génétique.

Il bu tasse de thé vert sur tasse de thé vert pendant ces conversations.

Il aimait bien Khrys, mais il allait tenter de le couillonner ou de faire « un coup » comme il disait.

Et il avait besoin d’argent. De beaucoup d’argent. Pas tout à fait. Il avait besoin de rentrées régulières ET importantes pour financer ses projets.

Une chose après l’autre.

Il contacta le cabinet d’avocat d’affaire figurant sur les deux listes, celle impériale et celle de l’alliance, demanda leur prix par acquis de conscience, leur versa une confortable avance, signa un contrat garantissant ses intérêts et la confidentialité. Fort de l’introduction de l’ambassadeur et des officiels de l’alliance il leur demanda d’étudier pour lui des possibilités :

Primo la constitution d’une fondation à but non lucratif, susceptible d’être financée tant par des citoyens de l’alliance que par des sujets impériaux et recevoir des subventions des deux gouvernements. Il verserait une partie des fonds initiaux, mais il avait pour cette fondation, qu’il entendait bien diriger dans un premier temps, plusieurs projets pour lever des fonds.

Un des premiers projets serait une vente aux enchères caritative de vin de Nan-Chay : Ce vin avait fait le voyage avec eux, était un témoignage tangible de leur épopée.

Second projet pour faire de l’argent : Il demanda au cabinet s’il était possible de racheter les plans du petit logimec amélioré par le logiciel du cercle et de produire celui-ci au sein de l’alliance, sous licence. Si le prix de fabrication de ce logimec + la mise à jour du cercle de l’olive était compétitif ils pourraient vendre des logimecs certes peu évolutif mais très compétitifs par rapport à des modèles bien plus chers. Seconde possibilité : acheter les stocks de logimecs présents dans l’Alliance. Possibilité complémentaire acheter l’exclusivité de la distribution au sein de l’alliance du logiciel avant de racheter le droit de produite sous licence le logimec : une petite arnaque ? Oui, peut être, mais monsieur Krinkrin s’était bien moqué d’eux. Il chargea le cabinet d’étudier les possibilités techniques, légales et commerciales de faire cette opération.

Pour financer quoi ?

D’une : La fabrication et la distribution d’un tissu de synthèse imitation parfaite des ailes arrachées aux indigènes de Rubisse. Le but ? Ruiner ces salopards, attirer l’attention sur la situation de Rubisse, faire en sorte que les autorités impériales mettent un coup de balai devant leur porte. Et avec les phénomènes de mode, il était possible qu’en plus ça rapporte de l’argent.

De deux : L’implantation de l’université sur Akim et assurer l’autonomie financière de celle-ci même si les priorités de l’empire ou l’alliance changeait.

De trois : apporter à Akim la possibilité d’assurer elle-même ses transports, financer l’achat d’un petit navire qui leur permettrait de ne pas dépendre de marchands extérieurs et de vendre au meilleur prix leurs marchandises. De faire voyager leurs étudiants aussi …

[Sémi Déhèmette]

Rien ne me choque. Je trouve même que la façon dont tu t'y prends tient la route. On en parlera à tête reposée.