2005-09-18, 09:42 AM
Cité commerçante construite autour du principal spatioport de Terra Formata, Emporion Magna est considérée par le Syndic comme la capitale planétaire. Ce titre n'a rien d'officiel mais le choix de Emporion Magna comme lieu de résidence de plusieurs institutions dont le Conseil d'Administration planétaire a prouvé la nette préférence du Syndic pour cette cité neuve plutôt que pour l'historique Proton. Depuis, les fonctions métropolitaines de la cité, notamment le trafic de son spatioport, ont fini par ériger la ville à ce rang honorifique de capitale. Aujourd'hui, avec 4.5 millions d'habitants, l'agglomération est devenue la première de toute Terra Formata.
Ville neuve, Emporion Magna a été bâtie littéralement AUTOUR de son spatioport. En effet, la ville obéit à un schéma de construction pensé par ses promoteurs (le Syndic, principalement) et qui peut grossièrement être décrit en une succession de cercles concentriques :
- le premier abrite donc le spatioport avec ses terminaux, pistes de décollage mais aussi zones de stockage innombrables
- le second ceinture le spatioport d'un vaste quartier entièrement dédié à l'activité commerciale : import/export interstellaire ou petit commerce de détail s'y côtoient avec le seul soucis d'un double accès au spatioport et à la population des banlieues ; ce quartier aux ruelles tortueuses et aux néons agressifs, que certains appellent simplement le "souk", donnent son sens véritable au nom de la ville elle-même.
- le troisième cercle s'étend bien au-delà des précédents, à près de 10 km du spatioport ; vaste zone verte constellée de pistes d'atterrissages pour bulles et de bâtiments à l'architecture audacieuse, ce cercle mélange quartiers résidentiels de standing et bâtiments officiels. Parmi ces derniers, on compte notamment le gigantesque campus de la Haute Ecole d'Ingénierie Planétaire de la Loge Tekno ou encore la pyramide antigrav servant de siège social un peu tape-à-l'oeil au Syndic. C'est aussi dans ce quartier, parfois à plus de 10 km les uns des autres que se trouvent les différentes représentations des Guildes ou encore l'Ambassade Impériale.
- le quatrième et dernier cercle qui s'étend encore sur plus de 50 km offre à perte de vue des logements individuels esthétiquement intégrés aux espaces verts... au point de rendre imperceptible la limite de la ville qui finit par se perdre dans la campagne environnante de la grande île de Belize ! On trouve aussi bien sûr dans ce dernier cercle à intervalle régulier les commerces et services de proximité qui permettent aux habitants de ne pas avoir à se rendre au "souk" sans nécessité absolue.
Un des indices pour savoir où s'arrête Emporion Magna est de regarder le ciel : lorsque le flux aérien des bulles se fait moins dense, c'est que l'on est à la campagne ! En effet, la construction "horizontale" de la ville n'est viable qu'à partir du moment où l'on dispose d'une bulle personnelle. Les habitants pauvres de la ville connaissent eux l'enfer des transports collectifs aériens : rater son bus antigrav vous condamne à marcher à travers les jardins pendant des km !
La région autour de Emporion Magna est une vaste île semi-aride ayant reçu le nom de Belize. En dehors d'une agriculture très hitech intégrée au 4ème cercle et servant à proposer des produits frais aux habitants, l'île est fort peu exploitée. Sans attrait véritable, elle a été imparfaitement terraformée : la majeure partie de sa surface a donc l'aspect d'un désert minéral jaune pâle parsemé d'une maigre végétation.
Ville neuve, Emporion Magna a été bâtie littéralement AUTOUR de son spatioport. En effet, la ville obéit à un schéma de construction pensé par ses promoteurs (le Syndic, principalement) et qui peut grossièrement être décrit en une succession de cercles concentriques :
- le premier abrite donc le spatioport avec ses terminaux, pistes de décollage mais aussi zones de stockage innombrables
- le second ceinture le spatioport d'un vaste quartier entièrement dédié à l'activité commerciale : import/export interstellaire ou petit commerce de détail s'y côtoient avec le seul soucis d'un double accès au spatioport et à la population des banlieues ; ce quartier aux ruelles tortueuses et aux néons agressifs, que certains appellent simplement le "souk", donnent son sens véritable au nom de la ville elle-même.
- le troisième cercle s'étend bien au-delà des précédents, à près de 10 km du spatioport ; vaste zone verte constellée de pistes d'atterrissages pour bulles et de bâtiments à l'architecture audacieuse, ce cercle mélange quartiers résidentiels de standing et bâtiments officiels. Parmi ces derniers, on compte notamment le gigantesque campus de la Haute Ecole d'Ingénierie Planétaire de la Loge Tekno ou encore la pyramide antigrav servant de siège social un peu tape-à-l'oeil au Syndic. C'est aussi dans ce quartier, parfois à plus de 10 km les uns des autres que se trouvent les différentes représentations des Guildes ou encore l'Ambassade Impériale.
- le quatrième et dernier cercle qui s'étend encore sur plus de 50 km offre à perte de vue des logements individuels esthétiquement intégrés aux espaces verts... au point de rendre imperceptible la limite de la ville qui finit par se perdre dans la campagne environnante de la grande île de Belize ! On trouve aussi bien sûr dans ce dernier cercle à intervalle régulier les commerces et services de proximité qui permettent aux habitants de ne pas avoir à se rendre au "souk" sans nécessité absolue.
Un des indices pour savoir où s'arrête Emporion Magna est de regarder le ciel : lorsque le flux aérien des bulles se fait moins dense, c'est que l'on est à la campagne ! En effet, la construction "horizontale" de la ville n'est viable qu'à partir du moment où l'on dispose d'une bulle personnelle. Les habitants pauvres de la ville connaissent eux l'enfer des transports collectifs aériens : rater son bus antigrav vous condamne à marcher à travers les jardins pendant des km !
La région autour de Emporion Magna est une vaste île semi-aride ayant reçu le nom de Belize. En dehors d'une agriculture très hitech intégrée au 4ème cercle et servant à proposer des produits frais aux habitants, l'île est fort peu exploitée. Sans attrait véritable, elle a été imparfaitement terraformée : la majeure partie de sa surface a donc l'aspect d'un désert minéral jaune pâle parsemé d'une maigre végétation.