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Recherche de boulot
#1
[Un monde singulier]
Depuis qu'il avait atterri (après quel voyage, et à bord de quel vaisseau Sad ), Monsieur Antillès allait de surprise en surprise.

Certes, il savait que l'Alliance des Douze Soleils était un OVNI dans la société humaine. Mais il avait toujours pensé qu'il y avait une hénauuuuuuuurme part d'exagération du côté angélique de cette "société idéale". Le paradis n'était-il pas un lieu réputé pour la douceur de son climat, la civilité de ses habitants et l'ennui profond qui en découlait ?

Au bout de quelques semaines passées ici, monsieur Antillès était perplexe. Ces Alliés avaient réussi quelque chose. Peu de criminalité, aucun taudis ou bidonville, même caché, santé gratuite, éducation gratuite, égalité totale des chances, racisme à zéro (de nombreux Exotiques occupaient des postes à responsabilité). Accessibilité totale des dirigeants : il avait eu l'occasion de voir le bureau de l'un d'entre eux lors d'une formalité. C'était exactement le même que ses collègues moins gradés.

Il n'y avait pas de grande fortune, et pas plus de misère. Chacun occupait un emploi "social" une à deux heures par jour. Plus la responsabilité était haute dans la fonction valorisante, plus l'emploi "social" paraissait dégradant aux yeux des bourgeois Impériaux. Le Président devait être égoutier !

Monsieur Gurvan Antillès ne manquait pas de crédit, et la nourriture ou le gite étaient gratuits ou à un prix dérisoire. Mais il se dit qu'il devrait bien trouver du travail.

Alors où va-t-il le presque rosa ? Smile
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#2
Ce matin-là, Gurvan Antillès se tenait debout devant la baie vitrée de sa chambre d'hôtel, une tasse de café aux épices à la main, observant le ballet des vaisseaux Varlet en approche au-dessus de l'astroport.
"Allez Gurv', ça fait 3 semaines que tu es là, tu ne peux plus invoquer le besoin d'acclimatation aux coutumes de l'Alliance pour justifier ton oisiveté, il va falloir que tu te bouges" songea-t-il en admirant la maestria du pilote de ce Classe V (un Rosa, sans doute) qui venait de décélérer à l'entrée de son silo d'atterrissage.
Il connecta son plot vertébral à l'assistant virtuel de son appartement, et lui demanda de chercher l'adresse du comptoir local de la Guilde Navyborg. Une fois l'information récupérée, il commanda un taxi, chaussa ses bottes de vol, coiffa sa casquette à longue visière - passant sa main d'un geste machinal sur les cicatrices que l'on devinait sous ses courts cheveux bruns - puis sortit sur la terrasse.
Quelques minutes plus tard, une bulle monoplace peinte en jaune vint s'immobiliser en vol stationnaire le long de la balustrade dans le bourdonnement sourd de ses répulseurs antigrav. Gurvan monta à bord, téléchargea l'adresse de sa destination dans la mémoire de l'autopilote, et laissa l'appareil s'insérer dans le flot de la circulation.
La bulle-taxi le déposa non loin de la tour élancée construite en bordure de l'astroport et abritant l'antenne locale de la Guilde. Il paya la course, descendit de l'appareil, et se dirigea vers le bâtiment. Il allait y pénétrer lorsqu'il vit un vaisseau portant sur ses flancs le cartouche du Service Cosmodésique de l'Alliance décoller gracieusement et prendre de la vitesse vers l'Espace.
Se maudissant intérieurement de son manque de présence d'esprit, il avisa une borne publique de communication, y connecta son plot vertébral, et laissa un message à l'adresse virtuelle de Jaffar Rosa Van Holst, un officier du SerCos qu'il avait connu quelques années auparavant, lui proposant de partager un repas pour parler "du bon vieux temps".
"Peut-être Jaffar pourra-t-il me donner des tuyaux pour dégoter un job de pilote intéressant", songea Gurvan. Encore fallait-il que l'officier soit actuellement à l'escale...

Puis il entra d'un pas décidé dans le hall de réception du comptoir de la Guilde Navyborg, et chercha sur le plan TriD les bureaux du Pôle Emploi.
"Par notre sainte patronne Rosalia, je jure d'assurer à travers toute la Galaxie la libre circulation des Etres, leur sécurité et leur confort et de les amener à bon astroport fût-ce au péril de mon vaisseau ou de ma vie."
Serment Navyborg
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#3
[De l'emploi ? En veux-tu en voilà...]
Monsieur Antillès fut assez déçu par ce que proposait l'antenne de sa Guilde. Rien que des emplois subalternes ou des vols orbitaux inintéressants ! S'étonnant de cette situation auprès d'un curieux ET velu et couvert de tentacules, mais qui pourtant portait bel et bien la roue dentée, il s'entendit répondre, dans un excellent galactique "La Guide Navyborg n'a jamais été bien implantée, ici ; et la situation s'est encore détériorée depuis l'affaire des Lehouine. Essayez chez les Corsaires."

Bien. Allons chez les Corsaires ! se dit le Pilote.

Mais il n'avait pas fait dix pas que son attention fut attirée par des éclats de voix sortant d'un bureau devant lequel le rideau de confidentialité n'avait pas été tiré. Un grand type parlait à un logimec :
La machine : "Mais vous ne pouvez pas abandonner votre poste moins de cinq heures avant le décollage. C'est une faute professionnelle."
"Je vous répètent qu'ils me poursuivent. Il ne s'agit pas d'un abandon de poste mais d''une question de vie ou de mort. Tenez." Une plaque atterrit devant la machine impériale. Le type tourna les talons, bouscula presque monsieur Antillès et sortit de la petite antenne Navyborg. Ce fut la seule fois où Gurvan Antillès croisa Ikaar Lohnsöme.

Un robot peut-il être stupéfait au fond de son intelligence artificielle ? On aurait pu le supposer en voyant celui-là... Il prit la plaque et s'immobilisa une petite mais interminable seconde, son regard métallique fixé sur l'objet. Puis il le rangea, avant que de se mettre au repos.

Que fait monsieur Antillès ?
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#4
"Quel diptère l'a piqué, celui-là ?" se dit Gurvan Antillès en regardant l'énergumène disparaitre dans la foule à l'extérieur du comptoir navyborg.

En tout cas, d'après les bribes de la conversation qu'il avait entendu, il y avait en ce moment à l'astroport un vaisseau sur le point de décoller auquel manquait un membre d'équipage. Gurvan ignorait quel poste l'individu pouvait occuper, mais pour sa part, et outre ses compétences de pilote, il avait de bonnes connaissances en propulsion Varlet, en ingénierie des systèmes hypercom, et il avait même eu l'occasion de manipuler des Fleurs de la Mort.

"Allez, on tente le coup", décida-t-il en entrant dans le bureau d'où l'agité de tout à l'heure était sorti en coup de vent.

"Bonjour. Lieutenant Gurvan Antillès, Pilote Navyborg. Je cherche une affectation sur un navire, triche-lumière de préférence. J'ai entendu votre conversation en passant dans le couloir, et je crois comprendre qu'un poste est à pourvoir..."
"Par notre sainte patronne Rosalia, je jure d'assurer à travers toute la Galaxie la libre circulation des Etres, leur sécurité et leur confort et de les amener à bon astroport fût-ce au péril de mon vaisseau ou de ma vie."
Serment Navyborg
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#5
[Franche et directe]
Vos références s'il vous plait ? Bien : vaisseau Méphisto, immatriculé à Terra Formata. Poste à pourvoir : pilote TL4 avec connaissances Armes Lourdes. Commandant Khrys Edelman. Voici ses coordonnées. Bon vol, que les étoiles vous protègent.

Pas très original comme entrée en matière, je sais, mais tu peux intervenir dans le fil principal.
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#6
// HJ : Ok, c'est dans "Rassemblement" je suppose ?
"Par notre sainte patronne Rosalia, je jure d'assurer à travers toute la Galaxie la libre circulation des Etres, leur sécurité et leur confort et de les amener à bon astroport fût-ce au péril de mon vaisseau ou de ma vie."
Serment Navyborg
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#7
Yessssssssssssssssssssssssssssss.
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