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Bilbo - 23 Kepler 1505 TUP
#71
Paniqué voyant l'homme partir et s'éteindre petit à petit. Malgré qu'il nous avait du mal je n'aimais pas trop voir les gens mourir devant moi.....
Je m'approchai de Dame Zelda et lui tira légèrement la manche
Levant la tête la regardant étrangement.
le sage a dit le pardon est divin, mais ne paie pas une pizza plein tarif si elle a trois minutes de retard
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#72
Hicks hocha la tête à la phrase de Dji et sorti d’un pas rapide de la petite pièce.

Dji qui se tenait non loin de Bruhuk ne put s’empêcher de réagir aux paroles de ce dernier :

Nous ne sommes pas des tueurs monsieur Bruhuk. Il posa son regard sur le prisonnier qui respirait difficilement.

Bourreau ? Victime ? Comme les rôles sont aisément interchangeables monsieur Bruhuk. Il avait l’air infiniment triste et fatigué. Il embrassa d’un regard circulaire tous les membres de l’équipage du Songe. Parfois les meilleurs raisons du monde n’excusent rien. Néanmoins je vous prie de me pardonner.

Il se leva et sortit, alors qu’avec l’à propos d’une pièce de théâtre, Hicks revenait, poussant devant lui un caisson cryogénique.
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#73
Jim resté dans son coin, avait écouté les bribes de réponses du pauvre bougre. oO(IA, Prototype, Bold, confié…. Et si…)
Jim s’approcha de Zelda en chuchotant.

"Captain ! Je me disais en écoutant le prisonnier, il parle d’un prototype confié à Bold, ce genre de prototype Jimmy l’aurait surement bien planqué. Et qu’est-ce qui était bien planqué et plutôt incongru sur le Songe ? Le Chante-Cloche. Peut-être qu’il faudrait examiner d’un peu plus près ce bel instrument non ?"
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#74
Dom avait écouté, complétement fasciné, les paroles du prisonnier. Ne portant pas spécialement dans son cœur les pouvoirs mentaux, une vieille rancune, il ne pouvait qu'admettre sa défaite : obtenir une rémission partielle des blocages mentaux lui aurait pris des semaines, dans un laboratoire de haut niveau.

[InPetto]
Bon j'aurai sans doute obtenu quelque chose de plus stable, mais baste !


Sur l'holo, les choses allaient différemment : les indicateurs, verts au début de la séance, plongeaient à l'un après l'autre vers le jaune puis le rouge.

[InPetto]
Et voilà ça commence ...

Il leva néanmoins la tête après entendu Jim qu'il foudroya du regard pour lui signifier qu'il y avait certaines choses qu'il valait mieux garder soigneusement cachées. Surtout lorsqu'elles valent plus que vos vies.

Dom se replongea dans son étude des signaux émis pour les multiples sondes médicales : le patient allait de plus en plus mal et il fallait agir vite pour conserver ce qui pouvait l'être. Il prit une respiration.

[Sans réplique]
Stop ! C'est fini, vous allez me le tuer. Il n'en supportera pas plus dans cet état.

Avisant le caisson, il eut un hochement de tête vers les Secrétaires.

Merci mais il va falloir que l'on lui fasse une dernière chose avant cela. On lui a également implanté des cellules tout près du des ganglions, rien de très compliqué cette fois. Mais elles vont libérer une toxine si on le plonge en hibernation.

J'ai déjà une signature cellulaire donc je vais synthétiser des anticorps qui vont permettre d'empêcher cela, ça devrait prendre deux bonnes heures. Vous pouvez commencer les étapes préliminaires mais ne le refroidissez avant que je fasse cette injection.


Si personne n'a d'objection, Dom se dirige vers le laboratoire et commence à travailler.
Je dirigerai les soins des malades dans leur intérêt et m'abstiendrai de tout mal - Médicalserment de Bo Sheng
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#75
Écoutant attentivement monsieur dji j'eut un reniflement de tristesse....comme un gargouillis sortant de la gorge.
Haussant les épaules

Comme lui mon visage était marqué par la fatigue.
Connaissant les lois des marais de ma planète je ne que pouvais que partager son avis.
Puis percutant aux propos de Jim je me tournai vers lui le regardant.
le sage a dit le pardon est divin, mais ne paie pas une pizza plein tarif si elle a trois minutes de retard
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#76
Il ne fallut pas longtemps à Dom pour neutraliser les capsules botuliques dissimulées dans le tissus nerveux de leur prisonnier.

Il était temps ... l'état de ce dernier continuait à se dégrader insensiblement. Il put enfin le coucher dans l'hibernateur et lancer le cycle d'endormissement. Le caisson se couvrit de glace alors que le gel transparent glaçait emplissait l'habitacle, pénétrant les poumons, s'immisçant dans les cellules et plongeait l'homme dans un sommeil sans rêve.

Une lecture directe du moniteur holographique sur le flanc de l'appareil rassura le médecin : les fonctions étaient normales, une respiration toutes dix minutes, un battement de cœur épisodique ... fonctions cérébrales stables et ralenties.

Bien.
[hrp]Et maintenant ?[/hrp]
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#77
Zelda fixa ses compagnons. Sa décision était prise. Elle s'adressa aux Secrétaires de l'ombre.

Notre présence sur votre planète n'a plus de raison d'être. Nous vous sommes vivement reconnaissants du support technique et militaire que vous avez déployé pour nous épauler... Et un grand merci à vous deux... Vous êtes irremplaçable... Nous allons maintenant regagner notre vaisseau, sans tarder, et emmener cet homme vers son destin, quel qu’il soit... .

Elle s'adressa ensuite à l'équipage
Nous discuterons de nos affaires à bord du Songe ! Est-ce que c'est bien clair ? Jusque-là, que chacun prennent du repos... Elle lorgna vers Bruhuk... Ou mange raisonnablement à sa faim... Dom, ne perdez pas de vue le prisonnier. Je viendrais vous relever dans 2 heures, puis ce sera le tour de Jim, puis Théo, Spoutkin et pour finir Bruhuk...

Zelda dévisagea le gisant pétrifié dans son cryo-sarcophage. Elle passa délicatement la main sur l'alliage terne de la cuve. Il était singulièrement doux et chaud. Les systèmes de survie pulsaient à peine, comme un cœur qui bat...

Je serais dans ma cabine... Zelda quitta la salle d'interrogatoire et regagna ses quartiers où elle entreprit de se reposer.
Tortuga voulait le Songe d'Aran... Quelle était la meilleure conduite à tenir ? Leur plan de vol les menait directement à la tanière des loups... Mais tout laissait à penser que Jones y avait rencontré le professeur Klérom Bold et une mystérieuse passagère... La chante-cloche et la flotte perdue de la Princesse Alia étaient-ils liés à l’affaire ? Rien n’était moins sûre... Alors, pourquoi Jones avait-il besoin d'une force de calcul colossale ? La légende racontait que le Lehouine amiral de la perfide Princesse avait disparu au fin fond d'un trou noir...

Zelda s'endormit sans y prendre gard et sombra, quelques secondes, dans les limbes. Quand elle rouvrit les yeux, elle vit une silhouette qu'elle reconnut sans peine. Jones...

Alors ma belle, toujours en train de dormir ! Tu vas rater le meilleur... Debout, feignasse... dit-il de sa voix puissante.

A contre cœur, Zelda s'extirpa de sa couchette. Elle avait encore l'esprit gourd. Elle se massa énergiquement les paupières pour activer ses sens... Elle rejoignit Jones...

Quelque chose n’allait pas… Le vaisseau grinçait de toutes ses membrures… Une lumière flamboyante, crue et chaude, fusait avec force depuis la baie d'observation pourtant opacifiée à 95%. Tout autour d'elle, l’air tremblait, grinçait, s’éclipsait chaotiquement... Elle se protégea instinctivement le visage, relevant inutilement l'avant-bras... Le sol tremblait... Jones se tenait debout, au centre de la passerelle... son visage était grave... Il se tourna vers elle et d'un geste impérieux lui montra la lumière...

Encore, quelques seconde... et l'éternité nous ouvrira ses portes... Le passé, le présent, l’avenir... Nous serons tout cela à la fois...

Zelda vacilla. Elle fut projetée violemment au sol... Son crâne heurta la console du triSonar. Elle sentit la douleur lui marteler les tempes... Elle ouvrit la bouche mais aucun son ne se fit entendre... Seul les rugissements de Jones surgissait par dessous le vacarme... Une voix douce et rassurante lui répondait... C'était Kald... J'y suis presque ! mon ami...

Zelda se réveilla brusquement, la mine blafarde... Elle regarda autour d’elle comme une zombie… Elle était toujours à bord du cuirassier... Son regard accrocha le chronomètre posé sur le chevet… Il était temps de relayer Dom...

Dom, tout va bien ? Je viens vous relever...
"Va où tu veux, meurs où tu peux..."
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#78
Je levai la main et le bras et salua dame Zelda.
.
Puis je quittai la pièce afin de m'allonger dans ma cabine, ivre de fatigue je me laissai tomber comme un poids mort sur le lit qui grinça de mécontentements, je glissai rapidement la grosse clé de métal dans mon lit.
Pensif je devais reconnaitre que j'avais hâte de retourner à bord et reprendre mon apparence. Je dormis quelques temps attendant l'heure de mon tour de garde.
Ayant faim je me saisis de ma musette et avec des yeux brillants je cherchai ainsi quelques choses.....
Avec délicatesse je sorti un paquet huilé dans lequel j'avais emballé des racines, j'en pris une que je portai à ma bouche...... ah ce gout puissant du loka coca....je sentais cette saveur acide et tonique se diffuser dans ma bouche.
Assis sur le lit en train de de faire un manche pour ma grosse clé la bandant de cuir, j'étais prêt pour mon tour de garde......toujours pensif je quittai ma chambre mon sac prêt et avec impatience de retourner dans ma salle des machines bichoner mes moteurs.....serein je pris mon tour de garde.
le sage a dit le pardon est divin, mais ne paie pas une pizza plein tarif si elle a trois minutes de retard
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#79
la suite est
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