2009-01-11, 08:34 PM
Langue identifiée. Nom : Franglique. Origine : Marine. Zone géographique : Kavalec à 60%. Début de retranscription.
Tout d'abord, on évoque les affaires de Madame, qui parle avec Kolène Espéréro de sa décision de faire autogérer son entreprise. Elle ne regrette rien. "Tu sais, je voudrais tant que les Gâces se rapprochent des anarchistes plutôt que de rester ce petit coffre-fort minable qui finira très mal ... ou trop bien. J'ai malheureusement cautionné un grand nombre de choses, le plus souvent involontairement. Le fric pourrit tout, et il m'a pourri, moi aussi." Suivent quelques digressions assez barbantes sur la vie, la mort. Et puis ...
Madame : "Dans moins d'un mois ... Je l'aurai retrouvé. Et il m'aura retrouvé."
Kolène Espéréro : "Tiens ! Enfin."
Madame : "Oui.""" Long silence. "Je me demande quelle tête je ferai, quand je serai face à lui."
Kolène Espéréro : "Aurais-tu eu ne serait-ce que vingt ans d'espérance de vie, j'aurais fait des pieds des mains pour te retenir d'y aller. Euh ... Tu veux en parler, n'est-ce pas ?"
Madame : "Ouuu ... oui, oui. Oh, Kolène, pardonne-moi d'avoir été si odieuse avec toi. Je perds la tête, tu sais. C'est pour cela que je veux partir avant que de devenir tellement tarée que l'on doive m'attacher dans une clinique. C'est ça, les fins de vie avec la Pérédène, et c'est pourquoi ... Oh, tu as raison. J'évite encore le sujet." On entend distinctement Madame respirer. D'ailleurs, monsieur Orkalys se souvient lui aussi de ce soupir si profond. Cela ne l'avait pas marqué sur le moment, mais maintenant ... il lui trouve quelque chose de poignant, de pathétique ... "Oui, je veux l'affronter."
Kolène Espéréro : "Mais le combat ne durera pas trois secondes."
Madame : "Je le sais bien. Mais, bon, c'est de ma faute s'il est comme cela. Et puis, il n'a pas encore gagné tu sais. Il est deux cent fois plus massif que moi, il est capable de se déplacer à 20 km/h jusqu'à 500 mètres à l'intérieur des terres ... mais je cours encore pas mal, j'ai mes deux yeux, mes deux oreilles et mon nez. Promets moi une chose."
Kolène Espéréro : "Ce que tu voudras, mon amour."
Madame : "Protège les jeunots. Ce Khrys Edelman si cupide, cet Epstar Jdryk'll tellement insupportable de fatuité, Cet Itzak Daykard complètement à l'ouest, Ikaar Lohnsöme et sa paranoïa, Khaadaric Orkalys et sa violence exacerbée, les deux Panzanopèdes et leur enfer technologique doré, et même cette Sémirande que je n'apprécie pas plus que toi, si elle survit à sa propre épreuve. Avec tous leurs défauts, ils sont plutôt sympathiques à côté de tant d'autres gens que j'ai pu voir Et ...."
Kolène Espéréro : "Et ?"
Madame : "Si l'Ours des Neiges me tuait ... Conduis-les sur Myrtil. Veille sur eux."
Kolène Espéréro : "D'accord, je te le promets."
Madame : "On va se coucher ?"
Tout d'abord, on évoque les affaires de Madame, qui parle avec Kolène Espéréro de sa décision de faire autogérer son entreprise. Elle ne regrette rien. "Tu sais, je voudrais tant que les Gâces se rapprochent des anarchistes plutôt que de rester ce petit coffre-fort minable qui finira très mal ... ou trop bien. J'ai malheureusement cautionné un grand nombre de choses, le plus souvent involontairement. Le fric pourrit tout, et il m'a pourri, moi aussi." Suivent quelques digressions assez barbantes sur la vie, la mort. Et puis ...
Madame : "Dans moins d'un mois ... Je l'aurai retrouvé. Et il m'aura retrouvé."
Kolène Espéréro : "Tiens ! Enfin."
Madame : "Oui.""" Long silence. "Je me demande quelle tête je ferai, quand je serai face à lui."
Kolène Espéréro : "Aurais-tu eu ne serait-ce que vingt ans d'espérance de vie, j'aurais fait des pieds des mains pour te retenir d'y aller. Euh ... Tu veux en parler, n'est-ce pas ?"
Madame : "Ouuu ... oui, oui. Oh, Kolène, pardonne-moi d'avoir été si odieuse avec toi. Je perds la tête, tu sais. C'est pour cela que je veux partir avant que de devenir tellement tarée que l'on doive m'attacher dans une clinique. C'est ça, les fins de vie avec la Pérédène, et c'est pourquoi ... Oh, tu as raison. J'évite encore le sujet." On entend distinctement Madame respirer. D'ailleurs, monsieur Orkalys se souvient lui aussi de ce soupir si profond. Cela ne l'avait pas marqué sur le moment, mais maintenant ... il lui trouve quelque chose de poignant, de pathétique ... "Oui, je veux l'affronter."
Kolène Espéréro : "Mais le combat ne durera pas trois secondes."
Madame : "Je le sais bien. Mais, bon, c'est de ma faute s'il est comme cela. Et puis, il n'a pas encore gagné tu sais. Il est deux cent fois plus massif que moi, il est capable de se déplacer à 20 km/h jusqu'à 500 mètres à l'intérieur des terres ... mais je cours encore pas mal, j'ai mes deux yeux, mes deux oreilles et mon nez. Promets moi une chose."
Kolène Espéréro : "Ce que tu voudras, mon amour."
Madame : "Protège les jeunots. Ce Khrys Edelman si cupide, cet Epstar Jdryk'll tellement insupportable de fatuité, Cet Itzak Daykard complètement à l'ouest, Ikaar Lohnsöme et sa paranoïa, Khaadaric Orkalys et sa violence exacerbée, les deux Panzanopèdes et leur enfer technologique doré, et même cette Sémirande que je n'apprécie pas plus que toi, si elle survit à sa propre épreuve. Avec tous leurs défauts, ils sont plutôt sympathiques à côté de tant d'autres gens que j'ai pu voir Et ...."
Kolène Espéréro : "Et ?"
Madame : "Si l'Ours des Neiges me tuait ... Conduis-les sur Myrtil. Veille sur eux."
Kolène Espéréro : "D'accord, je te le promets."
Madame : "On va se coucher ?"