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Re: Estébois - Manchu, le Fu - 2011-04-13 Gurvan Wrote:Gurvan fit la moue : "Je peux vous guider jusqu'au marché flottant de Samut. Là bas, le soir venu, on peut trouver toutes sortes de marchandises, y compris de contrebande. Mais attention, parfois, on s'éloigne des canaux principaux et on peut tomber dans un coupe-gorge. Il faudra être prudents dès le début. J'ai réussi à subsister pendant des mois en travaillant comme docker ... de nuit. Autant ne rien vous cacher : les marchandises n'étaient pas toujours déclarées aux autorités. Mais du coup, je connais bon nombre de pilotes de canots qui eux-mêmes peuvent nous amener n'importe où. Ils connaissent les moindres méandres du fleuve et toutes sortes de caches dans la mangrove. En nous promenant dans le marché, je suis sûr que j'en reconnaîtrai au moins un ; même si le matin, leur "journée de travail" touche plutôt à sa fin. Dès que nous nous serons équipés, on pourra y aller. On a dit armure énergétique et paralyseur, c'est bien ça ? J'imagine que vous en avez quelques-uns en supplément ... Et quel code crypté pour les transmissions par plot vertébral ? Je ne voudrais pas commettre à nouveau la bourde de "télécommuniquer à haute voix". Re: Estébois - MdJ - 2011-04-13 Monsieur Baser ouvrit donc ses bagages à monsieur Manchu : il y récupéra un paralysateur et une armure énergétique. Il était temps de bouger ... Le jour se levait et comme souvent une brume matinale s'attardait sur la ville noyant les formes et ouatant les sons ... // Mais moi je ne sais toujours pas ce que vous faites : vous cherchez un guide pour l'expédition terrestre ? vous louez un dirigeable que vous bricolez ? Vous cherchez un bateau ? Un pilote ? Qui y va ? Qui se rend au marché ? Vous vous séparez ? // Que de questions :lol: Re: Estébois - Gurvan - 2011-04-13 MdJ Wrote:Monsieur Baser ouvrit donc ses bagages à monsieur Manchu : il y récupéra un paralysateur et une armure énergétique.En principe, le Méphisto a ce genre d'équipement dans la réserve, non ? Mais si le client veut fait son Père Hiver (ouaneceu gaine), pourquoi pas ? MdJ Wrote:Mais moi je ne sais toujours pas ce que vous faites : vous cherchez un guide pour l'expédition terrestre ? vous louez un dirigeable que vous bricolez ? Vous cherchez un bateau ? Un pilote ? Qui y va ? Qui se rend au marché ? Vous vous séparez ?Gurvan doutait de la discrétion de la solution "dirigeable bricolé". Il avait l'intention de se rendre au marché avec Messieurs Le Fu et/ou Gorda afin de profiter de leurs connaissances du milieu, accompagné de l'Honorable Khrys Edelman pour la partie commerciale, et de quiconque voulait les accompagner. Le but était de recruter un guide qui dispose d'un bateau (// exemple : John Rambo dans le film éponyme -- muscles hypertrophiés et regard bovin non obligatoires). S'ils n'en trouvaient pas, un bateau et son pilote pour les rapprocher du lieu du crash ET un guide pour la partie terrestre de l'expédition. Re: Estébois - Djal Gorda - 2011-04-13 Djal répondit à l'appel de M Baser et se présenta à la réunion. Il salua l'équipe et sourit en prenant un siège. Il écouta et apprécia l'idée de Khrys : "Un dirigeable équipé d'un dispositif antigrav camouflé ? Un peu à la manière d'une ceinture de vol mais en plus imposant !..." Djal se tapota le bout du nez et se mis à réfléchir... oO(C'est possible... Avec le matériel et le temps nécessaire...) "Autant dire qu'il vous fallait cet engin pour "hier"... non ? Avec une semaine devant nous, c'est court !" Djal posa ses coudes sur la large table en plastacier et exposa son avis en gesticulant des mains : "7 jours, c'est bien ça ?... Alors, cela nous laisse deux jours pour nous procurer un dirigeable solide, le modifier, camoufler ses dispositifs antigrav et faire des essais rapide... puis deux jours max plein pot pour repérer la navette et charger son contenu... puis deux jours max, toujours plein pot, pour le retour... restera alors un jour pour régler les détails de l’évacuation sur le Crab avant que la flotte d'occupation n'arrive sur Estebois... Conclusion : si la navette s'est écrasée à moins de deux jours de vol en ballon c'est faisable ! " Djal termina son exposé en joignant les extrémités de ses doigts... toujours souriant il fit un clin d'oeil à Khrys ! "Le dirigeable va vous couter bonbec... Ici c'est l'équivalant d'un engin de "haute technologie"... un engin volant de surcroit ! franchement, je ne suis pas très favorable à votre projet..." Puis se tournant vers Gurvan : "Mon ami, je pense que M Le Fu pourra t'aider mieux que moi... Car si je connais les culs de basse fosse et les prisons de la cité, je ne connais pas très bien le quartier flottant de Samut ... Et si M Baser n'a pas besoin de mes services, je t'accompagne volontiers..." Re: Estébois - Manchu, le Fu - 2011-04-14 MdJ Wrote:Monsieur Baser ouvrit donc ses bagages à monsieur Manchu : il y récupéra un paralysateur et une armure énergétique. "Gurvan, Khrys, Djal et moi, nous pouvons aller au marché dès maintenant ... enfin, le temps d'enfiler une tenue locale pour passer plus ou moins inaperçus. Je me charge de reconnaître parmi les livreurs/vendeurs/badauds du marché flottant quelqu'un qui possède un canot ou qui pourra rapidement nous conduire à un pilote. Il sera probablement guide par la même occasion ; étant donné la configuration fluviale dans le delta, mieux vaut être capable de se diriger dans un labyrinthe ! Khrys se chargera de la partie négociation commerciale. On reste en contact avec le Méphisto par communicateur en crypté. Dès que nous aurons trouvé une personne-ressource, le reste du groupe pourra nous rejoindre en une demi-heure ou guère plus, ce qui nous laissera le temps de préparer l'embarcation. Mais se posera encore le problème de "Où aller ?". Rien ne dit que nous ayions la chance qu'en plus, ce pilote/guide ait entendu parler d'une navette échouée/posée dans la mangrove en bordure du fleuve. Si c'était le cas, connaissant les loustics de ce quartier pauvre de Paraji, on risquerait de ne retrouver qu'une carcasse désossée !" Re: Estébois - MdJ - 2011-04-14 Avant de quitter le bord ils observèrent une carte de la zone de recherche. C’était une vue aérienne en relief, d’une précision pouvant aller jusqu’à quelque mètre et dont la date de révision était postérieur à la date où était sensé s’être produit l’accident. La vallée se situait dans le delta, au sein d’un labyrinthe de cours d’eaux, de simili mangroves et de marécages. Il leur faudrait une bonne journée pour arriver jusque là … ensuite venait toute une zone marécageuse, dont il faudrait s’extraire en montant jusqu’à un col percé d’une chute d’eau cyclopéenne au-delà duquel s’ouvrait la vallée ou l’épave de la navette les attendait. Djal siffla entre ses dents … C’était une vallée d’une vingtaine de kilomètres de diamètres, couverte de forées denses, touffues, traversée par une rivière aux eaux tumultueuses. Une demi-journée pour traverser le marécage, une demi journée de plus pour parvenir au sommet du col … Ca ne laissait que deux jours sur place pour trouver l’épave. Manchu reconnu la zone. La vallée de Koom. Elle n’avait pas une très bonne réputation, les lieux étaient sensément hantés et même les forestiers d’arbres à épices l’évitaient. Trouver un guide allait s’avérer « coton » … Mais qu’est-ce qu’un homme ne ferait-il pas pour une ou deux poignées de pièces de fer ? Une petite heure plus tard Manchu, Gurvan, Khrys et monsieur Baser en tant que financier de l’expédition en avaient plein les bottes. Ils venaient de subir leur troisième refus. Trop loin. Trop dangereux. Trop tard dans la saison. Les uns après les autres les guides s’étaient désistés. Et qu’allaient-ils y faire ? Une partie de chasse ? A la vallée de Koom ? A d’autres … Découragés ils sirotaient une sorte de vin chaud agrémenté d’épices dans la chaleur d’un appentis alors que de dehors des cordes tombaient, noyant le paysage de traits d’argent grisâtre. C’est alors qu’un homme, un marin au costume de feutre bleu rendu presque gris par le temps, à la barbe noire et aux longs cheveux se présenta à eux. Il était accompagné par un vieillard, un homme qui devait être son père ou son oncle tant leurs traits étaient semblables. C’est ce dernier qui pris la parole, il parlait un galactique correcte, même si son accent était à couper au couteau. J’me présente, moi c’est Olim Grace, et ça c’est mon fils Torim. Il est capitaine d’une gabarre à vers, l’Espérance et on a entendu dire que vous cherchez un navire pour remonter le fleuve et vous amener à proximité de la vallée de Koom. Pour chasser à ce que l’on dit. On serait disponible, mais il faudrait voir combien vous payer et c’est pour combien de temps … Le fils, un rude gaillard, ne disait rien : il avait croisé les bras et les observait, les yeux mi-clos sur ses yeux marrons. Re: Estébois - Gurvan - 2011-04-14 Monsieur Antillès inclina poliment la tête pour saluer le vieillard et son fils. Il tapota discrètement sa tempe en croisant le regard de Khrys, pour lui demander de lancer ses antennes PSI et sonder les deux nouveaux venus. Puis il se tourna vers eux : "Bonjour Messieurs. Je suis le Capitaine Gurvan, je commande la gabarre qui est posée à l'astroport en ce moment. Avec mes amis ici présents, nous voudrions en effet aller chasser du côté de la vallée de Koom. Nous devrons être revenus à Paraji dans cinq jours, six au maximum. Nous voulons partir aujourd'hui même. Quel serait votre prix ?" Re: Estébois - Khrys - 2011-04-15 // enchainez.. je vais avoir une semaine dur...astreintes Re: Estébois - khaadaric - 2011-04-15 Je profite de ce moment de quiétude pour lancer quelques recherches sur le réseau afin d'avoir des nouvelles d'Ottilus et des répercussions de notre escapade. Ensuite, une petite séance de mise en forme me fera passer tranquillement le temps. Les mécanos, vous me prévenez lorsqu'ils arrivent, Merci Je voudrais me recueillir sans être dérangé, sauf incident majeur bien sur. Re: Estébois - MdJ - 2011-04-15 Khrys négocia le prix, la discution dura une trentaine de minutes, et le marchand dut sacrifier au rituel de la pipe à eau. Quelques bourses de pièces de fer passèrent de mains en mains et l'affaire fut conclue. On leur promettait l'usage exclusif du navire, des vers frais, des vermiers qualifiés pour les guider et une nourriture abondante et fraiche. Ha, oui : Bière de racines à volonté. |