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Re: Estébois - Khrys - 2011-03-06

MdJ Wrote:// combinaison NT6 & paralyseur granted Mr. Gorda ! :geek:

// si le vaisseau est saisi, on peut récupérer nos logimecs alors ?? au moins Globule ?


Re: Estébois - MdJ - 2011-03-06

// Oui, sans problème pour les logimecs. J'attends éventuellement quelques réactions, réflexions, explications jusqu'à ce soir. N'hésitez pas.


Re: Estébois - MdJ - 2011-03-06

La clochette de verre sonna à l’ouverture de la porte, signalant l’entrée de nouveaux visiteurs dans l’échoppe du libraire.

La sortie de leur hostellerie ne s’était pas faite sans mal.

Khaadaric était descendu dans le hall du poulenet fougueux. Le prétexte était de commander quelques boissons, nourritures, mais c’était surtout pour faire un tour d’horizon histoire de repérer leurs « protecteurs » ou une éventuelle menace.

Au pied de l’escalier il avait balayé la salle du regard, ses yeux artificiels perçant sans peine la pré-ombre, enregistrant chaque détail. A cette heure précoce la salle était occupée par des travailleurs qui prenaient leur petit déjeuner. Les habitudes culinaires étaient à la soupe de poisson épicée, dans lequel on trempait un pain noir le tout étant accompagné de bière brune et tiède. Peu de personnes tiraient sur la traditionnelle pipe à eau en regard de l’heure matinale. Ca coupait sans doute trop les jambes.

Il s’était accoudé au bar, le grand miroir d’étain légèrement incliné lui envoyant son reflet abrupt, mais aussi l’image de ce qui se passait derrière lui. Il passa sa commande à l’aubergiste, un homme sec aux cheveux roux dont les mèches dépassaient de son bonnet de cuir et dont le visage se barrait de bacchantes acajou.

Il attendait sa commande quand un homme, brun, aux vêtements d’ouvriers, à la large cape de laine grise s’accouda non loin : il commanda une tisane d’algues saupoudrée de poudre de lichen sucrée et glissa au soldat une fois l’aubergiste éloigné au passe menant à la cuisine : Salut. Restez dans votre chambre, on est en train de mettre en place le dispositif de protection. Si vous devez sortir, descendez ici et commandez quelque chose à boire : on prendra contact avec vous comme maintenant et vous nous indiquerez votre lieu de destination. En cas de doute cherchez sur nos vêtements un rapiéçage de fil jaune. Il caressa distraitement le reflet de sa cape : effectivement l’on avait ravaudé celle-ci avec du fil couleur bouton d’or.

L’homme avait fait un bel effort de ventriloquie : à aucun moment il n’avait vu bouger ses lèvres. L’homme récupéra sa tasse et retourna s’assoir laissant Khaadaric prendre livraison du grand plateau de bois laqué et remonter en chambre.
Djal, aidé par monsieur Baser, passa au peigne fin leur chambrée, s’assurant que nulle caméra, micro ou autre système de surveillance n’allait faire voler leur projet en éclat.

Rassuré ils libérèrent leur prisonnier. Celui-ci était soigné, mais n’avait pas encore récupéré son bras : une motivation supplémentaire pour s’assurer de sa loyauté ? De toute façon celui-ci n’était pas encore prêt quand ils avaient quitté leur navire.

Il y eut une courte discussion avec celui-ci. Il souhaitait une arme, ne serait-ce qu’une dague, ce qu’on lui refusa. Il fut convenu qu’il resterait sous la protection rapprochée de Khaadaric, qui resterait à tout moment à portée de vue.
Il fallut sortir discrètement.

Khaadaric, encore lui, redescendit. Il passa par les cuisines, coupant court aux protestations par un regard digne d’un inspecteur de la psypol interrogeant un hérétique de l’Infernal Systématique*.

Sur le quai de chargement, situé à l’arrière de l’hostellerie il repéra un pécheur du dimanche qui, assis sur une bitte d’amarrage semblait taquiner le goujon. Le fil jaune dont le revers de casquette s’ornait lui permit de douter du type de poisson qu’il tentait de prendre. De toute évidence c’était le gros qu’il espérait capturer. Le soldat d’un pas badin s’approcha [alors ça mord ?]. Il détourna suffisamment l’attention du pandore pour permettre à ses petits amis de prendre discrètement la poudre d’escampette, à l’exception notable de Khrys dont on avait convenu qu’il resterait en place le temps de donner le change tant à leur service de surveillance qu’à d’éventuels assassins.

Khaadaric, son devoir accomplit rentra à l’intérieur et activa son champ de furtivité. Il passa par un balcon, activa sa ceinture de vol et d’un coup de talon fit un saut au dessus des toitures. Il repéra sur le toit faisant face à leur chambre deux ramoneurs, occupés à chasser la suie des cheminées. Ils travaillaient lentement. Un zoom lui confirma qu’eux aussi faisaient partie du dispositif de surveillance.

Il rejoignit ses compagnons habillés de pied en cape à la mode de la cité qui l’attendaient dans une ruelle proche.
Il ne leur restait plus qu’à ce rendre à la librairie. Ils arrivèrent devant celle-ci. C’était une boutique étroite aux dimensions réduites dont la devanture de bois aux fenêtres vitraux aux verres colorés grossiers masquait ce qui se passait à l’intérieur.

La clochette de verre sonna à l’ouverture de la porte, signalant l’entrée de nouveaux visiteurs dans l’échoppe du libraire.

Qui rentre ? Qui fait quoi ?

*Je sais ce que tu te demandes Ponk **, est-ce que j’ai utilisé toutes mes réserves mentales ou pas ? J’avoue que dans tout ce bordel je n’ai pas fait trop attention, mais tu devrais plutôt te demander : est-ce que je tente ma chance ou pas ? Alors Ponk ?
** Ponk, croyant de la lumière intérieure, généralement intoxiqué au dernier degré, pensant que le futur est une illusion impériale, que l’anarchie doit dominer l’Empire et que l’Empereur n’est pas humain.


// J'me sent un peu seul en ce moment.


Re: Estébois - Khrys - 2011-03-06

Khrys demanda une table, histoire de se retrouver confortablement installé lors qu'il serait l'heure de diner.
Il avait demandé à Globule d'estimer ce qui avait de la valeur dans l'auberge, et celui-ci voletait silencieusement dans les différentes pièces de l'auberge. Il transmettait aussi à Khaadaric tous les visages qu'il croisait... ça pouvait toujours l'intéresser.

Khrys demanda la carte, il aurait l'initiative des plats que l'on pouvait servir ce soir. :mrgreen:


Re: Estébois - Gurvan - 2011-03-06

Gurvan déclara à voix basse :

"Khaad, tu rentres avec Djal et Carkaron, vous récupérez le message. Djal, vous qui êtes un craqueur de code, vous vous assurez que Carkaron décrypte réellement le message et nous donne le lieu de rendez-vous correct. Moi, je fais le guet ici."

Il attendit que ses compagnons fussent rentrés, avant de libérer Aragorn et de lui demander de patrouiller autour du pâté de maison, pour vérifier les éventuelles autres sorties de l'échoppe et repérer les éventuels pandores de Paraji avec leur signe distinctif. Quant à lui, il activa ses optiques cybernétiques et commença à surveiller les alentours, tout en pratiquant les exercices de méditation qui permettaient aux antennes PSI de son Sixième Sens de se déployer. Le long de sa cuisse, l'étourdisseur de son couteau de ranger était prêt à être dégainé.

MdJ Wrote:*Je sais ce que tu te demandes Ponk **, est-ce que j’ai utilisé toutes mes réserves mentales ou pas ? J’avoue que dans tout ce bordel je n’ai pas fait trop attention, mais tu devrais plutôt te demander : est-ce que je tente ma chance ou pas ? Alors Ponk ?
// Big Grin Big Grin Big Grin Dis-donc, il ne s'appelait pas Hari Caladan Wink, cet inspecteur de la PsiPol ?


Re: Estébois - Djal Gorda - 2011-03-06

J'entre donc dans la librairie... avec Carkaron et le lieutenant Khaadaric. Je siffle d'admiration en balayant du regard les huches à parchemins et les faisceaux de livres... des paléo-data ! Il y a peut-être des écrits électroniques ou des bobines de stockage ! Pas sûre...

"Carkaron ! ", je lui fais signe de quérir son document... Je ne le quitte pas des yeux...


Re: Estébois - MdJ - 2011-03-08

Oberon Carkaron se glissa à l’intérieur de la boutique, étroitement surveillé par Djal qui entra à sa suite.

La boutique était encombrée par des masses de livres imprimés sur papier, parfois enluminés à la main, mais le plus souvent imprimés en quadrichromie. Les ouvrages étaient reliés plein cuir et il flottait une odeur très particulière dans l’étroit local éclairé par les couleurs vives qui filtraient en rayons colorés des vitraux grossiers.

Khaadaric surveillait du dehors, attentif à la rue. Gurvan avait libéré son petit logimec qui au sein de son champ de furtivité survolait de manière concentrique les rues, programmé pour repérer les rapiéçages jaune et les types patibulaires. Si ces derniers ne manquaient pas, il ne repéra pour l’instant rien de particulier.

Les rues se remplissaient doucement, les navires déhalaient emplis de marchandises ou riches d’espoir de profits.

A l’intérieur de la boutique ce mélange étrange d’odeur de vieux cuir, de papier moisi, de poussière et de crasse s’expliqua bientôt. Un homme aux cheveux gris marron raides de saleté, portant une robe dégageant une odeur fétide surgit de l’arrière boutique. Il sourit à Carkaron révélant un bosquet de chicots noircis. Avec un infime mouvement de recul celui-ci demanda s’il disposait d’un exemplaire du « Psaumes des cantiques employés dans l'Office divin selon le Bréviaire de Sens » … Il eut bientôt entre les mains le livre et après l’avoir feuilleté il remercia le libraire et ressortit.

Il sortit avec Djal sur ses talons, ce dernier étant peu désireux de bénéficier des conseils personnalisés du libraire.

Carkaron se dirigea vers un braséro situé non loin sur lequel chauffait un seau de goudron de calfatage. Ils virent brièvement celui-ci tendre un papier devant les flammes, le lire et le jeter dans le feu.

D’un pas nonchalant il se dirigea vers Khaadaric, Gurvan, bientôt rejoint par Djal.

Le rendez-vous se situe dans les chantiers navals, dans une forme de radoub, un navire à sec. La Jolimome. Je crois que mon boulot à moi s’arrête là : Je vais vous souhaitez bonne chasse. Quand vous aurez terminé … je vous retrouverai.

Pendant ce temps Khrys buvait, mangeait, prenait du bon temps … Une fille ? Plus tard peu être ? Au bout d’un certain temps il eut conscience que l’on l’observait. L’homme qui avait prit contact avec Khaadaric l’observait du bout de la pièce à la dérobade. Visiblement il avait l’air vaguement intrigué. Khrys cru voir poindre sur son front une ride de préoccupation.


Re: Estébois - Gurvan - 2011-03-09

MdJ Wrote:Le rendez-vous se situe dans les chantiers navals, dans une forme de radoub, un navire à sec. La Jolimome. Je crois que mon boulot à moi s’arrête là : Je vais vous souhaitez bonne chasse. Quand vous aurez terminé … je vous retrouverai.
Gurvan répondit à voix basse :
"Ne nous prends pas pour des buses, mon pote. Djal, vous avez pu lire le message avant qu'il ne le brûle ? Vous confirmez ? Khaad, fouille-le pour vérifier qu'il n'a pas crâmé un bout de papier quelconque et qu'il n'a pas encore le vrai message sur lui. Ensuite, à quelle date et à quelle heure est le rendez-vous aux chantiers navals, et avec qui ? Pour finir, tu nous a dit que tu devrais te rendre en personne au lieu de rendez-vous pour reprendre contact. Tu vas donc venir avec nous."


Re: Estébois - Djal Gorda - 2011-03-09

Quote:Carkaron se dirigea vers un braséro situé non loin sur lequel chauffait un seau de goudron de calfatage. Ils virent brièvement celui-ci tendre un papier devant les flammes, le lire et le jeter dans le feu.

Hop, hop, hop... Djal sortit de la boutique sur les talons de Carkaron... Il l’accompagna de vers un brasero situé non loin sur lequel chauffait un récipient de calfatage. Carkaron avait une feuille de papier dans la main...

oO(de l'encre sympathique? Archaïsme et Pacotille...)

Le bras gauche de Djal jaillit comme une vipère sylvicole ! Ses doigts épinglèrent le poignet de Carkaron (pour ne pas déchirer la délicate feuille-data imprimée !)

"Oh, là ! Carkaron... pas de cachotterie ! N'oublies pas que tu vies avec une fil-épée de Damoclès... Pas vrai, mon lieutenant…"

oO(Voyons voir ce qui est écrit...)

"Khaad, prends lui le bouquin... et fouille le bonhomme !..."


Re: Estébois - khaadaric - 2011-03-09

DJAL GORDA Wrote:"Khaad, prends lui le bouquin... et fouille le bonhomme !..."
Tu te prends pour qui toi ? change de ton de suite. Si on est la, c'est en partie de ta faute alors tient toi a carreau.

Je pose ma main sur la nuque de notre "ami Carkaron".
J'en ai tellement brisé que je ne suis plus à une ou deux de plus.
Tu as fais deux erreurs, celle de me louper, ensuite de m'avoir vendu ta vie. Il n'y aura pas de troisième chance.
Compris?
Tu t'écartes de plus de trois mètres de ma position, je te crève à ta main nue. tu passes devant et on y va tous ensemble.