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Re: Estébois - Gurvan - 2011-02-01

MdJ Wrote:Il lui faudra agir avec prudence bien entendu … pour des raisons diplomatiques et afin de ne pas mettre ses hommes en danger.

oO( Mouais... En gros, on va se débrouiller nous-mêmes... )

Gurvan allait ouvrir la bouche pour répondre au Légat Malasar lorsqu'il sentit les poils de ses avants-bras se hérisser et un filet de sueur glacée lui couler entre les omoplates. Son champ visuel se rétrécit autour de Djal Gorda qui parvenait à la fenêtre. Le reste du salon sembla s'estomper dans une sorte de pénombre, les bruits s'assourdirent.

Monsieur Antillès jaillit hors du canapé où il était assis, et bondit vers le tekno qui commençait à se pencher à la fenêtre. En deux enjambées, il avait traversé le salon, plongeait sur Djal et le plaquait au sol.


Re: Estébois - Djal Gorda - 2011-02-02

Djal observait la foule en contre bas...
Les lampes artificielles de la ville créaient son lot d'ombres animées. A cette heure, les rues étaient encore débordantes de promeneurs : un groupe d'amis visiblement réjouis se tenaient par les coudes et défilaient d’un bon pas tout en devisant. Ils étaient habillés de couleurs chamarées et portaient d'élégants chapeaux de soirée. Ils devaient, sans doute, se rendre dans une guinguette située le long des quais ou au spectacle... Plus loin, Djal aperçu un couple d'amoureux qui se promenait le long des berges, mains enlacée. Ils se jetaient des œillades passionnées… plus haut, un voiturier exhala un "huu" bref et claquant en direction de son attelage qui s'ébranla lentement avant de prendre de la vitesse...

De ci de là des silhouettes indistinctes s'estompaient dans l'ombre des venelles voisines... Des silhouettes inquiétantes... lorsque !

Le Cdt Antillès s’abatit sur lui… « Que… » Djal ne pu dire un mot de plus.


Re: Estébois - MdJ - 2011-02-02

Il plaqua Djal dans le plus pur style « hussarde » cherchant à balancer son adversaire dans la fosse.

Monsieur Baser hurla « couchez-vous », tout en se jetant au sol, roulant sur lui-même en direction du mur.

Simultanément, avec une fraction de seconde de décalage, un trou rougeoyant apparu sur le montant de la fenêtre, à l’endroit où se trouvait la tête du coureur de réseau une seconde avant.

Il fut suivi immédiatement de deux autres impacts sur le muret derrière lequel s’étaient recroquevillés les deux hommes. Des trous rougeoyants apparurent là aussi : on cherchait à les atteindre derrière leur abri. Le mur de bois n’offrait guère de résistance.

Monsieur Baser avait écarté les pans de son manteau et était en train de remonter le fusil laser qu’il y avait dissimulé.


Re: Estébois - Gurvan - 2011-02-02

Gurvan remonta la manche de son blouson et lança deux impulsions mentales simultanées.

La première déclencha l'ouverture de son pseudo-bras droit et le déploiement du canon de son blaster intégré. La seconde provoqua l'injection d'une dose de speed dans son organisme par sa pompe osmotique.

Roulé en boule avec Djal derrière le muret de bois, il fit au tekno un hochement de tête à interpréter comme Bon maintenant, ça va chier..., puis chercha un endroit leur offrant une meilleure couverture. Il commença à ramper à reculons vers le centre de la pièce en poussant Djal plaqué au sol, tandis qu'il activait ses optiques améliorées pour essayer de repérer d'où venaient les tirs et éventuellement commencer à répliquer.


Re: Estébois - Sémirande - 2011-02-02

[Les grands esprits se rencontre : nième]
S'il y avait un télépathe dans la pièce, il aurait souri en voyant la convergence des pensées du Commandant Antillès et de sa subordonnée.
Quand monsieur Baser avait dit "couchez-vous", les jambes de la navyborg s'étaient repliées, la plante de ses pieds prenant appui sur l'imposant montant horizontal du fauteuil couvert de velours rouge où elle se détendait. Sa main droite écrasa sa précieuse cigarette, tandis que la main gauche, dans un geste faussement nonchalant, retirait l'attache de sa douna. Il y eut un curieux chassé-croisé devant la fenêtre. Le coureur de toile s'y tenait, on l'en poussa sans ménagement, un éclair de lumière traversa le chambranle, puis une forme féminine courant comme une dératée s'y précipita, prit appui d'un pied sur le montant et sauta dans la nuit, du premier étage !
Elle avait réglé son antigrav à fond, ses yeux, ses oreilles améliorées s'orientèrent à l'estime vers l'endroit d'où les coups étaient partis (vraisemblablement un point haut). Elle atterrit et se mit à courir dans la direction où, croyait-elle, était posté le tireur. Mais elle avait bien à l'esprit qu'il n'était pas seul. Cela dit, elle atteignait ses 40 km/h sans problème et comptait sur l'effet de surprise.
Un bref message partit par PV à l'attention de MM Skribllz et Skrubllz, avec copie au commandant : "Agression hostellerie - tirs lasers sur structure bois - danger incendie - prévenez pompiers URGENTISSIME."
Elle courait. Un petit détail. Elle était en sous-vêtements, et ne portait pas de chapeau :worried:


Re: Estébois - Khrys - 2011-02-02

Sémirande Wrote:Elle courait. Un petit détail. Elle était en sous-vêtements, et ne portait pas de chapeau :worried:

oO( non? elle ne va pas le faire ?? Et si....)

Khrys s'occupa d'abord de s'allonger au sol, puis, il se dirigea vers la porte donnant à l'escalier, l'entrouvit doucement, à l'écoute d'un bruit dans l'escalier.
S'il ne se passait rien de plus, il osa passer un coup d'oeil... mais au niveau du sol, les gens n'ont pas l'habitude des coups d'oeil au niveau du sol :mrgreen:

// La voie arrière est libre, ou une embuscade nous attends de façon visible?


Re: Estébois - MdJ - 2011-02-02

// ding dong ding ! on demande monsieur Khaadarik sur la passerelle ... Big Grin J'attends un peu la réaction de celui-ci.


Re: Estébois - Sémirande - 2011-02-02

Khrys Wrote:// La voie arrière est libre, ou une embuscade nous attends de façon visible?
:rofl: :rofl: :rofl: :rofl: :rofl: :rofl: :rofl: :rofl: :rofl: :rofl:
Une embuscade visible : Sacré marchand va !!!


Re: Estébois - Djal Gorda - 2011-02-03

Djal, rampa sur le parquet tout en lâchant de petits "Ouille, ouille, ouille..."

Il entreprit, tant bien que mal, de rassembler à la hâte son matériel informatique et le fourra dans sa besace en synthécuir... Puis il se couvrit la tête avec les bras oO(stupide comme réaction, non ?)

Il vit M Baser sortir un énorme fusil de sous sa veste oO( ça me rappel un paléofilm : Terminator...) et chercha sa bouteille d'oxygène du regard...

oO(Y en a marre… AU SECOUR, MAMANS !)


Re: Estébois - MdJ - 2011-02-03

[Chaos]
Tant de chose se déroulaient en même temps qu’un observateur étranger à scène qui se déroulait dans le luxueux salon, aurait put croire les protagonistes frappés de folie.

Gurvan qui tentait de maintenir plaqué au sol un Djal qui se débattait pour ramasser sa console. La voix plaintive du légat qui sortait de cette dernière « … mais que se passe-t-il ? Pourquoi l’image bascule-t-en tout sens ? ».

Khrys qui rampait à coté de la porte faisant preuve « d’intelligence militaire » en recherchant « une embuscade visible ».
Le fauteuil de Sémirande qui, grâce à la loi de la conservation du mouvement, venait de voler à travers la pièce, alors qu’elle-même disparaissait par le rectangle noir de la fenêtre dans une tenue qui aurait fait fantasmer un ancien pilote du Méphisto.

Monsieur Baser qui, venant d’assembler avec un claquement satisfaisant le canon de son arme à sa crosse, le regard déterminé, caché derrière une commode entreprenait d’y ajouter un viseur longue distance.
Khaadaric …

// à monsieur Khaadaric

[dehors]

La nuit happa Sémirande. Les capteurs de sa peau nue frissonnaient de froid transformant les données numériques en impressions en sensation. Parvenue au sommet de sa trajectoire elle plongea vers … la rue ? non … vers les eaux noires, sombres, luisantes, du grand canal.

Elle modifia son « vol » … et atterrit à pied joint sur le pont d’une petite péniche qui dança sous l’impact. Malgrès son poids réduit elle venait quand même de « tomber » de plus de douze mètres.

Pas le temps de s’attarder … elle croisa le regard vitreux d’un marin qui, assis sur un rouleau de cordage, posa sa bouteille crasseuse avec précaution tout en la regardant d’un œil rond la bouche légèrement entrouverte …

Elle bondit de nouveau, arrivant sur le pont proche bousculant de la foule qui se pressait. Elle n’en teint pas compte : elle n’avait d’yeux que pour le bâtiment qui de l’autre coté du canal faisait face à leur auberge de luxe ; c’était le seul point haut d’où on pouvait les atteindre.