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Re: Estébois - Sémirande - 2011-01-25

MdJ Wrote:Monsieur Baser.

Il était encore dans la posture du lanceur de javelot quand les deux adversaires les plus proches de lui se jetèrent sur lui. Leur technique manquait de subtilité, mais ils parvinrent à le jeter au sol, le déséquilibrant.
[Bon...]
Elle aurait essayé, hein ?
Voyant monsieur Baser dans une telle détresse, elle rétablit ses paramètres antigrav normaux tout en se levant d'un bond.

Il y avait une hampe à terre. Une hampe avec un fer de lance moins décoratif que fonctionnel. Une sorte de feuille de saule allongée, pointue et dont les lames étaient aiguisées, tranchante comme des rasoirs lui indiquèrent les merveilles d'optique qu'étaient ses yeux électroniques.
  • Speed
  • Combat
Les deux droques, décrites comme ingestives dans les manuels, ce qui était une belle sottise, furent injectées directement dans son sang. Le temps d'un battement de coeur, elle s'empara de l'arme par destination, et fondit sur ses adversaires en poussant un hurlement ; un cri de guerre Smark.
"Balssssaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !!!"

La veuve de Simblo avait retenu les leçons que lui avaient données son mari.
"Ne jette pas ta lance si tu n'as pas d'autre arme, petite humaine"
"Tu m'aimes ?"
"Attaque moi pour tuer autrement c'est moi qui te tuerai."
"Oui je t'aime"

Elle était arrivée à 5 cm de la poitrine de Simblo avant qu'il n'esquive. Mais ceux-là en face, elle ne les aimait pas.


Re: Estébois - Khrys - 2011-01-25

// Quelle est ma vision de la situation?


Re: Estébois - MdJ - 2011-01-25

[Khrys]
… Se déplaça observant de dessous son chapeau l’homme en noir. Ce dernier se leva et d’un saut descendit de son promontoire improvisé. Krys entraperçu son couvre chef emplumé qui s’éloignait dans la foule.

Khrys se retourna : Il vit non loin Djal qui bien que fermement tenu par la tunique par un milicien caparaçonné … dansait sur place ?! Bizarre. Il devinait que l’on se battait encore plus loin, mais n’avait pas une vision claire de ce qui se déroulait.

[Khaadaric]

Les hommes qui l’entouraient hésitèrent. Un d’entre eux avait un poignard à la main. Il regarda derrière l’épaule de Khaadaric et jura : on se tire ! la milice est là … sans s’occuper de leur camarade entre les mains du soldat, clopin-clopant, en groupe, ils s’engagèrent en direction des pontons sud afin de quitter le marché.

Khaadaric jeta un coup d’œil derrière lui : oui, un groupe de miliciens, sabres au clair, se dirigeait en leur direction, suivit à distance respectueuse d’une petite foule qui entendait bien ne rien manquer du dénouement.

[Djal]

De quoi mon gars ? Qu’est que tu me chantes là ? Tu courrais pour le plaisir de courir ? T’as rien volé par hasard ? T’as pas d’arme ?
Sa moustache tremblait de suspicion.

D’une main experte il entreprit de le palper. Ouaip : c’est bon … Tu viens avec nous ! On va bien voir ce que ces types te reprochaient.


Toujours en tenant Djal, il le poussa en avant. Sans se presser ils se dirigeaient vers le lieu ou Sémirande, Gurvan, Monsieur Baser continuaient de se battre.

[Gurvan]

Du bout des doigts il parvint à commencer à faire glisser le poignard hors de sa gaine avant assurer une prise rassurante sur le manche. Un coup, deux coups … au troisième coup de karatapoigne il cessa de bouger et Gurvan parvint à desserrer sa prise de jambe improvisée. Il se roula au sol pour se redresser avec difficulté.

[Sémirande et monsieur Baser]

A son cri de guerre celui qui était debout, un de ceux qui l’avait agressé quelques instants plus tôt et qui présentement tentait de trouver une ouverture pour transpercer tel un papillon exotique monsieur Baser au ponton, se retourna.

Il tenait toujours son drapeau entre les mains, drapeau qui avait définitivement dans ses ancêtres proche une lance.

Le speed synthétique, une version spécifiquement créée pour son métabolisme artificiel, coulait dans son fluide corporel modifiant sa perception du temps, renforçait ses reflexes, améliorait les connections cybernétiques.

Ce fut tellement facile, elle écarta le drapeau d’un coup sec et plongea dans l’épaule droite se l’homme la pointe de la lance, sectionnant les fibres musculaire, déchirant la tunique. Le sang se mit à couler alors que l’homme lâchait la lance et plaquait sa main sur la blessure, reculant comme il pouvait.

Du sol monta un hurlement. Une gerbe chaude et rouge éclaboussa les chaussures de Sémirande.

Un des agresseurs de monsieur Baser se roulait au sol, tenant de sa seule main valide son moignon dont le sang s’échappait par saccade. L’autre, la jambe à demi-tranchée, rampait au sol, tentant de mettre le plus de distance entre lui et Monsieur Baser.

Monsieur Baser se releva, grimaçant lorsqu’il dut s’appuyer sur sa jambe droite. Une tache noire, luisante, commençait à grandir sur le tissu sombre de son pantalon.

Au sol un poignard encore tenu par une main gisait dans une flaque écarlate.

Monsieur Baser avait les deux mains pointées, écartées l’une de l’autre d’une quarantaine de centimètres, en direction de celui qui rampait au sol.

Un mince anneau d’or ornait chacun de ses annulaires et entre les deux, presque invisible sauf aux yeux cybernétiques de Sémirande, un fil d’araignée monofil était tendu.


Re: Estébois - Sémirande - 2011-01-25

[Berserk]
Il en restait un je crois. Si c'est bien le cas, et si il n'en reste qu'un, et s'il n'y a pas d'innocent au-delà, la lance quitte la main de madame Chalmak vers le fuyard. De préférence en direction du coeur.

Puis elle se retourne vers monsieur Baser : "Je vous avais dit de partir..." lui dit-elle en le prenant dans ses bras.

Direction, le Méphisto. Au pas de course.


Re: Estébois - MdJ - 2011-01-25

Sémirande Wrote:[Berserk]
Il en restait un je crois. Si c'est bien le cas, et si il n'en reste qu'un, et s'il n'y a pas d'innocent au-delà, la lance quitte la main de madame Chalmak vers le fuyard. De préférence en direction du coeur.

Non : le manquant avait tenté de courser Djal, mais n'avait visiblement pas réussi à le rejoindre à temps.

Sémirande Wrote:Puis elle se retourne vers monsieur Baser : "Je vous avais dit de partir..." lui dit-elle en le prenant dans ses bras.

Il se contenta de s'appuyer sur son bras, récupéra un coupon de tissus de l'étal proche et le pressa sur sa plaie, serrant les dents.

On s'adressera des reproches plus tard si vous voulez bien.

Il jeta un coup d'oeil à ce qui se passait autour, vit Gurvan qui s'approchait la démarche raide. Il grimaça en voyant Khaadaric qui tenait toujours le type et la milice qui arrivait.

Sémirande Wrote:Direction, le Méphisto. Au pas de course.

Non ! on embarque dans une barge. Tout de suite ! En mouvement, là où ils ne nous attendent pas, nous serons moins vulnérable ...


Re: Estébois - Gurvan - 2011-01-25

Gurvan s'approchait en boitillant, les muscles endoloris après la lutte. Tout en rengainant la poignée de son couteau de ranger, il était en train d'amener dans sa vision virtuelle le message que Khrys avait envoyé une poignée de secondes plus tôt. Il transmit l'image de l'inconnu que le Commissaire de bord avait repéré à Aragorn, qui flottait toujours sous champ d'occultation au-dessus d'eux, demandant au petit logimec de localiser l'individu.


Re: Estébois - MdJ - 2011-01-26

//je me relis et il y a peut être une mauvaise interprétation de ma part ... J'avais compris en première lecture que Sémirande prenait monsieur Baser dans ses bras et que, le transportant, elle s'enfuyait vers le Méphisto.
// En fait il s'agissait d'une embrassade ? Si c'est le cas il accepte bien entendu l'accolade, avant de se servir du bras de Sémirande comme soutient.


Re: Estébois - Djal Gorda - 2011-01-26

Satisfait, Djal vit les gardes de la prévôté, sabres au clair, se diriger prestement vers les exaltés et les lieux du combat…

Quand au sergent, il ne paraissait pas très malin… Il connaissait bien se genre de sous officier, imprégné d’autorité et pouvant donner des ordres à l’emporte pièce pour le plaisir de coffrer quelqu’un… Djal résolu de le distraire, pendant que ses hommes, privés de commandement, se chargeraient des opérations… Donnant à ses compagnons le temps de s’éclipser…

« Je, je, heu… sergent ! Ces types voulaient me faire la peau… parce que, parce que… je suis nait sur un monde Impérial ! »

Djal joignit les poings tremblant sous son menton.

« Vous vous rendez compte sergent… moi, un inoffensif citoyen … Oh, sergent ! Merci, merci… vous m’avez sauvé la vie… demandez moi ce que vous voulez, sergent ! »

Djal se redressa et plaqua la paume de la main droite sur sa poitrine en signe de serment.

« Grace à vous je suis en vie… Merci, sergent… Parole de Bob… Ma descendance se rappellera pour toujours cet instant magique… On chantera vos louanges avant chaque repas… Je vous promets, qu’en votre honneur, nous porterons fièrement la moustache… »

Les deux index de Djal se rejoignirent plusieurs fois, à hauteur de visage, comme pour applaudir…

« Oh, merci, sergent… dites sergent vous saviez que … » bla bla bla…

oO(Il est mure… )

Tout en jacassant, il avançait lentement poussé par la poigne de fer du sergent, en direction de M Baser. Djal espérait qu’ils n’y trouveront plus personne…


Re: Estébois - khaadaric - 2011-01-26

DJAL GORDA Wrote:Tout en jacassant, il avançait lentement poussé par la poigne de fer du sergent, en direction de M Baser. Djal espérait qu’ils n’y trouveront plus personne…
Mais c'est sans compter sur "la bétise militaire"....

Khaadaric regarda Sémirande, Baser puis Gurvan qui commençaient tous à prendre la tangente.
Cool, j'espère qu'ils arriveront vite au Méphisto. Pensea Khaadaric tout en se dirigeant vers la milice, avec son colis dans les bras.
[PV à Gurvan] Je récupères Bob par des moyens légaux, rdv au Méphisto.....ou en prison...
// édité => Je désactives mon armure énergétique...
Lorsque je suis à quelques mètres d'eux ( car oui, j'avance vers eux !! ).

Bonjour à vous ! C'est vous qui avez réussi à rattraper Bob ? du bon boulot Sergent. Merci.
Vous avez récupéré mon prisonnier.
Je vous l'échange contre celui-ci, qui à voulu nous faire la peau.

Je fais signe à un soldat à coté du sergent pour qu'il prenne mon prisonnier.
Tenez.
Il a essayé d'assassiner Bob avec sa troupe de complice et j'ai du employé la ruse et la force pour les contraindre de prendre la fuite. Je crois que votre venue à aussi été bénéfique. C'est mon ami le légat qui vous envoie?

Tout en disant cela, je m'essuie un peu de partout ( j'aime pas cette odeur qui pique le nez...) puis je m'approche pour prendre Bob. Je tends la main.
S'il vous plait, puis je le reprendre pendant que je vous prenez ma déposition contre cet énergumène pour tentative d'assassinat, association de malfaiteur, trouble de l'ordre public et j'en passe...vous les connaissez aussi bien que moi.

Bob, ne t'avise plus jamais de t'enfuir.

//message édité.


Re: Estébois - Khrys - 2011-01-26

Khrys observait... s'il devait y avoir quelqu'un pour faire sortir les autres membres d'équipage en cas de rafle policière, il faudrait qu'il soit libre de ses mouvement. Il continuerait donc à être discret et à observer sans perdre de vue Djal. :ugeek: