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Re: Estébois - Gurvan - 2011-01-24

// Petite précision : L'arachnopistol de Monsieur Antillès est appareillé dans sa prothèse arme et il a été dit précédemment que l'éjecteur de l'arme a été discrètement sorti mais est resté dissimulé sous la manche du blouson. Son adversaire n'a donc vu aucune arme mais juste un bras se lever et un filet d'entrave se déployer -- Spiderman, quand tu nous tiens :mrgreen:

Gurvan n'en revenait pas de la stupidité de son adversaire : il avait lâché la hampe et se précipitait sur lui. Mais pouvait-on attendre le moindre soupçon d'intelligence de la part d'une brebis, ou plutôt d'un mouton qui était persuadé que quelque part au-delà de l'Univers, une Puissance Métaphysique symbolisée par un Grand Barbu se souciait de son sort misérable ?

Il empoigna le manche du drapeau, le retira de son blouson et attendit que l'imbécile soit presque au contact pour essayer d'esquiver la charge d'une feinte de corps et abattre sa matraque improvisée sur ses jambes pour le faire trébucher.


Re: Estébois - Djal Gorda - 2011-01-24

Djal empoigna Meldior qui flageolait de peur. Il savait, tout comme Djal, que ces « génuflecteurs » étaient d’une bestialité pervers et mortel.

"Meldior, filons d'ici... VIENS !"

Djal et Meldior se mirent à courir alors que les premiers "Enfants de Dieu" se lançaient sur eux, l’écume aux lèvres... M Baser ne broncha pas...

Profitant de la foule des badauds qui s'enfuyaient eux aussi, Djal outrepassa quelques étales et renversa bourriches, jarres et panières d'osier puis faucha à la volé quelques poteaux de tente pour contrarier d’éventuelles poursuivants…

Il s'aperçu rapidement que Meldior avait repris ses esprits et qu'il cavalait présentement comme un diable à ressort, zigzagant entre les échoppes du bazar qu'il connaissait comme sa poche...

oO(Je dois le suivre... retarder mes poursuivants... je dois le suivre... M Baser... Que font les autres ?)


Re: Estébois - MdJ - 2011-01-24

[Khrys]

… eut la satisfaction de voir passer devant lui, le bousculant presque, la petite troupe d’excités : son plan avait fonctionné.
Il commença à s’éloigner du point chaud, observant mine de rien ce qui se passait derrière lui.

Ses poursuivants venaient de se rendre compte qu’ils l’avaient perdu. Leurs têtes tournaient en tout sens à sa recherche. Prestement il se glissa entre deux tentures, observant à la dérobade, dans un style digne de la comedia del arte.

Ils se regroupèrent, discutant avec véhémence. Un d’entre eux pointa du doigt les miliciens de la prévôté qui remontaient le flux des passants paniqués afin de les atteindre. Nouvel échange. Un d’entre eux pointa du menton quelque-chose situé à l’ écart, un peu au dessus d’eux. Il se fit immédiatement gifler avec force par un de ses condisciples.

Qu’avait-il désigné ?

Khrys suivit du regard la direction indiquée. Un homme d’une quarantaine d’années, le visage marqué de profondes cicatrices dont une lui retroussait la lèvre supérieure, se tenait, assis, en haut d’une pile de balles contenant des fibres végétales. Il était vêtu d’un long manteau noir de bottes cirées et portait un chapeau dont un des bords retourné s’ornait d’une plume. Il ne quittait pas du regard la scène se déroulant à quelques distances en contrebas : l’affrontement principal auquel Khrys venait d’échapper.

Son regard gris acier ne cillait pas, extrêmement attentif à ce qui se passait là bas.


Re: Estébois - MdJ - 2011-01-24

[Khaadaric …]
… Parvint à se saisir Le bras du chef. Il lui porta une clef qui lui déboita l’épaule avec un « CLOC !» sonore et écœurant. L’homme déjà fortement affecté par la poudre pimenté perdit connaissance.

A travers les larmes, Khaadaric parvint à hurler « STOP ! OU JE LE CREVE ! », tout en faisant une clef de cou à la poupée de chair qu’il tenait entre ses mains.

La poussière était maintenant retombée, rendant glissantes les planches humides … les autres hommes se relevèrent doucement, le visage et les yeux rougis, crachant et respirant avec difficulté.

Visiblement ils hésitaient, ayant un peu perdu de leur combativité.


Re: Estébois - Khrys - 2011-01-24

Faisant attention à ne pas se faire remarquer, et restant à couvert, Khrys garda à l'abri se son manteau de fortune son ordi NT6, et pris une photo de l'intrigant du haut de son perchoir.
Puis, vérifiant toujours si personne ne faisait attention à lui, envoya la photo et la position du "leader" à ses équipiers.


Re: Estébois - Sémirande - 2011-01-24

[Soumise ?]
Sémirande Chalmak ne bouge pas.
Etonnant, non ?


Re: Estébois - MdJ - 2011-01-24

[Sémirande]
… était recroquevillée bien décidée à ne pas chercher à sauver sa vie et à endurer son sort telle une martyre toute droite sortie de la bible néo catholique orange.

Son attitude déconcerta ses bourreaux. Un instant tout du moins.

Avec un mauvais sourire l’homme leva son drapeau bien haut, voulant s’en servir comme bâton pour la rosser dans un premier temps.

Il n’eut pas le temps de frapper : avec un bruit évoquant une perdrix en train de prendre son envol l’homme reçu dans le ventre un étendard que l’on venait de lancer avec force. Il s’effondra en gargouillant, tenant la hampe, proprement embroché, se débattant en hurlant de douleur. Son compagnon se redressa recherchant d’où venait le projectile.

Monsieur Baser.

Il était encore dans la posture du lanceur de javelot quand les deux adversaires les plus proches de lui se jetèrent sur lui. Leur technique manquait de subtilité, mais ils parvinrent à le jeter au sol, le déséquilibrant.

Le fou de dieu le plus proche de Sémirande l’abandonna à son sort, ne faisant pas cas de la femme, pas plus que de son camarade blessé, pour se joindre à la curée : ses compagnons peinaient à maintenir au sol monsieur Baser.

[Gurvan]

L’homme arriva à bonne distance, Gurvan se servit comme il l’avait prévu de son morceau de bois. Son adversaire trébucha, parvenant malgré tout à l’accrocher à lui, l’amenant au sol avec lui. Ils roulèrent ensemble sur le sol de bois, bousculant les étals, bombardés de marchandises dont ils n’avaient cure : le fou de dieu cherchait à atteindre une courte dague qui pendait à sa ceinture … Gurvan luttait pour sa vie. Il avait réussi à bloquer une de ses mains, l’enserrant entre ses jambes, mais commençait à avoir le dessous.

[Djal]
Sur les talons de Meldior il traversait le marché : les visages, les silhouettes qu’ils croisaient devenaient floues, sans importance … Il buta quasiment dans plastron de fer d’un officier le la milice, qui le saisit par la veste, le faisant pivoter sur place, l’empêchant de courir plus loin : Toi restes là !
Il entraperçut Meldior qui disparaissait sous un étal de poisson …


Re: Estébois - khaadaric - 2011-01-24

MdJ Wrote:Visiblement ils hésitaient, ayant un peu perdu de leur combativité.

Je profites de ce tout petit temps pour faire appelle à mon sens tactique afin de me trouver une position dans laquelle je ne risques pas une attaque de dos..., j'essaie donc de m'adosser à un mur et je redemandes toujours aussi calme...
"CESSEZ CETTE ALTERCATION DE SUITE........SINON...." ( un petit jet sous commandement?)
Je montre du menton la jolie proie que j'ai entre les mains puis tire la langue comme dire "RIP".


Re: Estébois - Gurvan - 2011-01-25

Gurvan réfléchissait à toute vitesse : Tirer une nouvelle arachnobille sur son adversaire ? Il serait lui aussi pris dans le filet, or ce dernier était prévu pour un Être, pas deux. Il risquait donc, soit de ne pas se déployer correctement, soit de se déchirer de manière prématurée...

Luttant toujours pour maintenir le bras du fidèle avec ses jambes, il essaya d'atteindre son propre couteau de ranger, pressant le bouton qui laissait la lame amovible dans l'étui et ne sortant que le manche. Activant la fonction karatapoigne, il tenta d'en asséner un coup à son adversaire.


Re: Estébois - Djal Gorda - 2011-01-25

Djal lâcha un « Euhhhh ! » éraillé grimpant vers l’aigu et tournicota brusquement sur lui-même… Un sergent de la prévôté venait de l’alpaguer par un pan de veste… Feintant un essoufflement excessif, Djal pointa vaguement le marché, toussota et entre deux expirations dit

« Oh, Ah, Euh… Sergent ! Je faisais tranquillement mon jogging quand tout à coups une bande d’apparatchiks affublées de singulières robes de chambre noires sont devenus… comme fous… Sergent ! Là… Là bas ! »

Djal se redressa et fit mine de courir sur place « Heureusement, je tiens la forme… hein ! »

oO(il faut toujours que je raconte des cracks, moi ! … hihihi ! Marrant la tête du sergent avec ses grosses moustaches et ses gros yeux ronds en colères… Oups !)