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// HRP on
Encyclopédie Volume 1, page 57 :
Initiative dans l'Espace : 12 (Ordinateurs de bord) + Niveau Programme Infopilote + Maniabilité x 2d6
Encyclopédie Volume 1, page 61 :
Tirs : Habileté + Pilote TL (canaondes) / Armes Lourdes (FdM) x 2d6 > 75 + Ecrans
On peut donc en déduire selon le principe ci-dessus, que pour le tir automatique, c'est :
Tirs dans l'Espace : 12 (Ordinateurs de bord) + Niveau Programme Infotir x 2d6 > 75 + Ecrans
Ou bien faire des jets à 4d6 ou 5d6 sous un seuil de 16 (12+4) comme le suggère Sémirande
Après, reste à évaluer les dégâts de tourelles classiques. L'équivalent d'une Puissance de Feu de 1d6 peut-être ?
A voir...
// HRP off
"Par notre sainte patronne Rosalia, je jure d'assurer à travers toute la Galaxie la libre circulation des Etres, leur sécurité et leur confort et de les amener à bon astroport fût-ce au péril de mon vaisseau ou de ma vie."
Serment Navyborg
Gurvan Wrote:Après, reste à évaluer les dégâts de tourelles classiques. L'équivalent d'une Puissance de Feu de 1d6 peut-être ? Il y a tout de même six canons laser lourds couplés mais dissociables ! 1d me parait léger...
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// Voui : voulez vous bien me faire 10 jets de 2d6 chacun : Sémirande pour l'initiative round par round et Gurvan pour le tir ? Je décris tout ça demain ... bonne nuit les petits (bobobo bo bo BO ...)
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// désolé du retard ... dernier jour de boulot, des tonnes de choses à régler. Pas d'impatience : j'écris.
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L’équipage du Méphisto devait se souvenir longtemps de ce combat.
Ils avaient émergé dans une portion d’espace presque vide, éclairée par une naine rouge mourante qui lançait ses derniers feux dans une lueur maléfique.
A leur suite les deux chasseurs kiffish émergèrent … avec un peu de sang froid ils auraient émergé avec un léger décalage tant temporel que physique, se couvrant, l’un l’autre. Là c’était la curée : chacun voulait être le premier à faire rendre gorge à ces humains. Cote à cote, dans des éclairs jumeaux de lueur octarine, ils regagnèrent l’espace normal, pour être accueillis par les flux de lumière cohérente des batteries laser, qui les dardèrent de leur lumière invisible , déchirant l’espace … La manœuvre de Sémirande avait été parfaite, mais maintenant c’était les ordinateurs, d’un coté comme de l’autre qui menaient la danse.
Les flux d’électrons, de positrons, de photons, coururent le long des fibres, remplaçant l’adrénaline, les échanges neuros des pilotes … Ils avaient mis leur destins dans les mains du dieu des machines et n’étaient plus que de simples spectateurs, une charge biologique qui servait de prétexte à cet affrontement de golems.
Le premier tir manqua les chasseurs qui parvinrent à tournoyer follement pour tenter de s’esquiver : ils ne disposaient que de canaondes, mais ceux-ci étaient pleinement fonctionnels. Ils s’en rendirent compte lorsque les deux chasseurs parvinrent à se mettre en position de tir et leur assénèrent des coups terribles qui firent vaciller l’alimentation électrique et les secoua durement sur leurs siège. Ils visaient les propulseurs : ils voulaient les immobiliser, les capturer … Cela les glaça.
A l’infirmerie l’alimentation se coupa du réseau interne du navire et entreprit de fonctionner sur ses batteries internes.
Gurvan se tenait à son siège, les yeux clos … dans un coin de son esprit le bouton déclenchant le tir libre de la fleur de la mort luisait … pas encore, pas maintenant … attendre. Attendre encore.
Un tir de laser finit par toucher premier chasseur. Une vilaine déchirure boursouflée marqua son flanc noir. Mais les lasers manquaient de pèche contre des varlets, l’essentiel de leur énergie avaient été absorbés par le champ de force, minime mais existant, du chasseur …
Plusieurs tirs furent encore échangés … la situation tournait en faveur des kiffs alors que les étoiles dansaient follement au grès des esquives de leur vieux navire. Trop lent, trop gros par rapport à l’agilité des chasseurs. Ils étaient secoués … Khaadaric avait fini par regagner un siège après avoir été projeté d’un bout à l’autre de la passerelle, monsieur Baser, après s’être assuré que Khrys ne risquait rien, qu’il était solidement attaché au médibloc avait quitté l’infirmerie, s’accrochant aux parois pour progresser. La porte de l’infirmerie se referma.
Gurvan autorisa finalement la fleur de la mort à tirer.
Les ordinateurs des chasseurs avaient fini par intégrer que le Méphisto était quasiment sans défense et avaient adapté leur méthode de combat. Le premier tir de la fleur de la mort fut une surprise pour le premier chasseur qui se vit littéralement coupé en deux … le second chasseur prit du champ immédiatement, continuant à pilonner de loin, sans faiblir, les moteurs du Méphisto … les varlets commençaient à fléchir, les mécaniciens ne pouvaient plus faire face au tsunami de pannes en cascade, des voyants d’alertes couvraient maintenant presque un tiers de la console de Sémirande et de Gurvan …
Soudain une capsule de survie, deux, trois, quatre, cinq , six capsules se détachèrent du Méphisto offrant des cibles nouvelles et multiples au modeste navordi du chasseur kiffish.
La fraction de seconde nécessaire à intégrer ces nouveaux paramètres suffit aux ordinateurs du Méphisto pour ajuster leur tir … La fleur de la mort pulvérisa le fragile champ de force du second chasseur, les lasers percèrent de part en part la cabine du pilote, détruisant le navordi au passage. Le chasseur continua sur la lancée, pirouettant pour l’éternité, dérivant vers les étoiles lointaines. Mort.
C’était fini. Le Méphisto se remit en ligne … il avait perdu la moitié de ses capacités de propulsion, il y avait des fluctuations dans la grille d’énergie primaire, presque d’un tier du navire fonctionnait sur système secondaire et il y avait eu un début d’incendie, maitrisé fort heureusement, dans le hangar véhicule. Les consoles devant le commandant et le premier pilote clignotaient de petites lumières rouges, oranges et pourpre, façon arbre de noël. Mais c’était fini. Pour l’instant.
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Du fond du médibloc, qui s'était bloqué en mode sécurité suite à la coupure d'alimentation générale: hé? Ca va mieux maintenant... juste à raccourcir une jambe trop longue, mais ça va mieux. Quelqu'un peut me faire sortir?
Tout à un prix, même les hommes ont le leur.
[Non, ce n'est pas fini...]
"Ecoutez tous. Il y a derrière nous de pauvres bougres qui n'ont pas encore été ramenés. Notre VTL est maintenant de 7, ce qui fait que nous sommes à quatre minutes de RG 73801/33392/4314.- Nous pouvons rester ici mais outre le fait que nous n'y sommes pas en sécurité totale (les larbins du prinprince voudront rapidement savoir ce qui est arrivé à leurs sbires), nous fuyons notre devoir.
- Nous pouvons faire un bref saut vers cette étoile rouge mal - ou très bien c'est selon - entourée, lancer une nouvelle provocation, à l'abri d'une comète perdue. Il y a fort à parier que le Glandier Sikkmakvakvakva nous lâchera tous ses chiens dessus. D'autres que nous pourront en profiter pour filer.
Dans le premier cas le danger sera différé. Dans le second, il deviendra immédiat. Qu'en pensez-vous messieurs ?"
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[Soulagement]
Gurvan laissa son crâne reposer en arrière sur l'appui-tête de son siège et ferma brièvement les yeux en soupirant. A un moment du combat, il avait entendu sur les fréquences com des cris de guerre qui n'avaient rien à voir avec des caquètements de Kiffs, avant de réaliser que c'était lui même qui hurlait un "Crâme, sale fiente de chourouha..." à l'adresse du dernier chasseur.
Il se redressa, contrôla quelles bulles de survie avaient été larguées, vérifiant en particulier si celles de la cabine de Jilm Baser faisaient parti du lot, avant de déclarer dans le circuit intercom général :
"Je pense que ces deux kiffs ont été les seuls à Percevoir notre point de Vérité, et vu leur état d'énervement et leur quasi-certitude qu'ils allaient nous neutraliser, on a une petite chance qu'ils n'aient pas donné leur position à leur escadre avant de quitter le TL. Par contre leurs balises de détresse se sont probablement déclenchées et il est effectivement possible qu'on ait de la visite à plus ou moins brève échéance. Nous ne sommes pas une unité de combat et nous avons eu beaucoup de chance de descendre ces deux-là, et je ne pense pas que notre devoir soit de lancer sur nous le reste de l'escadre du Prince Machintruc. Je propose donc une troisième solution :- On récupère les nacelles de survie bien évidemment,
- On saute discrètement jusqu'à RG 73801/33392/4314, sans essayer de s'attirer les foudres princières,
- On se trouve une lune, un noyau cométaire ou un astéroïde sur lequel se poser,
- Toi et moi, Sémi, on se met à la disposition de Messieurs Skriblllz et Skrublllz et on répare, tout en écoutant les communications kiffish,
- Ensuite, Estébois pour faire le plein d'antimatière, et finalement Sima.
Une pause.
"Croyez bien que je suis désolé, Monsieur Baser, mais vous avez affrêté le navire en raison de sa vitesse, et nous ne sommes plus en mesure d'assurer le même niveau de prestation. Il nous faut donc rétablir notre capacité opérationnelle avant d'envisager de poursuivre le voyage."
[Au fait]
"Khaad, tu peux aller sortir Khrys de l'autodoc, s'il te plait ?" :mrgreen:
"Par notre sainte patronne Rosalia, je jure d'assurer à travers toute la Galaxie la libre circulation des Etres, leur sécurité et leur confort et de les amener à bon astroport fût-ce au péril de mon vaisseau ou de ma vie."
Serment Navyborg
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