Djal Gorda Wrote:Djal croisa Ser Virik et le salua pouce levé...
... Qui voyant qu'il escortait une des passagère, la femelle humaine à la toison crânienne rabougrie, il lui adressa un salut en retour, une main levée, griffe rentrées et continua son chemin : madame Sémirande était toujours dans la cale et il doutait que son poste de combat se trouve à cet endroit.
Alors qu'il poursuivait sa descente il entreprit de mâchonner quelques feuilles de Lapoa péchées dans la petite bourse qui ne quittait jamais sa ceinture.
Il arriva dans le vaste hangar ou l'engin de course se dessinait, tranchant de ses couleurs vives sur le plastacier gris perle des parois.
Il vit la tête de Sémirande qui dépassait du cockpit dont la verrière énergétique n'était pas pour l'heure activée. Il s'élança en avant, avec le sentiment d'avancer dans la mélasse tant sa perception du temps s'écoulait différemment sous l'effet de la drogue. Il posa un pied sur le marche pied intégré à la coque et se hissa à sa hauteur, se tenant sur les bord de la carlingue. Il vit la cage de sécurité verrouillée, comprimant la pseudo chair de la pilote qui bien que menue avait tout de la somoucha* de marine dans sa boite emplie d'huile.
Bon ... Elle avait l'air bien coincée ... il essaya de glisser une main dans la carlingue pour atteindre la commande ... Impossible : aucune place là dedans à moins de découper une partie de la cuisse de Sémirande. Et tout ce qu'il avait pour ce faire aurait été sa vibrolame. Il ne pourrait pas faire du travail propre avec ça et il doutait que cela améliore leurs rapports. Il grogna de dépit, inclinant les oreilles.
Un instant ... un instant ... Là c'était la commande interne, celle destinée au pilote qui souhaitait se libérer. Mais qu'adviendrait-t-il si son appareil était accidenté, le pilote incarcéré et inconscient ? Il devait y avoir une commande manuelle externe quelque part.
Il se laissa retomber sur le sol observant la carlingue de prés. Là non, là non plus ... ici. Il fit sauter la trappe de commande manuelle, brisant le sceau d'intégrité qui permettait à l'écurie de s'assurer que son appareil n'avait pas été trafiqué par des mains malveillantes. La commande était fort simple : un simple coupe circuit isolant les verrous magnétiques : la commande était adaptée à des mains humaines, mais disposait aussi de loge griffes et de ventouse panzanopèdes, bref adapté à des équipes de secours ou aux commissaires de piste. Il fit tourner de 360°le bouton. "Bzz Clac" fit le berceau en se rétractant.
Il se jucha sur le marchepied de rechef.
Besoin d'aide pour vous sortir de là madame Sémirande ? Le lieu est dangereux en cas d'accident.
*sorte de sardine au gout naturellement pimenté
// tout ceci est écrit après avoir posé quelques questions au Hémedéji en MP.