2010-04-04, 10:06 AM
semirande chalmak Wrote:[Les grands esprits...]
Epstar Jdryk'll Wrote:Mais l’essentiel de son temps se passa en compagnie de conseillers financiers, conseillés légaux, de changés de communication, de rencontres avec des membres éminents de la société civile.Quand il le dit à mademoiselle Chalmak, celle-ci- le regarda avec un petit sourire et lui répondit : "Nous avons eu la même idée, je crois. Moi-même effectue des démarches identiques. Tiens, vous me faites passer les statuts de votre assoce ?"
Il sortit de sa poche une petite tige datas de couleur émeraude qu'il avait créé avec l'aide de l'agence de communication : elle contenait une présentation tridi de la fondation, une explication de son nom, et ses statuts. Un travail de pro destiné à convaincre d'éventuels donateurs.
L'agence de com en avait profité pour le relooker, sans que ça lui fasse ni chaud, ni froid. Il était maintenant vêtu d'un élégant costume gris clair, en tissus naturel, coupé sur mesure, dont le col d'officier blanc rappelait sans trop insister son statut de prêtre. Il était rasé de prés, les cheveux coupés avec soin et avait même bénéficié d'une manucure. C'était simple, élégant et passe partout.
Il s'agissait d'une fondation. Les statuts avaient été élaborés avec l'aide d'un cabinet juridique spécialisé, un des meilleurs de l'Alliance. Il s'agissait d'un document complexe de plusieurs dizaines de pages qui était rédigé de manière à ne pas être en contradiction avec les lois de l'Alliance, de l'Empire, de la république du Cygne et de la plupart des états indépendants.
Il en ressortait qu'il s'agissait d'une fondation laïque donc le but était de venir en aide aux plus démunis, de favoriser l'éducation, le développement des communautés isolées, lutter contre l'asservissement des êtres.
Sa pérennité s'appuyait sur des libéralités consenties de manière définitive et inaliénable, qui faisait l'objet d’un acte. Elle ne pouvait avoir un but lucratif, mais pour réaliser sa mission elle pouvait exercer des activités économiques. Ces activités économiques étaient prévues dans les statuts et représentaient un moyen nécessaire à la réalisation de l’objet d’intérêt général, ou au minimum restaient accessoires à cet objet. Si cette activité économique pouvait dégageait des bénéfices commerciaux, ils seraient affectés à la mission de la fondation et ne pourraient pas donner lieu à des dividendes.
Le comité directeur de la Fondation était composé de cinq membres : un permanent, Epstar, les autres étant nommés pour un an et étant désignés respectivement par le gouvernement de l'Alliance, de l'Empire, de l'Eglise de la Connaissance Totale et de la Liberté Cosmique.
Actuellement les personnes pressenties étaient respectivement Manouchka Qwolèk, Mone Baltus, Ringo Molozès et Conzuella Delgado.
L'appartenance au comité directeur de la Fondation ne donnait pas lieu à une rémunération mais un dédommagement pour les jours de séance, calculé sur la base des salaires moyens des participants.
Le président du comité était désigné pour un an à la majorité. C'était un boulot à temps plein. Pour la première année d'activité ce serait Epstar. Sa tache était de coordonner les activités économiques et d'appliquer la politique sociale de la Fondation. La rémunération du Président était décidée par le comité et ne pouvait en tout état de cause dépasser le salaire d'un techno de grade 6.
L'ensemble des comptes étaient examinés par le comité chaque année et validés par un cabinet indépendant.
Bref, c'était transparent en ce qui concernait l'argent et ce n'était nullement un moyen de s'en mettre plein les poches. De multiples clauses assuraient la prérénité de la Fondation Norjansk - Qruze dans de multiples cas de figure, allant de la disparition physique d'Epstar à la guerre entre l'Alliance et l'Empire.
semirande chalmak Wrote:Khrys Edelman Wrote:Enfin, sur Viala, Khrys aida à trouver les meilleurs alinéa aux statuts de l'entreprise naissante. Ce sont toujours ces alinéas qui sauvent quand le coup dur se fait sentir. On peut dire qu'il ne s'épargna pas en cherchant dans les diverses bases de la Hanse, de la loge Tekno, pour trouver ce qui pouvait profiter au mieux à l'entreprise, protéger ses actionnaires de toute faillite, servir de bouclier si les assurances se retiraient,"Tiens..." dit mademoiselle Chalmak "...et pourquoi se retireraient-elles ? Quand c'est signé, c'est signé, non ?" Elle avait l'air surpris ?!?
Khrys Edelman Wrote:etc... Il entreprit même de prévoir une clause ou l'entreprise pouvait rompre un contrat avec le client si les conditions de travail s'avéraient suicidaire, politiquement dangereuse, ou même si le client abusait ouvertement de la situation."Ca, il faut le prouver, non ?"
Khrys Edelman Wrote:Il s'arrangea aussi pour éviter à l'entreprise d'être responsable de la teneur de sa cargaison si celle-ci avait été tenue secrète, ou si le client avait faussé sa déclaration.Là, elle ne dit rien, mais on la sentait dubitative.
// De mon point de vu, histoire que ça ne soit pas une surprise pour la suite : il y a des lois qui règles tout ça, des accords entre les Etats "bilatéraux" comme entre l'Alliance et l'Empire, des traités ou conventions signés par de multiples Etats et les lois des Etats en eux mêmes. Dans aucun cas les statuts d'une société ne peuvent être en contradiction avec ces loies, conventions, accords ou traités, ou ils seront considérés comme étant non écrits. Par ailleurs un contrat comportant trop de clauses restrictives, visant à dégager de toute responsabilité un des contractant pourrait être considéré par un tribunal comme léonin et être frappé de nullité. D'un point de vu commercial, même si on est à la limite, on risque de vous préférer une compagnie moins tatillonne, une "qui ne cherche pas à se défiler".
Où je serai appelé, je n'entrerai que pour le bien des êtres. Je m'interdirai d'être une cause de blessure ou d'atteinte aux personnes, ainsi que tout entreprise contraire à l'éthique à l'égard des hommes, femmes et tout être doué de raison.