La « famille de Sémirande » !

[Sémi Déhèmette]

[i]Bon, je peux m’asseoir ? Ca ne m’ennuie pas de parler debout devant une telle assemblée, mais si je continue comme ça je vais finir par avoir envie de faire un numéro de claquettes ou de jonglerie.

Il fit quelques pas, récupéra deux sièges, en rapporta un à Madame et s’assit à califourchon sur l’autre, les avant-bras confortablement posés sur le dossier.

//Hors jeu : là je crois que tu te fais un peu un film. Ils ne sont guère accueillant : certes ; mais ils ont fait preuve d'un minimum de courtoisie. Si cela n'avait pas été le cas, je l'aurais explicitement écrit//

Andre : "Encore faut-il que l'on en veuille, de ces moutards. D'abord, je demande des tests de QI et d'aptitude avant que de "
Là, elle avait gaffé. Une rumeur s'éleva de la trentaine de personne maintenant assemblée ; et cette rumeur n'était guère approbatrice envers les propos de cette Andre.
Diomède Dranson, avec colère : "Tais toi ! Tu ne sais plus ce que tu dis. Quand un enfant arrive, on le prend tel qu'il est. Tu devrais aller faire un tour."
Andre, pas mortifiée le moins du monde, se leva posément, et quitta la pièce en disant "Faites ce que vous voulez. Mais vous allez le regretter."
Doñia Khélifa al Rassaoud : "Pardonnez NAD Andre. Nous nous expliquerons avec lui plus tard. Pour vous répondre : non, nous n'avions pas prévu d'adoption ; pas plus que nous ne prévoyons l'entrée d'une jeune vie en ces lieux. Quand un Etre entre dans le Cercle de l'Olive, que ce soit par l'arrivée d'un bébé, par l'entrée d'un nouveau membre, ou pourquoi pas par une adoption, il est le bienvenu. Cela se passe simplement. Cela répond-t-il à votre question ?"

Curieusement, la personne qui semblait le mieux se sortir de la situation était Madame Norjansk. Silencieuse, elle arborait un air attentif assez désarmant. Le vague mépris ambiant glissait sur elle, impuissant. Et il planait une vague appréhension du moment où elle prendrait la parole. Mais pour le moment, elle se taisait.