2009-01-12, 11:13 PM
Epstar, avait passé une tenue de sport, simple, respirante, en tissus intelligent, mais il avait quand même pris une bonne vieille serviette ... La vision dans le reflet du miroir de son anatomie avachie par trop de bouteilles de vins, de cigares, de soirées sans sommeil, l'avait convaincu d'essayer de combattre les ravages du temps en essayant de retrouver un peu de tonus musculaire.
Il se rendit à la petite salle de jeu holographique, non loin de la salle commune des clients. L'heure était avancée et il espérait bien pouvoir mener l'opération qu'il avait secrêtement intitulé "sauvons un monument historique de la ruine" à bien, avec un minimum de discrétion.
Raté : quand il rentra dans la petite salle il tomba sur Khaadaric qui était en train de faire une série d'exercices. Il claqua de la langue vaguement contrarié ... Il hésita et faillit refermer la porte. Mais après une seconde d'hésitation il rentra.
Il se cala dans un coin de la pièce, demanda une micro-gravité de 0,85 G et commença à courir sur un bête tapis dans un paysage de bord de mer. Malgrès la gravité réduite au bout de 15 minutes il était à bout de souffle, le sang battant ses tempes, la vision rétrécie. Qu'est ce qui se passait ? Quand il était au monastère il cavalait toute la journée dans les couloirs sous terrains. Pourtant ce n'était pas si loin, à peine ... il compta et jura à voix basse entre deux tentatives de reprendre son souffle. Il passa au pas et continua à marcher pendant de longues minutes ...
Du coin de l'oeil il observa Khaadaric, concentré dans sa série d'exercices. Increvable le garçon. Un peu raide il récupéra un verre d'eau à température ambiante et finit par s'assoir dans un coin, dos contre la cloison. Il attendit avec patience que son compadre ait terminé son exercice : il avait envie de lui parler et il espérait que c'était le cas de Khaadaric. Il sentait son rythme cardiaque doucement revenir à la normale.
Il finit par prendre la parole :
Je voulais te parler de notre conversation de tout à l'heure. Il secoua la tête : t'inquiètes, je ne vais pas revenir sur les détails.
Juste pour te dire deux ou trois choses, des évidences. Ta patronne a vécue une vie riche, passionnante, elle a modifié en bien et en mal, le destin de milliers ou de millions de personnes. Madame est une grande Dame, avec ses défauts et ses qualités, mais elle est mortelle. Ses créations lui survivront, des ouvrages lui seront consacrés, des lieux dédicacés. Et puis un jour même ça disparaitra dans les replis de l'histoire humaine. Un jour même l'univers moura.
Mais en attendant ... Toi tu es vivant. Tu as ton propre destin à mener, ta propre étoile à faire briller. Tu as le devoir d'exister, de survivre, pour changer, pour changer le destin, ce qui devrait être et que par la force de la volonté tu peux infléchir. Mais ta mort ne changera pas le destin de Madame. Alors ...
Fait Gaffe à toi.
Il se rendit à la petite salle de jeu holographique, non loin de la salle commune des clients. L'heure était avancée et il espérait bien pouvoir mener l'opération qu'il avait secrêtement intitulé "sauvons un monument historique de la ruine" à bien, avec un minimum de discrétion.
Raté : quand il rentra dans la petite salle il tomba sur Khaadaric qui était en train de faire une série d'exercices. Il claqua de la langue vaguement contrarié ... Il hésita et faillit refermer la porte. Mais après une seconde d'hésitation il rentra.
Il se cala dans un coin de la pièce, demanda une micro-gravité de 0,85 G et commença à courir sur un bête tapis dans un paysage de bord de mer. Malgrès la gravité réduite au bout de 15 minutes il était à bout de souffle, le sang battant ses tempes, la vision rétrécie. Qu'est ce qui se passait ? Quand il était au monastère il cavalait toute la journée dans les couloirs sous terrains. Pourtant ce n'était pas si loin, à peine ... il compta et jura à voix basse entre deux tentatives de reprendre son souffle. Il passa au pas et continua à marcher pendant de longues minutes ...
Du coin de l'oeil il observa Khaadaric, concentré dans sa série d'exercices. Increvable le garçon. Un peu raide il récupéra un verre d'eau à température ambiante et finit par s'assoir dans un coin, dos contre la cloison. Il attendit avec patience que son compadre ait terminé son exercice : il avait envie de lui parler et il espérait que c'était le cas de Khaadaric. Il sentait son rythme cardiaque doucement revenir à la normale.
Il finit par prendre la parole :
Je voulais te parler de notre conversation de tout à l'heure. Il secoua la tête : t'inquiètes, je ne vais pas revenir sur les détails.
Juste pour te dire deux ou trois choses, des évidences. Ta patronne a vécue une vie riche, passionnante, elle a modifié en bien et en mal, le destin de milliers ou de millions de personnes. Madame est une grande Dame, avec ses défauts et ses qualités, mais elle est mortelle. Ses créations lui survivront, des ouvrages lui seront consacrés, des lieux dédicacés. Et puis un jour même ça disparaitra dans les replis de l'histoire humaine. Un jour même l'univers moura.
Mais en attendant ... Toi tu es vivant. Tu as ton propre destin à mener, ta propre étoile à faire briller. Tu as le devoir d'exister, de survivre, pour changer, pour changer le destin, ce qui devrait être et que par la force de la volonté tu peux infléchir. Mais ta mort ne changera pas le destin de Madame. Alors ...
Fait Gaffe à toi.
Où je serai appelé, je n'entrerai que pour le bien des êtres. Je m'interdirai d'être une cause de blessure ou d'atteinte aux personnes, ainsi que tout entreprise contraire à l'éthique à l'égard des hommes, femmes et tout être doué de raison.