2012-07-06, 10:30 PM
Nous venons de là.
Le voyage vers les Agrippines se déroula sans incident. Cap au Nord-Ouest galactique, il fallut deux jours et quinze heures de vol au Lilith pour parcourir les 817 années-lumières qui séparaient Macbett d'Epsilon Agrippine.
Les membres d'équipage mirent à profit le premier voyage commercial de Lucifer Transports pour prendre tranquillement leurs marques et se familiariser avec les équipements dont ils auraient à se servir au quotidien dans l'exercice de leur fonction à bord.
Djal passait ses heures de service à la console du transcom et du trisonar. Il profitait de chaque retranslation dans l'Espace pour lancer des vacations de routine sur tous les canaux de communication, et pour sonder les alentours du navire jusqu'à la portée maximale des senseurs passifs, créant des modèles TriD de tous les objets célestes qui croisaient dans une sphère d'un milliard de kilomètres de diamètre centrée sur le Lilith.
Virik continuait sa découverte des systèmes de sécurité interne, procédant régulièrement à des simulations dans l'infocosme virtuel de l'ordinateur de bord. Il commença également se familiariser avec les moindres recoins du navire, condition sine qua non à l'établissement d'une défense efficace en cas d'abordage dans l'espace ou d'assaut au sol.
Cuperno dut à plusieurs reprises ajuster les paramètres écologiques du grand jardin d'agrément, où régnaient une chaleur et une moiteur étouffante. Tandis que les heures passaient, il devenait de plus en plus difficile d'y pénétrer, non seulement en raison du climat, mais aussi des effluves âcres de pourriture végétale. A la fin du voyage, l'odeur agressait les narines dès qu'on passait dans le grand salon d'apparat, malgré le souffle continu de la ventilation et des recycleurs d'air. Monsieur d'Eol dut également reprogrammer plusieurs fois les patrouilles de nettoyage des aspimecs car Aldar Oss'Lim Bolt continuait avec une belle constance à laisser des traces d'humidité boueuse partout où il passait.
Sémirande et Eron se relayèrent aux commandes du Lilith, s'habituant à son comportement en vol hyperluminique. La première pilote put constater que son coguildien était un excellent astrogateur, l'un de ceux qui avaient développé un sens de l'orientation tout particulier dans le Triche-Lumière, pourtant rétif à toute cartographie. A chaque retranslation dans l'Espace, la corrélation de navigation donnait presque toujours un résultat très proche du plan de vol idéal.
Il a été dit que le voyage se déroula sans incident, mais il ne fut pas sans rencontres. Ils passèrent au large de deux Spires, et une petite Cathédrale les força à faire un détour de deux douzaines d'annèes-lumières. Surtout, leur trajectoire les fit passer dans les parages de Perséphone puis d'Ulysse, deux mondes de faible technologie de l'Alliance des Douze Soleils, que protégeaient des patrouilles de l'Astromarine alliée. Ils croisèrent d'abord une frégate de Classe III du même modèle que le Valeris, qui avait ramené certains d'entre eux de l'Espace kiffish six mois auparavant. Puis une paire de chasseurs lourds dont le vaisseau-porteur ne devait pas être loin, qui prirent le soin de vérifier leurs identifiants.
(A suivre, mais vous pouvez poster)
Le voyage vers les Agrippines se déroula sans incident. Cap au Nord-Ouest galactique, il fallut deux jours et quinze heures de vol au Lilith pour parcourir les 817 années-lumières qui séparaient Macbett d'Epsilon Agrippine.
Les membres d'équipage mirent à profit le premier voyage commercial de Lucifer Transports pour prendre tranquillement leurs marques et se familiariser avec les équipements dont ils auraient à se servir au quotidien dans l'exercice de leur fonction à bord.
Djal passait ses heures de service à la console du transcom et du trisonar. Il profitait de chaque retranslation dans l'Espace pour lancer des vacations de routine sur tous les canaux de communication, et pour sonder les alentours du navire jusqu'à la portée maximale des senseurs passifs, créant des modèles TriD de tous les objets célestes qui croisaient dans une sphère d'un milliard de kilomètres de diamètre centrée sur le Lilith.
Virik continuait sa découverte des systèmes de sécurité interne, procédant régulièrement à des simulations dans l'infocosme virtuel de l'ordinateur de bord. Il commença également se familiariser avec les moindres recoins du navire, condition sine qua non à l'établissement d'une défense efficace en cas d'abordage dans l'espace ou d'assaut au sol.
Cuperno dut à plusieurs reprises ajuster les paramètres écologiques du grand jardin d'agrément, où régnaient une chaleur et une moiteur étouffante. Tandis que les heures passaient, il devenait de plus en plus difficile d'y pénétrer, non seulement en raison du climat, mais aussi des effluves âcres de pourriture végétale. A la fin du voyage, l'odeur agressait les narines dès qu'on passait dans le grand salon d'apparat, malgré le souffle continu de la ventilation et des recycleurs d'air. Monsieur d'Eol dut également reprogrammer plusieurs fois les patrouilles de nettoyage des aspimecs car Aldar Oss'Lim Bolt continuait avec une belle constance à laisser des traces d'humidité boueuse partout où il passait.
Sémirande et Eron se relayèrent aux commandes du Lilith, s'habituant à son comportement en vol hyperluminique. La première pilote put constater que son coguildien était un excellent astrogateur, l'un de ceux qui avaient développé un sens de l'orientation tout particulier dans le Triche-Lumière, pourtant rétif à toute cartographie. A chaque retranslation dans l'Espace, la corrélation de navigation donnait presque toujours un résultat très proche du plan de vol idéal.
Il a été dit que le voyage se déroula sans incident, mais il ne fut pas sans rencontres. Ils passèrent au large de deux Spires, et une petite Cathédrale les força à faire un détour de deux douzaines d'annèes-lumières. Surtout, leur trajectoire les fit passer dans les parages de Perséphone puis d'Ulysse, deux mondes de faible technologie de l'Alliance des Douze Soleils, que protégeaient des patrouilles de l'Astromarine alliée. Ils croisèrent d'abord une frégate de Classe III du même modèle que le Valeris, qui avait ramené certains d'entre eux de l'Espace kiffish six mois auparavant. Puis une paire de chasseurs lourds dont le vaisseau-porteur ne devait pas être loin, qui prirent le soin de vérifier leurs identifiants.
(A suivre, mais vous pouvez poster)
"Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie."
(Troisième Loi de l'Architecte Clarke)
(Troisième Loi de l'Architecte Clarke)