2011-12-03, 11:21 AM
Le voile reflua … Les kiffs gisaient dans des éclaboussures de sang. Une tête avait roulée un peu plus loin. Il ne leur avait pas laissé une chance. Il s’agenouilla fouillant les robes imbibées et trouva ce qu’il cherchait. Un pass technique, qui devait déverrouiller la plupart des conduites techniques et une tablette d’ingénierie qui indiquait les dommages qu’avait subit le navire, mais qui surtout était un plan complet.
Khaadaric essuya la tablette, laissant de larges trainées de sang en transparence : ok, il était là … Et maintenant ?
…
Djal jeta un coup d’œil, ça avait l’air de se calmer ? Oui, l’orage était passé. Il glissa une tête prudente dehors et la ramena avec rapidité quand il vit un mouvement non loin. Non. Ce n’était que trois membres du commando qui se dirigeaient vers lui. Il y avait son pote l’armurier, un soldat dont le bras pendait comme mort le long de son flanc et un dernier soldat que l’armurier tirait derrrière lui par son harnais. Ce dernier semblait en fort mauvais état, il lui manquait les deux jambes et une plaie béante au ventre avait été recouverte par du gel hémostatique. Avec un choc Djal reconnu le médic de l’unité. Le visage gris, fatigué, l’armurier lui demanda : ça va ? Prêt à vous replier vers le navire ? La lieutenante nous a dégagé un couloir d’extraction. On y va. Moitié poussé, moitié tiré si cela s’avérait nécessaire, ils se dirigèrent vers le navire avec prudence. Quelques minutes après ils mettaient le pied dans le sas principal.
…
Une com de la lieutenante tomba sur la console de Gurvan : Commandant ? Je vous renvoie mes blessés et votre tech. Les kiffs sont contenus et commencent à se replier. Vos ordres ? Vous voulez que j’assiste monsieur Khaadaric ou que je vous le ramène ?
Khaadaric essuya la tablette, laissant de larges trainées de sang en transparence : ok, il était là … Et maintenant ?
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Djal jeta un coup d’œil, ça avait l’air de se calmer ? Oui, l’orage était passé. Il glissa une tête prudente dehors et la ramena avec rapidité quand il vit un mouvement non loin. Non. Ce n’était que trois membres du commando qui se dirigeaient vers lui. Il y avait son pote l’armurier, un soldat dont le bras pendait comme mort le long de son flanc et un dernier soldat que l’armurier tirait derrrière lui par son harnais. Ce dernier semblait en fort mauvais état, il lui manquait les deux jambes et une plaie béante au ventre avait été recouverte par du gel hémostatique. Avec un choc Djal reconnu le médic de l’unité. Le visage gris, fatigué, l’armurier lui demanda : ça va ? Prêt à vous replier vers le navire ? La lieutenante nous a dégagé un couloir d’extraction. On y va. Moitié poussé, moitié tiré si cela s’avérait nécessaire, ils se dirigèrent vers le navire avec prudence. Quelques minutes après ils mettaient le pied dans le sas principal.
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Une com de la lieutenante tomba sur la console de Gurvan : Commandant ? Je vous renvoie mes blessés et votre tech. Les kiffs sont contenus et commencent à se replier. Vos ordres ? Vous voulez que j’assiste monsieur Khaadaric ou que je vous le ramène ?