2011-11-25, 08:47 AM
Le Méphisto s’était glissé dans le vaste hangar … ici aussi flottait la poussière omniprésente composée de nanites mortes, laissant parfois deviner quand le brouillard technologique se levait les silhouettes de navires morts, à demi transformés, reposant encore dans leur niche.
Le Méphisto se positionna entre un classe trois modifié et un chasseur raol’k’r presque terminé. Les scopes étaient obscurcis par le brouillard, masquant l’entrée, mais les dissimulant aussi. Cette fine poussière, de par sa densité, de par sa composition, diminuerait sans doute la puissance des lasers.
A la demande de Sémirande la lieutenante avait répondu favorablement, envoyant deux de ses hommes, munis d’un système de caméra espion, positionner ce dernier à l’entrée. Ils venaient d’arriver à celle-ci et les images qu’ils renvoyèrent n’étaient pas encourageantes.
Les navettes s’étaient arrimées à la coque extérieure, hors de vue du Méphisto, et avaient entrepris de déverser une flopée de guerriers kiffish. Ceux-ci étaient équipés de combinaison NT6 et lourdement armés. 10, 20, 30, 42 soldats étaient présents. Un petit groupe avait entrepris de forcer un opercule technique dans l’espoir de parvenir à pénétrer dans le hangar par une voie détournée.
La lieutenante communiquait avec ses éclaireurs, via son plot et son communico crypté. A un moment elle explosa à voix haute : Négatif ! Tu ne fais pas de carton et tu te replies immédiatement ! On va faire mouvement ...
Djal avait laissé derrière lui la dernière bombe qui semblait l’observer avec la malveillance d’un cyclope à l’œil rouge alors qu’il s’éloignait sur la pointe des pieds, mais avec le maximum de célérité. Il suivit l’artificier dans une course épuisante à travers les boyaux : ils flottaient certes, mais l’apesanteur ne changeait rien à l’inertie et il manqua à plusieurs reprises de s’empaler sur des tiges ou des aspérités. Ils seraient à bord dans cinq minutes.
Le reste des kiffs s’était approché avec méthode sur le pourtour de l’ouverture, s’en tenant à bonne distance pour l’instant. L’équipe qui cherchait à ouvrir un passage secondaire peinait : la coque extérieure était épaisse et il en était de même des sas qui s’y trouvaient.
Un des kiffs s’avança en éclaireur, jetant un regard dans la vaste ouverture, tentant de percer la brume carbonée.
L’artilleur leva une main : Priorité ! je capte des nouveaux signaux d’émersion. Trente nouveaux navires viennent de faire leur entrée en espace newtonnien. Les navires kiffish modifient leur trajectoire pour leur faire face.
Khrys faisait ce qu’il pouvait tendant une oreille virtuelle vers les communications. La dernière arrivée de rescapés venaient de pénétrer à bord, il les installa comme il put remerciant les dieux de la lumière intérieure qu’ils aient été plongés dans un sommeil médicamenteux.
Les soldats quand à eux se préparaient, avec un mélange de professionnalisme et de tension sous jacente. Ils étaient prêt. Sur la passerelle la lieutenante se tourna vers Gurvan et Sémirande … Je vais rejoindre mes hommes et organiser la défense du bord. Il sera peut être necessaire que nous nous battions dans le hangar, dans ce cas essayez de nous attendre avant de foutre le camp.
… Le transpondeur des navires nouveaux venu restait désespérément silencieux ne donnant aucune indication sur leur identité.
Le Méphisto se positionna entre un classe trois modifié et un chasseur raol’k’r presque terminé. Les scopes étaient obscurcis par le brouillard, masquant l’entrée, mais les dissimulant aussi. Cette fine poussière, de par sa densité, de par sa composition, diminuerait sans doute la puissance des lasers.
A la demande de Sémirande la lieutenante avait répondu favorablement, envoyant deux de ses hommes, munis d’un système de caméra espion, positionner ce dernier à l’entrée. Ils venaient d’arriver à celle-ci et les images qu’ils renvoyèrent n’étaient pas encourageantes.
Les navettes s’étaient arrimées à la coque extérieure, hors de vue du Méphisto, et avaient entrepris de déverser une flopée de guerriers kiffish. Ceux-ci étaient équipés de combinaison NT6 et lourdement armés. 10, 20, 30, 42 soldats étaient présents. Un petit groupe avait entrepris de forcer un opercule technique dans l’espoir de parvenir à pénétrer dans le hangar par une voie détournée.
La lieutenante communiquait avec ses éclaireurs, via son plot et son communico crypté. A un moment elle explosa à voix haute : Négatif ! Tu ne fais pas de carton et tu te replies immédiatement ! On va faire mouvement ...
Djal avait laissé derrière lui la dernière bombe qui semblait l’observer avec la malveillance d’un cyclope à l’œil rouge alors qu’il s’éloignait sur la pointe des pieds, mais avec le maximum de célérité. Il suivit l’artificier dans une course épuisante à travers les boyaux : ils flottaient certes, mais l’apesanteur ne changeait rien à l’inertie et il manqua à plusieurs reprises de s’empaler sur des tiges ou des aspérités. Ils seraient à bord dans cinq minutes.
Le reste des kiffs s’était approché avec méthode sur le pourtour de l’ouverture, s’en tenant à bonne distance pour l’instant. L’équipe qui cherchait à ouvrir un passage secondaire peinait : la coque extérieure était épaisse et il en était de même des sas qui s’y trouvaient.
Un des kiffs s’avança en éclaireur, jetant un regard dans la vaste ouverture, tentant de percer la brume carbonée.
L’artilleur leva une main : Priorité ! je capte des nouveaux signaux d’émersion. Trente nouveaux navires viennent de faire leur entrée en espace newtonnien. Les navires kiffish modifient leur trajectoire pour leur faire face.
Khrys faisait ce qu’il pouvait tendant une oreille virtuelle vers les communications. La dernière arrivée de rescapés venaient de pénétrer à bord, il les installa comme il put remerciant les dieux de la lumière intérieure qu’ils aient été plongés dans un sommeil médicamenteux.
Les soldats quand à eux se préparaient, avec un mélange de professionnalisme et de tension sous jacente. Ils étaient prêt. Sur la passerelle la lieutenante se tourna vers Gurvan et Sémirande … Je vais rejoindre mes hommes et organiser la défense du bord. Il sera peut être necessaire que nous nous battions dans le hangar, dans ce cas essayez de nous attendre avant de foutre le camp.
… Le transpondeur des navires nouveaux venu restait désespérément silencieux ne donnant aucune indication sur leur identité.