2011-11-22, 08:27 AM
… Les beaux yeux jaunes de la lieutenante se posèrent sur lui. Elle soupira et s’accrocha d’une main à la paroi pour fouiller dans son sac tactique pour récupérer un berlingot de liquide reconstituant et caféiné. Elle lui en jeta un et entreprit d’ouvrir le sien après avoir fait un petit geste à son soldat pour qu’il s’éloigne de quelques pas. Elle baissa la voix après s’être assuré que leurs communicos étaient fermés.
Monsieur Khaadaric, vous n’êtes pas le premier soldat qui craque au combat. Je ne suis pas particulièrement fine psychologue quand il s’agit de juger mes prochains mais j’aurais sans doute fait mieux que votre charlot de médecin du bord. Vous n’auriez jamais du quitter l’infirmerie.
J’entends ce que vous me dites, mais je vous répondrais en deux trois mots : d’une, si ce que vous me dites est exacte concernant les kiffs, ceux-ci nous traqueront quoiqu’il arrive. Pour le skiff, parce qu’ils ne croiront pas que vous n’êtes plus à bord, pour venger la tache que vous avez faites à leur honneur, pour le plaisir de la chasse tout simplement.
De deux, comme vous avez instillé le doute dans l’esprit de votre équipage quant à mes intentions, si je remonte à bord sans vous, votre équipage pensera que je vous ai égorgé dans un coin pour m’emparer de ce foutu bracelet dont je vous assure n’avoir rien à foutre. J’aurais sur les bras une mutinerie et ils n’auront de cesse de retrouver votre cadavre.
De trois … Ce ne sont pas les roulements du tambour de Camerone que j’entends dans votre projet, mais les hurlements d’un soldat blessé dans sa tête et dans son cœur. Et je n’abandonne pas mes soldats blessés. Mourir en héro ? Ce n’est pas mourir en héro que de rester à bord : vous ne protégez pas vos amis, vous ne terrassez pas vos ennemis en faisant ainsi : c’est inutile.
Elle posa la main doucement sur son épaule.
Je peux cependant vous promettre que si les kiffs menacent de s’emparer du bracelet que vous portez je ferais le nécessaire. Pour vous, pour moi et pour la sauvegarde de l’Empire.
Monsieur Khaadaric, vous n’êtes pas le premier soldat qui craque au combat. Je ne suis pas particulièrement fine psychologue quand il s’agit de juger mes prochains mais j’aurais sans doute fait mieux que votre charlot de médecin du bord. Vous n’auriez jamais du quitter l’infirmerie.
J’entends ce que vous me dites, mais je vous répondrais en deux trois mots : d’une, si ce que vous me dites est exacte concernant les kiffs, ceux-ci nous traqueront quoiqu’il arrive. Pour le skiff, parce qu’ils ne croiront pas que vous n’êtes plus à bord, pour venger la tache que vous avez faites à leur honneur, pour le plaisir de la chasse tout simplement.
De deux, comme vous avez instillé le doute dans l’esprit de votre équipage quant à mes intentions, si je remonte à bord sans vous, votre équipage pensera que je vous ai égorgé dans un coin pour m’emparer de ce foutu bracelet dont je vous assure n’avoir rien à foutre. J’aurais sur les bras une mutinerie et ils n’auront de cesse de retrouver votre cadavre.
De trois … Ce ne sont pas les roulements du tambour de Camerone que j’entends dans votre projet, mais les hurlements d’un soldat blessé dans sa tête et dans son cœur. Et je n’abandonne pas mes soldats blessés. Mourir en héro ? Ce n’est pas mourir en héro que de rester à bord : vous ne protégez pas vos amis, vous ne terrassez pas vos ennemis en faisant ainsi : c’est inutile.
Elle posa la main doucement sur son épaule.
Je peux cependant vous promettre que si les kiffs menacent de s’emparer du bracelet que vous portez je ferais le nécessaire. Pour vous, pour moi et pour la sauvegarde de l’Empire.