2008-10-26, 08:51 PM
[lieu : le campement mobile de Sammy]
[temps : après les adoptions, au crépuscule]
[intervenants : Epstar / Daykkhard ]
Epstar regarda les enfants sortir, les uns après les autres, avec leur nouvelle famille. Nouvelle ? Non leur première famille, si on faisait abstraction de leur communauté fraternelle.
Il soupira, fit un petit signe à Daykhard :
Je vais marcher quelques instants. J’ai besoin d’être un peu seul.
Il ne marcha pas très loin : il se déplaça de véhicule en véhicule jusqu’à trouver une plateforme sur les toits. L’espace ne dépassait pas les vingts mètres carrés et était occupé par de grands séchoirs sur lesquels pendaient des lamelles de viande salée. Le vent sec de la toundra achevait de les sécher. Archaïque, mais efficace comme méthode de conservation.
Il se déplaça prudemment jusqu’au bord de la plateforme et s’assit, laissant pendre ses jambes dans le vide.
Il chercha dans sa poche un cigare euphorisant. Le froid commençait à être mordant, le vent se levait à la tombée du jour, fouettant son visage. Il frissonna, arracha d’un coup de dent la tête du cigare et récupéra dans sa poche un briquet laser. Quelques minutes plus tard il tirait sur le mince cylindre, envoyant dans le vent d’éphémères nuages de artificiels.
… en laissant les enfants à ces familles Esptar savait qu’il faisait ce que l’on lui avait demandé.
Il avait obéi, il avait accepté le jugement de madame Dellanoche. Il avait été un bon petit soldat.
Plus tôt, il avait fermé sa bouche sur le secret de Lullaby, laissant le secret aux mains des militaires, abandonnant au silence, à la mort sans doute, d’autres personnes.
On l’avait chargé de veiller sur Sémirande et où était-il quand celle-ci s’était fait attaquée ? Pas près d’elle en tout cas. Et elle que lui arrivait-il ? Il était incapable de l’aider. Intuitivement il sentait que son état se dégradait. Elle ne parlait toujours pas et des choses le dérangeaient de plus en plus. Elle s’enfonçait dans … dans quoi ? Il ne savait pas.
Il se pencha en avant et regarda le sol … il y avait bien 15 mètres jusqu’au sol.
[temps : après les adoptions, au crépuscule]
[intervenants : Epstar / Daykkhard ]
Epstar regarda les enfants sortir, les uns après les autres, avec leur nouvelle famille. Nouvelle ? Non leur première famille, si on faisait abstraction de leur communauté fraternelle.
Il soupira, fit un petit signe à Daykhard :
Je vais marcher quelques instants. J’ai besoin d’être un peu seul.
Il ne marcha pas très loin : il se déplaça de véhicule en véhicule jusqu’à trouver une plateforme sur les toits. L’espace ne dépassait pas les vingts mètres carrés et était occupé par de grands séchoirs sur lesquels pendaient des lamelles de viande salée. Le vent sec de la toundra achevait de les sécher. Archaïque, mais efficace comme méthode de conservation.
Il se déplaça prudemment jusqu’au bord de la plateforme et s’assit, laissant pendre ses jambes dans le vide.
Il chercha dans sa poche un cigare euphorisant. Le froid commençait à être mordant, le vent se levait à la tombée du jour, fouettant son visage. Il frissonna, arracha d’un coup de dent la tête du cigare et récupéra dans sa poche un briquet laser. Quelques minutes plus tard il tirait sur le mince cylindre, envoyant dans le vent d’éphémères nuages de artificiels.
… en laissant les enfants à ces familles Esptar savait qu’il faisait ce que l’on lui avait demandé.
Il avait obéi, il avait accepté le jugement de madame Dellanoche. Il avait été un bon petit soldat.
Plus tôt, il avait fermé sa bouche sur le secret de Lullaby, laissant le secret aux mains des militaires, abandonnant au silence, à la mort sans doute, d’autres personnes.
On l’avait chargé de veiller sur Sémirande et où était-il quand celle-ci s’était fait attaquée ? Pas près d’elle en tout cas. Et elle que lui arrivait-il ? Il était incapable de l’aider. Intuitivement il sentait que son état se dégradait. Elle ne parlait toujours pas et des choses le dérangeaient de plus en plus. Elle s’enfonçait dans … dans quoi ? Il ne savait pas.
Il se pencha en avant et regarda le sol … il y avait bien 15 mètres jusqu’au sol.
Où je serai appelé, je n'entrerai que pour le bien des êtres. Je m'interdirai d'être une cause de blessure ou d'atteinte aux personnes, ainsi que tout entreprise contraire à l'éthique à l'égard des hommes, femmes et tout être doué de raison.