2011-11-14, 10:09 PM
… Le Méphisto était en position. Les commandos Nova mirent en place une ligne de vie sur laquelle un harnais de transport à effet magnétique était en place : s’ils trouvaient des survivants ils pourraient plus facilement les évacuer.
La lieutenante avait demandé à Khrys de ne pas oublier sa trousse de soin et un des volontaires était le med-tech de la section.
Tous les membres du Méphisto participaient donc à l’expédition à l’exception de monsieur Mayaul qui se murait dans le silence, de Sémirande toujours vigilante et des mécaniciens du bord toujours occupés.
Debout sur la coque ils observaient la coque monstrueuse à une quinzaine de mètre. Un mur noir qui occupait tout leur horizon qui absorbait toute la lumière disponible. Leurs optiques peinaient à distinguer dans ce tissus d’obscurité la fissure qui déchirait la coque. Le choc de l’arme des anciens avait tordu la structure, déchirant la peau épaisse du nod Raol’k’r.
D’un coup de talon, cornaqués par les commandos, ils s’élevèrent en direction de l’épave, pénétrant en son sein.
Ils avaient cru connaître l’horreur et la peur en pénétrant dans le transistel Cygnan. Là ils étaient dans un monde inconnu où aucun référenciel ne pouvait les aider. Ce n’était pas des couloirs, mais des boyaux tortueux qui les accueillirent. Ils flottèrent tentant de se guider au sein du dédale, croisant des cadavres de serpents mécaniques et d’autre logimecs aux aspects étranges. Tout était mort ici, s’effritant en une poussière noire qui les entourait de toute part.
Ils pénétraient de plus en plus profondément, se cramponnant aux indications fragmentaires retransmises par leurs communicos. Ils durent rebrousser chemin : la voie était bouchée : le boyau s’était effondré.
Ils parvinrent enfin à la salle qu’ils avaient perçue sur leurs scopes. Ils installèrent un sas temporaire avant de découper dans la paroi un passage. La substance noirâtre ne résista pas aux lasers de découpe que maniaient les commandos.
Le cercle rougeoyant s’ouvrit sur une vaste salle, sphérique, plongée dans l’obscurité.
Il y avait de l’air ici, de l’air vicié, froid, chargé d’humidité.
Ils firent courir sur les parois les faisceaux de leurs lampes, révélant des niches sur son pourtour. Des centaines de niches sans lesquelles se trouvaient des cocons couvert d’une sorte de membrane grisâtre. Ils s’arrêtèrent sur d’étranges formes biomécaniques aux multiples pattes qui flottaient au centre de la pièce … ces machines Raol’k’r étaient mortes, mais ce n’était pas le cas de tous les cocons : ils virent bouger, se tordre, un de ceux-ci lorsqu’ils passèrent leur lampe sur celui-ci.
La lieutenante avait demandé à Khrys de ne pas oublier sa trousse de soin et un des volontaires était le med-tech de la section.
Tous les membres du Méphisto participaient donc à l’expédition à l’exception de monsieur Mayaul qui se murait dans le silence, de Sémirande toujours vigilante et des mécaniciens du bord toujours occupés.
Debout sur la coque ils observaient la coque monstrueuse à une quinzaine de mètre. Un mur noir qui occupait tout leur horizon qui absorbait toute la lumière disponible. Leurs optiques peinaient à distinguer dans ce tissus d’obscurité la fissure qui déchirait la coque. Le choc de l’arme des anciens avait tordu la structure, déchirant la peau épaisse du nod Raol’k’r.
D’un coup de talon, cornaqués par les commandos, ils s’élevèrent en direction de l’épave, pénétrant en son sein.
Ils avaient cru connaître l’horreur et la peur en pénétrant dans le transistel Cygnan. Là ils étaient dans un monde inconnu où aucun référenciel ne pouvait les aider. Ce n’était pas des couloirs, mais des boyaux tortueux qui les accueillirent. Ils flottèrent tentant de se guider au sein du dédale, croisant des cadavres de serpents mécaniques et d’autre logimecs aux aspects étranges. Tout était mort ici, s’effritant en une poussière noire qui les entourait de toute part.
Ils pénétraient de plus en plus profondément, se cramponnant aux indications fragmentaires retransmises par leurs communicos. Ils durent rebrousser chemin : la voie était bouchée : le boyau s’était effondré.
Ils parvinrent enfin à la salle qu’ils avaient perçue sur leurs scopes. Ils installèrent un sas temporaire avant de découper dans la paroi un passage. La substance noirâtre ne résista pas aux lasers de découpe que maniaient les commandos.
Le cercle rougeoyant s’ouvrit sur une vaste salle, sphérique, plongée dans l’obscurité.
Il y avait de l’air ici, de l’air vicié, froid, chargé d’humidité.
Ils firent courir sur les parois les faisceaux de leurs lampes, révélant des niches sur son pourtour. Des centaines de niches sans lesquelles se trouvaient des cocons couvert d’une sorte de membrane grisâtre. Ils s’arrêtèrent sur d’étranges formes biomécaniques aux multiples pattes qui flottaient au centre de la pièce … ces machines Raol’k’r étaient mortes, mais ce n’était pas le cas de tous les cocons : ils virent bouger, se tordre, un de ceux-ci lorsqu’ils passèrent leur lampe sur celui-ci.