2011-11-10, 09:47 PM
Elle toisa Gurvan, l’observant de haut en bas. Il vit les poings de l’ogresse de crisper, alors qu’elle réfléchissait. Un coin de ses lèvres finit par se retrousser, dévoilant une canine blanche proéminente.
Tout faire sauter hein ? Sous votre seule autorité ? Vous êtes conscient que ça ne va pas plaire à tout le monde ? Que ça va nous attirer de gros ennuis ?
Ouaaaaaais. Pourquoi pas. J’ai trop de frères d’arme qui sont morts à cause de ces saloperies. On y va. Je vous accompagne. Je suis qualifiée pour ça et je ne veux pas mouiller mes hommes là dedans.
Quelques dizaines de minutes plus tard ils pénétraient dans la carcasse à moitié éventrée du navire kiffish. Ils se glissèrent dans une déchirure de la coque, une plaie aux lèvres de métal tranchantes pour pénétrer dans le cœur du vaisseau. Les varlets étaient arrêtés, antimatière transformée et partout flottait la poussière composée de nanites mortes. Ce fût particulièrement déroutant, bien plus que la visite du navire cygnan : le varlet kiffish avait été capturé bien avant et profondément transformé, ses couloirs déjà étroits étaient encombrés de tubulures luisantes, grisâtres, qui luisaient faiblement dans la lueur de leurs torches. Ces ajouts par endroits se désagrégeaient, révélant la coque originelle. On s’était battu à bord. Avec acharnement, déchirant les parois blindées comme du papier à cigarette, traçant des sillons de métal fondu dans les revêtements composites.
De loin en loin des mécanismes originels luisaient faiblement : lumière de secours, alimentation autonomes en court circuits lançant des étincelles.
Ils finirent par arriver à l’arsenal du bord, une soute lance missiles. Il y avait là quatre berceaux. Un d’entre eux était vide, mais sur les trois autres reposaient des formes oblongues encore enchâssés dans des cocons pourrissant de nano machines. Avec d’infinies précautions Djal dépoussiéra les engins nucléaires.
Kkrys observa le manège, songeant que sur certains mondes il pourrait tirer un bon prix de ces armes …
… Djal parvient enfin à la trappe de commande et sentit un frisson de parcourir, un trait de sueur couler entre ses omoplates et les muscles de son visage se figer. Rouge : le voyant de contrôle indiquait que le missile était armé. C’était une arme de fabrication … difficile à dire : l’origine de la charge était peut être kiffish, mais le système d’armement et de propulsion devait être Torgugaïen … La propulsion était naze, mais le reste semblait fonctionner.
Il allait falloir faire preuve de doigté …
Tout faire sauter hein ? Sous votre seule autorité ? Vous êtes conscient que ça ne va pas plaire à tout le monde ? Que ça va nous attirer de gros ennuis ?
Ouaaaaaais. Pourquoi pas. J’ai trop de frères d’arme qui sont morts à cause de ces saloperies. On y va. Je vous accompagne. Je suis qualifiée pour ça et je ne veux pas mouiller mes hommes là dedans.
Quelques dizaines de minutes plus tard ils pénétraient dans la carcasse à moitié éventrée du navire kiffish. Ils se glissèrent dans une déchirure de la coque, une plaie aux lèvres de métal tranchantes pour pénétrer dans le cœur du vaisseau. Les varlets étaient arrêtés, antimatière transformée et partout flottait la poussière composée de nanites mortes. Ce fût particulièrement déroutant, bien plus que la visite du navire cygnan : le varlet kiffish avait été capturé bien avant et profondément transformé, ses couloirs déjà étroits étaient encombrés de tubulures luisantes, grisâtres, qui luisaient faiblement dans la lueur de leurs torches. Ces ajouts par endroits se désagrégeaient, révélant la coque originelle. On s’était battu à bord. Avec acharnement, déchirant les parois blindées comme du papier à cigarette, traçant des sillons de métal fondu dans les revêtements composites.
De loin en loin des mécanismes originels luisaient faiblement : lumière de secours, alimentation autonomes en court circuits lançant des étincelles.
Ils finirent par arriver à l’arsenal du bord, une soute lance missiles. Il y avait là quatre berceaux. Un d’entre eux était vide, mais sur les trois autres reposaient des formes oblongues encore enchâssés dans des cocons pourrissant de nano machines. Avec d’infinies précautions Djal dépoussiéra les engins nucléaires.
Kkrys observa le manège, songeant que sur certains mondes il pourrait tirer un bon prix de ces armes …
… Djal parvient enfin à la trappe de commande et sentit un frisson de parcourir, un trait de sueur couler entre ses omoplates et les muscles de son visage se figer. Rouge : le voyant de contrôle indiquait que le missile était armé. C’était une arme de fabrication … difficile à dire : l’origine de la charge était peut être kiffish, mais le système d’armement et de propulsion devait être Torgugaïen … La propulsion était naze, mais le reste semblait fonctionner.
Il allait falloir faire preuve de doigté …