2011-10-26, 06:14 PM
Ils restèrent sourds aux messages de leur ennemi. Le message se répétait de plus en plus insistant …
Sémirande restait concentrée sur les indications que lui transmettait Khaadaric le plot en alerte elle écoutait les indications non verbales du soldat. Ce n’était pas de la télépathie, c’était informatif, retranscrit en mots, en phrases et particulièrement dur à interpréter. Elle contourna une formation dite de casimir, une sorte de grosse boule orangée dotée de protubérances rondes au parfum saucisse et chocolat, suivant le guidage de Khaadaric. A la limite de sa psychoperception elle senti que de multiples navires avaient fait leur entrée dans le triche lumière, des navires noirs qui se précipitaient vers eux … Ils arriveraient trop tard.
Gurvan suivaint du coin du plot le circuit de tri-vi surveillance qui donnait sur la cale. Khaadaric était assis dans un coin, les yeux mi-clos, la respiration courte, alors que l’œuf était parcouru de violents changements de couleurs, de taches éphémères qui marbraient sa surface … soudain le sas du hangar s’ouvrit, alors que dans le même temps la pièce se voyait séparée en deux par un champ de force de containement protégeant Khaadaric. Avec lenteur l’œuf quitta son berceau organique, lévitant, et commença à doucement tournoyer sur lui-même … a chaque tour il gagnait de la vitesse … Bientôt il ne fut plus qu’une tache indistincte de forme ovoïde
C’était l’instant. Sémirande reçut le signal qu’elle attendait. Là ! Maintenant !
Ils regagnèrent l’espace …
Les boucliers de force crépitèrent, illuminés d’éclairs blancs, qui n’étaient pas sans rappeler les phénomènes que les marins antiques appelaient des feux de Saint-Elme. Toute l’énergie disponible fut redirigée vers ceux-ci, alors que s’écrasaient sur eux des vagues de nanites. La rotation harmonique de champs de force qu’avaient mis en place les ingénieurs de la flotte parvint pour l’instant à repousser.
Devant eux, proche, à moins de 1000 km, visible à l’œil nu se trouvait le navire amiral Rao’l’k, le nod, le cœur de leur communication et de leur civilisation, le métronome qui battait le rythme de leur vie artificielle. Il semblait encore plus massif que sur la projection holo qu’ils avaient vu, se couvrant de nouvelles excroissances à l’utilité inconnue. Il était entouré de navires conventionnels, qui progressaient en l’entourant tel des abeilles protégeant leur monstrueuse reine. Ses sabords étaient largement ouverts, laissant s’échapper des nuées de navires rapides, de chasseurs espace/espace.
Djal transpirait sous son casque d’orichalque. Debout sur la plus haute tour du donjon, sa lance dressée vers le ciel roulant des nuages noirâtres défiant celui-ci d’oser le terrasser d’un éclair, il jeta un regard vers le bas … la marée noirâtres des orcs se pressaient à une distance de flèche autour des murs d’albâtre de la citée blanche. Il croisa le regard inquiet des soldats debout sur les remparts, de la poignée de braves qui se tenaient là et y reconnu le brave Syxout, son précepteur, celui qui l’avait accompagné dans tout ces combats … Ils ne pouvaient gagner, tout ce qu’il pouvait faire c’était gagner suffisamment de temps pour que ses compagnons accomplissent leur mission.
Le cor sonna, les tambours tonnèrent … La masse grouillante se jeta en avant dans une cacophonie de cris et de métal entrechoqué. Il se concentra, prononçant des paroles qui engageaient plus que son âme, renouvelant les serments oubliés aux puissances de la lumière et de l’air … Ils y répondirent favorablement ! L’air ondula … et la cité blanche disparue. Les orcs continuèrent sur quelques pas et s’arrêtèrent interdits. Pour l’instant ils étaient dissimulés.
L’arme tirait sur sa longe, Khaadaric sentait qu’elle hurlait sous son crâne, qu’elle voulait qu’on la libère, que son ennemi était à sa portée et qu’elle voulait lui sauter à la gorge. L’éradiquer, la massacrer. Tuer. Tuer encore.
Que faites-vous ?
Sémirande restait concentrée sur les indications que lui transmettait Khaadaric le plot en alerte elle écoutait les indications non verbales du soldat. Ce n’était pas de la télépathie, c’était informatif, retranscrit en mots, en phrases et particulièrement dur à interpréter. Elle contourna une formation dite de casimir, une sorte de grosse boule orangée dotée de protubérances rondes au parfum saucisse et chocolat, suivant le guidage de Khaadaric. A la limite de sa psychoperception elle senti que de multiples navires avaient fait leur entrée dans le triche lumière, des navires noirs qui se précipitaient vers eux … Ils arriveraient trop tard.
Gurvan suivaint du coin du plot le circuit de tri-vi surveillance qui donnait sur la cale. Khaadaric était assis dans un coin, les yeux mi-clos, la respiration courte, alors que l’œuf était parcouru de violents changements de couleurs, de taches éphémères qui marbraient sa surface … soudain le sas du hangar s’ouvrit, alors que dans le même temps la pièce se voyait séparée en deux par un champ de force de containement protégeant Khaadaric. Avec lenteur l’œuf quitta son berceau organique, lévitant, et commença à doucement tournoyer sur lui-même … a chaque tour il gagnait de la vitesse … Bientôt il ne fut plus qu’une tache indistincte de forme ovoïde
C’était l’instant. Sémirande reçut le signal qu’elle attendait. Là ! Maintenant !
Ils regagnèrent l’espace …
Les boucliers de force crépitèrent, illuminés d’éclairs blancs, qui n’étaient pas sans rappeler les phénomènes que les marins antiques appelaient des feux de Saint-Elme. Toute l’énergie disponible fut redirigée vers ceux-ci, alors que s’écrasaient sur eux des vagues de nanites. La rotation harmonique de champs de force qu’avaient mis en place les ingénieurs de la flotte parvint pour l’instant à repousser.
Devant eux, proche, à moins de 1000 km, visible à l’œil nu se trouvait le navire amiral Rao’l’k, le nod, le cœur de leur communication et de leur civilisation, le métronome qui battait le rythme de leur vie artificielle. Il semblait encore plus massif que sur la projection holo qu’ils avaient vu, se couvrant de nouvelles excroissances à l’utilité inconnue. Il était entouré de navires conventionnels, qui progressaient en l’entourant tel des abeilles protégeant leur monstrueuse reine. Ses sabords étaient largement ouverts, laissant s’échapper des nuées de navires rapides, de chasseurs espace/espace.
Djal transpirait sous son casque d’orichalque. Debout sur la plus haute tour du donjon, sa lance dressée vers le ciel roulant des nuages noirâtres défiant celui-ci d’oser le terrasser d’un éclair, il jeta un regard vers le bas … la marée noirâtres des orcs se pressaient à une distance de flèche autour des murs d’albâtre de la citée blanche. Il croisa le regard inquiet des soldats debout sur les remparts, de la poignée de braves qui se tenaient là et y reconnu le brave Syxout, son précepteur, celui qui l’avait accompagné dans tout ces combats … Ils ne pouvaient gagner, tout ce qu’il pouvait faire c’était gagner suffisamment de temps pour que ses compagnons accomplissent leur mission.
Le cor sonna, les tambours tonnèrent … La masse grouillante se jeta en avant dans une cacophonie de cris et de métal entrechoqué. Il se concentra, prononçant des paroles qui engageaient plus que son âme, renouvelant les serments oubliés aux puissances de la lumière et de l’air … Ils y répondirent favorablement ! L’air ondula … et la cité blanche disparue. Les orcs continuèrent sur quelques pas et s’arrêtèrent interdits. Pour l’instant ils étaient dissimulés.
L’arme tirait sur sa longe, Khaadaric sentait qu’elle hurlait sous son crâne, qu’elle voulait qu’on la libère, que son ennemi était à sa portée et qu’elle voulait lui sauter à la gorge. L’éradiquer, la massacrer. Tuer. Tuer encore.
Que faites-vous ?