2008-10-16, 10:46 PM
Epstar n’avait que peu participé, faute de temps, à la préparation de la petite fête.
Il s’était borné à aller chercher Sémirande à la sortie de l’hôpital, non s’en s’être assuré que l’on avait préparé les banderoles, ballons et autres éléments traditionnels pour tout convalescent de retour dans sa famille …
Il regretta de ne pas avoir le temps de mettre la main à la pâte pour la cuisine : il connaissait deux ou trois recettes tout à fait adaptés à ce genre de circonstance. Il aurait aimé faire le punch traditionnel, conservé sur lit de glace et servi à la louche … Nul doute que l’on aurait d’autres occasions.
Ils montèrent à bord à une heure avancée, le vaisseau était éteint et vide de toute activité, endormi, silencieux … tout le monde était visiblement déjà couché, prêt à repartir vers de nouvelles aventures.
Il guida Sémirande malgré d’éventuelles protestations vers les cabines en lui portant son sac et prétendit faire un crochet par la salle commune pour récupérer un objet qu’il avait oublié. Pauvre ruse, hautement suspecte … mais l’effet de surprise pouvait pourtant jouer, à condition d’agir avec rapidité, sans lui laisser le temps de réfléchir …
Il la poussa presque devant lui sur le vaste espace réaménagé avec les tipis de madame, qui plongé dans le noir laissait seulement apparaître le ciel étoilé et les braises holographiques du feu de camp rougeoyant.
Une fraction de seconde la chose fût presque inquiétante : une odeur suspecte de viande marinée aux épices régnait et la semi obscurité qui couvrait de son manteau le plateau, bruissait de chuchotements et de mouvements suspects, trop court pour engendrer une réaction : la lumière vive éclata brusquement dévoilant la petite foule des membres de l’équipage, anciens, nouveaux, les clients, les enfants et les taches bigarrées des banderoles et ballons.
Surprise … acclamations, félicitations, verre collé dans la main … enfant se précipitant dans ses jambes.
Epstar laissa en pâture Sémirande à ses amis et se rendit, en sifflotant vers le buffet où une partie des échantillons achetés par Khrys se trouvait … Il se servit deux coupes de vin pétillant et ces deux verres à la main partit à la recherche de Makzinéro : c’était un au revoir, un adieu … peut être lui donnerait-elle un baiser long comme son exil …
Il s’était borné à aller chercher Sémirande à la sortie de l’hôpital, non s’en s’être assuré que l’on avait préparé les banderoles, ballons et autres éléments traditionnels pour tout convalescent de retour dans sa famille …
Il regretta de ne pas avoir le temps de mettre la main à la pâte pour la cuisine : il connaissait deux ou trois recettes tout à fait adaptés à ce genre de circonstance. Il aurait aimé faire le punch traditionnel, conservé sur lit de glace et servi à la louche … Nul doute que l’on aurait d’autres occasions.
Ils montèrent à bord à une heure avancée, le vaisseau était éteint et vide de toute activité, endormi, silencieux … tout le monde était visiblement déjà couché, prêt à repartir vers de nouvelles aventures.
Il guida Sémirande malgré d’éventuelles protestations vers les cabines en lui portant son sac et prétendit faire un crochet par la salle commune pour récupérer un objet qu’il avait oublié. Pauvre ruse, hautement suspecte … mais l’effet de surprise pouvait pourtant jouer, à condition d’agir avec rapidité, sans lui laisser le temps de réfléchir …
Il la poussa presque devant lui sur le vaste espace réaménagé avec les tipis de madame, qui plongé dans le noir laissait seulement apparaître le ciel étoilé et les braises holographiques du feu de camp rougeoyant.
Une fraction de seconde la chose fût presque inquiétante : une odeur suspecte de viande marinée aux épices régnait et la semi obscurité qui couvrait de son manteau le plateau, bruissait de chuchotements et de mouvements suspects, trop court pour engendrer une réaction : la lumière vive éclata brusquement dévoilant la petite foule des membres de l’équipage, anciens, nouveaux, les clients, les enfants et les taches bigarrées des banderoles et ballons.
Surprise … acclamations, félicitations, verre collé dans la main … enfant se précipitant dans ses jambes.
Epstar laissa en pâture Sémirande à ses amis et se rendit, en sifflotant vers le buffet où une partie des échantillons achetés par Khrys se trouvait … Il se servit deux coupes de vin pétillant et ces deux verres à la main partit à la recherche de Makzinéro : c’était un au revoir, un adieu … peut être lui donnerait-elle un baiser long comme son exil …
Où je serai appelé, je n'entrerai que pour le bien des êtres. Je m'interdirai d'être une cause de blessure ou d'atteinte aux personnes, ainsi que tout entreprise contraire à l'éthique à l'égard des hommes, femmes et tout être doué de raison.