2008-10-14, 11:45 AM
[Au commissariat]
Ils furent reçus par le capitaine Chardlon, qui alla droit au but. Les trois suspects survivants faisaient tous partie de la famille Soëlla (le nom de jeune fille de Madame). Ils espéraient effectivement enlever Madame Norjansk pour la ramener aux Grâces, et la tuer (le scénario qu'ils avaient mis au point était épouvantable). Pour payer le matériel et les voyages, ils avaient vendu tous leurs biens et contracté des prêts - légaux - à taux usuraires pour payer les morpheurs, les fusils gauss, les ceintures de vol etc. Ils avaient pris quelques ... cours sur Tréfolia pour apprendre à voler des véhicules, dissimuler du matériel, savoir ce qu'il fallait pour corrompre. Ils étaient arrivés la veille au soir, dix heures avant le Méphisto, par un vol régulier sur cargo mixte (ils se supposaient que Madame voudrait venir une dernière fois sur Nan-Chay). Ils étaient tellement surs de leur coup qu'ils avaient envoyé du matériel par fret deux semaines plus tôt. Ils avaient volé la bulle le matin tôt, et de façon si habile qu'il avait fallu que le policier insiste pour que le responsable du parc de la mine s'aperçoive que le véhicule était manquant. Ils avaient appris sans trop de problème l'endroit où Madame allait chasser (il était d'ailleurs heureux que ce fut si près de la mine).
Ils allèrent voir les prévenus. La fameuse Brigitta, à laquelle Sémirande allait faire subir un sort si peu enviable, pleurnichait. Elle dit qu'elle avait seulement voulu désarmer la Navyborg qui tendait son arc à vide, mais les policiers pensaient plutôt qu'elle avait voulu sciemment le mutiler puis la tuer. Le second, le père de Solène, avait voulu faire bouffer le détective par la bête sauvage. Il avait ruiné sa fille de six ans et l'avait couverte de honte. Il eut le culot de demander à Madame Norjansk quelques fonds pour payer ses avocats. Le troisième, un type au regard mauvais couvert de contusion, gardait le silence.
A la question du Guérisseur, le policier répondit qu'une action de la mafia était hautement improbable. Le profile des criminels ne s'y prêtait pas, et les sommes dont ils s'étaient servies avaient soigneusement été tracées (on avait pu contacter Triple Grâce en direct grâce à l'obligeance d'un capitaine corsaire qui avait immobilisé son vaisseau plusieurs heures pour servir de relai).
L'affaire était pliée. Mais elle ne sentait pas plus bon pour cela.
En sortant, Madame dit a Guérisseur "Mon pauvre ami, vous voilà avec une adoption de plus sur les bras."
Ils furent reçus par le capitaine Chardlon, qui alla droit au but. Les trois suspects survivants faisaient tous partie de la famille Soëlla (le nom de jeune fille de Madame). Ils espéraient effectivement enlever Madame Norjansk pour la ramener aux Grâces, et la tuer (le scénario qu'ils avaient mis au point était épouvantable). Pour payer le matériel et les voyages, ils avaient vendu tous leurs biens et contracté des prêts - légaux - à taux usuraires pour payer les morpheurs, les fusils gauss, les ceintures de vol etc. Ils avaient pris quelques ... cours sur Tréfolia pour apprendre à voler des véhicules, dissimuler du matériel, savoir ce qu'il fallait pour corrompre. Ils étaient arrivés la veille au soir, dix heures avant le Méphisto, par un vol régulier sur cargo mixte (ils se supposaient que Madame voudrait venir une dernière fois sur Nan-Chay). Ils étaient tellement surs de leur coup qu'ils avaient envoyé du matériel par fret deux semaines plus tôt. Ils avaient volé la bulle le matin tôt, et de façon si habile qu'il avait fallu que le policier insiste pour que le responsable du parc de la mine s'aperçoive que le véhicule était manquant. Ils avaient appris sans trop de problème l'endroit où Madame allait chasser (il était d'ailleurs heureux que ce fut si près de la mine).
Ils allèrent voir les prévenus. La fameuse Brigitta, à laquelle Sémirande allait faire subir un sort si peu enviable, pleurnichait. Elle dit qu'elle avait seulement voulu désarmer la Navyborg qui tendait son arc à vide, mais les policiers pensaient plutôt qu'elle avait voulu sciemment le mutiler puis la tuer. Le second, le père de Solène, avait voulu faire bouffer le détective par la bête sauvage. Il avait ruiné sa fille de six ans et l'avait couverte de honte. Il eut le culot de demander à Madame Norjansk quelques fonds pour payer ses avocats. Le troisième, un type au regard mauvais couvert de contusion, gardait le silence.
A la question du Guérisseur, le policier répondit qu'une action de la mafia était hautement improbable. Le profile des criminels ne s'y prêtait pas, et les sommes dont ils s'étaient servies avaient soigneusement été tracées (on avait pu contacter Triple Grâce en direct grâce à l'obligeance d'un capitaine corsaire qui avait immobilisé son vaisseau plusieurs heures pour servir de relai).
L'affaire était pliée. Mais elle ne sentait pas plus bon pour cela.
En sortant, Madame dit a Guérisseur "Mon pauvre ami, vous voilà avec une adoption de plus sur les bras."