2008-10-10, 09:10 PM
// “I’m a doctor, not a barman !” Leonard H. "Bones" McCoy
Décidément cette bonne femme n’avait aucun savoir vivre ; mais elle avait des excuses. Sa richesse, des années à avoir des gens qui faisaient ses quatre volontés … Bref.
Il accepta néanmoins de faire le service. Il se dirigea vers l’autocook et demanda … il s’absorba une seconde dans la liste des alcools de synthèse disponibles : voilà, une absinthe traditionnelle à 67 ° … pure ; deux verres. L’ordinateur refusa tout d’abord cette commande, d’après le planning Epstar était théoriquement de quart. Il contourna le problème en prétextant une raison médicale. Les circuits logiques de la machine digérèrent un instant l’information et précisèrent, avant de lui donner deux petits verres remplit d’un liquide très légèrement verdâtre et transparent, que cet ordre serait signalée au commandant.
Il revint avec le verre qu’il donna à Madame. Il se rassit ensuite et écouta la fin de son discours en trempant les lèvres dans le sien.
Trois jours ? Regard interrogatif aux prêtres : Ouiiii, je pense que ça ira … Il toussota : ce truc était quand même super fort.
Tout en achevant de s’étouffer il leva une main :
Koff, kouf, pardon : Désolé, je sais que vous n’allez pas aimer ça, mais là je dois quand même intervenir.
Madame, vous avez affrété notre navire pour vous accompagner dans une partie de chasse. Là on se retrouve dans une situation toute différente : vous êtes le gibier et nous sommes les obstacles qu’il faut éliminer pour vous atteindre.
Vos nièces, neveux, bref votre famille veut vous voir morte pour récupérer la bagatelle de plusieurs dizaines (centaines ?) millions de crédit impériaux.
Ils disposent visiblement d’information de première main : ils vous ont retrouvé sur Nan-Chay alors que personne ne savait où vous vous rendiez. Deux hypothèses : une agréable et une déplaisante.
L’agréable ? la surveillance électronique : il faut se mettre en chasse de ce que l’on a put installer à bord pendant notre escale sur Triple Grâce.
La désagréable ? Trahison.
Pour ma part je penche pour la seconde hypothèse et je pourrais vous expliquer pourquoi.
De plus ils ont des moyens : fusil gauss, un navire rapide, (d’ailleurs où se trouve celui-ci ?) et du matériel, l’accès à la technologie. Donc de l’argent. Vous représentez un sacré paquet d’argent Madame : de quoi convaincre n’importe quelle entreprise criminelle d’investir dans les projets de vos petits cousins … Bref, il y a peu de chance que ça s’arrête là.
Il soupira et reprit une gorgée en regardant pensivement tout le monde.
Ecoutez madame, je suis navré de ce qui vous arrive, mais si je peux prendre des risques pour moi, je n’ai pas le droit de faire courir ce genre de risque à mes petits protégés.
Ce que vous me dites, avec une franchise qui vous honore, change la donne.
Je n’ai pas été engagé pour ça et le Méphisto n’est plus un refuge sur pour les enfants
Il reposa son verre vide sur la table et écarta les mains d’un geste d’impuissance :
La logique ne me donne qu’une ligne de conduite … et vous savez laquelle Madame.
Décidément cette bonne femme n’avait aucun savoir vivre ; mais elle avait des excuses. Sa richesse, des années à avoir des gens qui faisaient ses quatre volontés … Bref.
Il accepta néanmoins de faire le service. Il se dirigea vers l’autocook et demanda … il s’absorba une seconde dans la liste des alcools de synthèse disponibles : voilà, une absinthe traditionnelle à 67 ° … pure ; deux verres. L’ordinateur refusa tout d’abord cette commande, d’après le planning Epstar était théoriquement de quart. Il contourna le problème en prétextant une raison médicale. Les circuits logiques de la machine digérèrent un instant l’information et précisèrent, avant de lui donner deux petits verres remplit d’un liquide très légèrement verdâtre et transparent, que cet ordre serait signalée au commandant.
Il revint avec le verre qu’il donna à Madame. Il se rassit ensuite et écouta la fin de son discours en trempant les lèvres dans le sien.
Trois jours ? Regard interrogatif aux prêtres : Ouiiii, je pense que ça ira … Il toussota : ce truc était quand même super fort.
Tout en achevant de s’étouffer il leva une main :
Koff, kouf, pardon : Désolé, je sais que vous n’allez pas aimer ça, mais là je dois quand même intervenir.
Madame, vous avez affrété notre navire pour vous accompagner dans une partie de chasse. Là on se retrouve dans une situation toute différente : vous êtes le gibier et nous sommes les obstacles qu’il faut éliminer pour vous atteindre.
Vos nièces, neveux, bref votre famille veut vous voir morte pour récupérer la bagatelle de plusieurs dizaines (centaines ?) millions de crédit impériaux.
Ils disposent visiblement d’information de première main : ils vous ont retrouvé sur Nan-Chay alors que personne ne savait où vous vous rendiez. Deux hypothèses : une agréable et une déplaisante.
L’agréable ? la surveillance électronique : il faut se mettre en chasse de ce que l’on a put installer à bord pendant notre escale sur Triple Grâce.
La désagréable ? Trahison.
Pour ma part je penche pour la seconde hypothèse et je pourrais vous expliquer pourquoi.
De plus ils ont des moyens : fusil gauss, un navire rapide, (d’ailleurs où se trouve celui-ci ?) et du matériel, l’accès à la technologie. Donc de l’argent. Vous représentez un sacré paquet d’argent Madame : de quoi convaincre n’importe quelle entreprise criminelle d’investir dans les projets de vos petits cousins … Bref, il y a peu de chance que ça s’arrête là.
Il soupira et reprit une gorgée en regardant pensivement tout le monde.
Ecoutez madame, je suis navré de ce qui vous arrive, mais si je peux prendre des risques pour moi, je n’ai pas le droit de faire courir ce genre de risque à mes petits protégés.
Ce que vous me dites, avec une franchise qui vous honore, change la donne.
Je n’ai pas été engagé pour ça et le Méphisto n’est plus un refuge sur pour les enfants
Il reposa son verre vide sur la table et écarta les mains d’un geste d’impuissance :
La logique ne me donne qu’une ligne de conduite … et vous savez laquelle Madame.
Où je serai appelé, je n'entrerai que pour le bien des êtres. Je m'interdirai d'être une cause de blessure ou d'atteinte aux personnes, ainsi que tout entreprise contraire à l'éthique à l'égard des hommes, femmes et tout être doué de raison.