2011-05-11, 12:18 PM
[sauve qui peut]
Khrys après avoir marqué un instant d’hésitation méfiante s’était engouffré dans l’étroit passage menant à la surface, suivit sur ses talons d’un Djal qui poussait la civière, en priant le grand ordinateur de sauver ses circuits intégrés et rejoint par Manchu qui parvint à s’extraire de l’étroit passage après avoir été retenu par quelques mains, poignardés par des couteaux d’obsidiennes qui fort heureusement avaient glissés sur sa combinaison énergétique.
Pantelants ils se retrouvèrent dehors sur le tas de terre alors que des cris résonnaient dans la caverne et qu’à travers l’ouverture ils devinaient des mouvements.
Khaadaric et Gurvan n’eurent pas cette chance.
Leurs tirs de paral avaient fauchés les premières vagues, mais c’était une multitude, une marée de fourrures de crocs luisants, de lame de verre noire qui se dressait devant eux. Ils n’avaient cure de ceux qui étaient tombés, de ceux qu’ils piétinaient pour parvenir à eux. Un mot flotta à la surface de l’esprit de Gurvan : AMOK ! L’exosquelette permit à Gurvan de faire quelques pas, de progresser tant bien que mal en direction de la sortie, avant de trébucher, de se retrouver enterrer sous une masse grouillante de corps entremêlés qui cherchaient de défaut de sa cuirasse énergétique.
Khaadaric n’était pas en meilleur situation : il avait bénéficié d’une seconde de liberté, en s’élevant avant d’être percuté en vol par des Grink qui avaient sauté pour l’intercepter … Il percuta la paroi, rebondit, fut saisi par des mains, des bras, mordu, enserré et ramené au sol avant d’être lui aussi submergé par la masse informe des Grinks.
Les combinaisons énergétiques faiblissaient, certaines pointes de verre commençaient à leur caresser les cotes leur causant des blessures superficielles.
Leur dernière heure arrivée, ils n’avaient plus qu’à recommander leur âme au premier dieu de l’infi qui la trouverait.
Soudain la pression se relâcha … le tumulte s’apaisa progressivement et ils perçurent une voix. C’était la voix de monsieur Baser qui prononçait des mots dans une langue inconnue, étrange et gutturale. Les Grinks étaient tous debout maintenant, leurs prisonniers, leurs futures victimes oubliés.
Ils se tournaient tous en direction d’un point de la caverne, un point d’où provenait la voix sans qu’aucune silhouette ne soit visible … Une plainte funèbre naquit de leurs gorges, une plainte lugubre qui se transforma en cris de peur alors qu’ils refluaient dans le chaos par les couloirs, abandonnant leurs armes, leurs blessés et leurs morts.
Gurvan sentit qu’où le relevait. Ca va ? s’enquit monsieur Baser, toujours invisible. Vous aussi ? Demanda-t-il au soldat qui perdait son sang par plein de petites estafilades se redressait. Foutons le camp avant qu’ils ne reviennent …
Khrys après avoir marqué un instant d’hésitation méfiante s’était engouffré dans l’étroit passage menant à la surface, suivit sur ses talons d’un Djal qui poussait la civière, en priant le grand ordinateur de sauver ses circuits intégrés et rejoint par Manchu qui parvint à s’extraire de l’étroit passage après avoir été retenu par quelques mains, poignardés par des couteaux d’obsidiennes qui fort heureusement avaient glissés sur sa combinaison énergétique.
Pantelants ils se retrouvèrent dehors sur le tas de terre alors que des cris résonnaient dans la caverne et qu’à travers l’ouverture ils devinaient des mouvements.
Khaadaric et Gurvan n’eurent pas cette chance.
Leurs tirs de paral avaient fauchés les premières vagues, mais c’était une multitude, une marée de fourrures de crocs luisants, de lame de verre noire qui se dressait devant eux. Ils n’avaient cure de ceux qui étaient tombés, de ceux qu’ils piétinaient pour parvenir à eux. Un mot flotta à la surface de l’esprit de Gurvan : AMOK ! L’exosquelette permit à Gurvan de faire quelques pas, de progresser tant bien que mal en direction de la sortie, avant de trébucher, de se retrouver enterrer sous une masse grouillante de corps entremêlés qui cherchaient de défaut de sa cuirasse énergétique.
Khaadaric n’était pas en meilleur situation : il avait bénéficié d’une seconde de liberté, en s’élevant avant d’être percuté en vol par des Grink qui avaient sauté pour l’intercepter … Il percuta la paroi, rebondit, fut saisi par des mains, des bras, mordu, enserré et ramené au sol avant d’être lui aussi submergé par la masse informe des Grinks.
Les combinaisons énergétiques faiblissaient, certaines pointes de verre commençaient à leur caresser les cotes leur causant des blessures superficielles.
Leur dernière heure arrivée, ils n’avaient plus qu’à recommander leur âme au premier dieu de l’infi qui la trouverait.
Soudain la pression se relâcha … le tumulte s’apaisa progressivement et ils perçurent une voix. C’était la voix de monsieur Baser qui prononçait des mots dans une langue inconnue, étrange et gutturale. Les Grinks étaient tous debout maintenant, leurs prisonniers, leurs futures victimes oubliés.
Ils se tournaient tous en direction d’un point de la caverne, un point d’où provenait la voix sans qu’aucune silhouette ne soit visible … Une plainte funèbre naquit de leurs gorges, une plainte lugubre qui se transforma en cris de peur alors qu’ils refluaient dans le chaos par les couloirs, abandonnant leurs armes, leurs blessés et leurs morts.
Gurvan sentit qu’où le relevait. Ca va ? s’enquit monsieur Baser, toujours invisible. Vous aussi ? Demanda-t-il au soldat qui perdait son sang par plein de petites estafilades se redressait. Foutons le camp avant qu’ils ne reviennent …