2011-05-09, 08:45 PM
Les parois sculptées de la grotte se peuplaient d’ombres fantasmagoriques dans la lueur des cyalumes, pastilles luminescentes et autre sources de lumières alors que Khrys, Djal, Manchu, chargeaient le blessé, tout juste conscient sur la civière antigrav.
A la phrase de Djal sur le harnais utilisé par monsieur Baser, la voix de celle-ci s’éleva dans l’obscurité, sans pour autant que l’on puisse le localiser. Je vous le passe, mais laissez-le en place et renvoyez le moi. Le harnais atterrit aux pieds du tech surgissant du néant.
Ils se dirigèrent vers la sortie, rapidement, les sens aux aguets : Khaadaric avait fait du bon boulot, les masses gélatineuses écrasés ci et là étaient en train de se déliter dans une masse de fumeroles acides.
Gurvan se tenait debout dans le cercle de lumière vive. Il entendait au loin ses compagnons qui s’éloignaient en toute hâte … Il était seul … tout seul. Il devina un mouvement furtif derrière une colonne de pierre sculpté qui lui réchauffa un peu le cœur : Khaadaric prenait position pour surveiller trois des couloirs.
Il entendit une respiration profonde à coté de lui : Commandant Antillès ? C’était la voix de monsieur Baser. Ils sont là !
Khaadaric devinait des mouvements, des raclements ténus venant des couloirs alors que son détecteur de vie s’affolait : trop de mouvements, trop d’individus. Ils convergeaient en une troupe innombrable vers la grotte …
Un bruit se fit entendre rompant les bruissements qui se faisaient omniprésents. Un bruit étrange, un tintement cristallin répété, syncopé, dont les échos se réverbéraient dans le noir.
Ils virent enfin une silhouette, une créature de petite taille vêtue d’une robe ornée de pierreries qui brillaient d’un pale éclat dans la lumière.
C’était un être simiesque, à la longue fourrure verdâtres, au visage blafard aplati, aux yeux aveugles et dont les oreilles en soucoupe tournaient au rythme des minces tiges d’obsidienne qu’il entrechoquait à chaque pas …
Il fit quelques pas et s’immobilisa, tourné en direction du cockpit maintenant vide … un chant, une plainte diatonique s’éleva de sa bouche. Il commença à osciller sur lui-même … lentement sa plainte fut reprise par de multiples voix qui semblaient naitre de l’obscurité tout autour d’eux.
A la phrase de Djal sur le harnais utilisé par monsieur Baser, la voix de celle-ci s’éleva dans l’obscurité, sans pour autant que l’on puisse le localiser. Je vous le passe, mais laissez-le en place et renvoyez le moi. Le harnais atterrit aux pieds du tech surgissant du néant.
Ils se dirigèrent vers la sortie, rapidement, les sens aux aguets : Khaadaric avait fait du bon boulot, les masses gélatineuses écrasés ci et là étaient en train de se déliter dans une masse de fumeroles acides.
Gurvan se tenait debout dans le cercle de lumière vive. Il entendait au loin ses compagnons qui s’éloignaient en toute hâte … Il était seul … tout seul. Il devina un mouvement furtif derrière une colonne de pierre sculpté qui lui réchauffa un peu le cœur : Khaadaric prenait position pour surveiller trois des couloirs.
Il entendit une respiration profonde à coté de lui : Commandant Antillès ? C’était la voix de monsieur Baser. Ils sont là !
Khaadaric devinait des mouvements, des raclements ténus venant des couloirs alors que son détecteur de vie s’affolait : trop de mouvements, trop d’individus. Ils convergeaient en une troupe innombrable vers la grotte …
Un bruit se fit entendre rompant les bruissements qui se faisaient omniprésents. Un bruit étrange, un tintement cristallin répété, syncopé, dont les échos se réverbéraient dans le noir.
Ils virent enfin une silhouette, une créature de petite taille vêtue d’une robe ornée de pierreries qui brillaient d’un pale éclat dans la lumière.
C’était un être simiesque, à la longue fourrure verdâtres, au visage blafard aplati, aux yeux aveugles et dont les oreilles en soucoupe tournaient au rythme des minces tiges d’obsidienne qu’il entrechoquait à chaque pas …
Il fit quelques pas et s’immobilisa, tourné en direction du cockpit maintenant vide … un chant, une plainte diatonique s’éleva de sa bouche. Il commença à osciller sur lui-même … lentement sa plainte fut reprise par de multiples voix qui semblaient naitre de l’obscurité tout autour d’eux.