2011-05-03, 08:19 PM
// "Géronimo" : le cri de guerre des sauteurs orbitaux de la division intervention.
Pendant que Djal descendait à son tour, suivit bientôt par un Kheys renfrogné, Khaadaric flottant à quelques dizaines de centimètres du sol tourmenté progressait dans la pente en direction de la lueur diffuse.
Son détecteur pulsait, tentant de repérer tout mouvement, toute pulsation synonyme de vie.
Il y détecta les lentes pulsations des masses gélatineuses, des insectes aussi, et une forme de vie plus grosse au bout de la pente. Il essaya d’affiner la détection … 40 kg … des pulsations cardiaques, une respiration rapide sur des critères humains.
Au pied de la pente il devina l’épave de la navette. Pour l’instant seul son empennage, ses propulseurs atmosphériques, étaient visibles … la peinture mimétique noire était arrachée, décapée ci et là par les chocs et la longue glissage qui l’avait conduite ici. Les propulseurs avaient été broyés par le choc et les liquides des circuits secondaires hydrauliques s’étaient échappés des entrailles éventrées couvrant le sol de mares irisées.
La navette avait effectuée son dernier vol. Même si on parvenait à l’extraire de là elle pourrait être tout au plus vendu au prix de la ferraille. Néanmoins la soute située en son centre n’avait pas l’air d’avoir trop souffert.
La source de lumière devint évidente dés qu’il s’approcha un peu plus : l’avant de l’appareil était entouré trois petits récipients dans lesquels des mèches trempaient. Un liquide huileux permettait d’alimenter de courtes flammes dont la lueur dansante projetait des ombres inquiétantes sur les murs.
Le signe de vie venait de l’avant de l’appareil, du poste de pilotage dont la bulle plastacier transparent avait été arraché et pendait sur le flanc tribord … Avec prudence Khaadaric fit le tour essayant de voir, et de viser, ce qui se trouvait là.
Il y avait là un homme, qui respirait difficilement, encore installé dans son fauteuil de pilotage, sangles détachées. Au niveau de ses jambes la console de pilotage avait était écrasée, comme la moitié de la cellule de pilotage d’ailleurs. Il avait les yeux fermés mais devant lui, à portée de main, des bols de terre cuite contenant de l’eau, de ce que l’on pouvait penser être de la nourriture, étaient posé.
L’homme était sale, couvert du sang d’une large blessure au front qui lui avait fait un masque noirâtre sur la moitié du visage, souillant ses vêtements et ses longs cheveux que l’on devinait roux.
Khaadaric nota que la coque noire de la navette était couverte sur tout le pourtour du poste de pilotage de runes, de glyphes à la signification inconnue, peintes avec un pigment fluorescent verdâtre.

Pendant que Djal descendait à son tour, suivit bientôt par un Kheys renfrogné, Khaadaric flottant à quelques dizaines de centimètres du sol tourmenté progressait dans la pente en direction de la lueur diffuse.
Son détecteur pulsait, tentant de repérer tout mouvement, toute pulsation synonyme de vie.
Il y détecta les lentes pulsations des masses gélatineuses, des insectes aussi, et une forme de vie plus grosse au bout de la pente. Il essaya d’affiner la détection … 40 kg … des pulsations cardiaques, une respiration rapide sur des critères humains.
Au pied de la pente il devina l’épave de la navette. Pour l’instant seul son empennage, ses propulseurs atmosphériques, étaient visibles … la peinture mimétique noire était arrachée, décapée ci et là par les chocs et la longue glissage qui l’avait conduite ici. Les propulseurs avaient été broyés par le choc et les liquides des circuits secondaires hydrauliques s’étaient échappés des entrailles éventrées couvrant le sol de mares irisées.
La navette avait effectuée son dernier vol. Même si on parvenait à l’extraire de là elle pourrait être tout au plus vendu au prix de la ferraille. Néanmoins la soute située en son centre n’avait pas l’air d’avoir trop souffert.
La source de lumière devint évidente dés qu’il s’approcha un peu plus : l’avant de l’appareil était entouré trois petits récipients dans lesquels des mèches trempaient. Un liquide huileux permettait d’alimenter de courtes flammes dont la lueur dansante projetait des ombres inquiétantes sur les murs.
Le signe de vie venait de l’avant de l’appareil, du poste de pilotage dont la bulle plastacier transparent avait été arraché et pendait sur le flanc tribord … Avec prudence Khaadaric fit le tour essayant de voir, et de viser, ce qui se trouvait là.
Il y avait là un homme, qui respirait difficilement, encore installé dans son fauteuil de pilotage, sangles détachées. Au niveau de ses jambes la console de pilotage avait était écrasée, comme la moitié de la cellule de pilotage d’ailleurs. Il avait les yeux fermés mais devant lui, à portée de main, des bols de terre cuite contenant de l’eau, de ce que l’on pouvait penser être de la nourriture, étaient posé.
L’homme était sale, couvert du sang d’une large blessure au front qui lui avait fait un masque noirâtre sur la moitié du visage, souillant ses vêtements et ses longs cheveux que l’on devinait roux.
Khaadaric nota que la coque noire de la navette était couverte sur tout le pourtour du poste de pilotage de runes, de glyphes à la signification inconnue, peintes avec un pigment fluorescent verdâtre.