2011-04-27, 08:43 PM
Monsieur Baser accepta l'offre de Djal alors qu'Aragorn en équilibre sur son champ de répulsion descendait en cerclant dans la crevasse.
Elle se fit de plus en plus étroite au fur et à mesure de son incursion dans les profondeurs de la terre … 10, 20, 30 … 60 mètres de parois moussue couverte de végétation, de lianes rampantes, de racines et d’arbustes défilèrent devant les capteurs passifs du logimec.
Au cours de cette plongée il croisa plusieurs endroits ou les arbustes et les massifs de champignons avaient été arrachés par la chute de l’épave, laissant des saignées de terre meuble dans lesquelles de rochers instables ne demandaient qu’à tomber.
Avec prudence il parvint au fond de la crevasse : celle-ci était couverte d’un amas de terre, de roche fraichement éboulé qui s’élevait en tas pyramidal de plusieurs mètres au dessus du sol.
Hummm … L’épave se trouvait-elle sous cet amas ? Difficile à dire … Hé ? C’était quoi ça ?
Via les capteurs holographiques se dessinait dans l’esprit de Gurvan un passage : celui-ci s’ouvrait au pied de la paroi verticale, presqu’à l’intersection avec la pente de l’amas de terre meuble et de roche. Une ouverture sombre d’une soixantaine de centimètres de haut et de trois mètres de large. Le petit logimec testa la stabilité du tas de terre. Celui-ci avait atteint une pente naturelle le stabilisant. Tant qu’il ne se remettait pas à pleuvoir cela irait …
Il se faufila avec prudence dans l’ouverture et se rendit compte qu’il s’agissait de l’entrée en pente d’une vaste grotte, presque bouchée maintenant par l’éboulement. Il y régnait une noirceur presque absolue … les dispositifs amplificateur de lumière de la coque permettaient de se servir de la moindre parcelle de lumière, du moindre photon égaré, pour reconstituer une image à 360°.
La grotte allait en s’élargissant, plongeant en suivant une pente d’une dizaine de degrés dans les profondeurs de la terre … les stalagmites avaient été brisées, renversée par la glissade de l’appareil, toujours invisible de la où se trouvait le logimec pisteur.
L’eau gouttait paisiblement des stalactites rescapées, créant des flaques d’eau luminescentes de ci et de là.
Prudement le petit logimec suivit la piste de destruction qui telle la queue d’une comète semblait mener à l’objet du désastre.
Soudain l’image tourbillonna follement alors que dans un cri de détresse électronique Aragorn se trouvait projeter en un clin d’œil vers le plafond de la grotte, où il s’enfonça profondément dans une masse de fibres gluantes et mousseuses, masquant ses capteurs, le rendant aveugle et l’immobilisant.
Encore sous le choc Gurvan se repassa les dernières images : là, presque invisible dans la quasi obscurité, un mince fil gluant, tendu, qui courrait du sol au plafond.
En se brisant au passage du logimec et en se collant à la coque de celui-ci il l’avait projeté dans la masse gluante … Un piège parfait. Artificiel ? Naturel ? Difficile à dire.
Le logimec continuait d’émettre plaintivement : il n’était pas endommagé, mais les fibres l’enserraient étroitement … Gurvan augmenta la poussée des antigravs … il bougea un peu, mais les fibres, par réaction, se durcirent et se resserrèrent plus étroitement. Il était maintenant totalement immobilisé.
Un voyant s’alluma sur la console virtuelle que Gurvan voyait danser devant ses yeux : Le milieu commençait à devenir acide … des sucs corrosifs se mirent à couler le long de la carapace externe du robot.
Elle se fit de plus en plus étroite au fur et à mesure de son incursion dans les profondeurs de la terre … 10, 20, 30 … 60 mètres de parois moussue couverte de végétation, de lianes rampantes, de racines et d’arbustes défilèrent devant les capteurs passifs du logimec.
Au cours de cette plongée il croisa plusieurs endroits ou les arbustes et les massifs de champignons avaient été arrachés par la chute de l’épave, laissant des saignées de terre meuble dans lesquelles de rochers instables ne demandaient qu’à tomber.
Avec prudence il parvint au fond de la crevasse : celle-ci était couverte d’un amas de terre, de roche fraichement éboulé qui s’élevait en tas pyramidal de plusieurs mètres au dessus du sol.
Hummm … L’épave se trouvait-elle sous cet amas ? Difficile à dire … Hé ? C’était quoi ça ?
Via les capteurs holographiques se dessinait dans l’esprit de Gurvan un passage : celui-ci s’ouvrait au pied de la paroi verticale, presqu’à l’intersection avec la pente de l’amas de terre meuble et de roche. Une ouverture sombre d’une soixantaine de centimètres de haut et de trois mètres de large. Le petit logimec testa la stabilité du tas de terre. Celui-ci avait atteint une pente naturelle le stabilisant. Tant qu’il ne se remettait pas à pleuvoir cela irait …
Il se faufila avec prudence dans l’ouverture et se rendit compte qu’il s’agissait de l’entrée en pente d’une vaste grotte, presque bouchée maintenant par l’éboulement. Il y régnait une noirceur presque absolue … les dispositifs amplificateur de lumière de la coque permettaient de se servir de la moindre parcelle de lumière, du moindre photon égaré, pour reconstituer une image à 360°.
La grotte allait en s’élargissant, plongeant en suivant une pente d’une dizaine de degrés dans les profondeurs de la terre … les stalagmites avaient été brisées, renversée par la glissade de l’appareil, toujours invisible de la où se trouvait le logimec pisteur.
L’eau gouttait paisiblement des stalactites rescapées, créant des flaques d’eau luminescentes de ci et de là.
Prudement le petit logimec suivit la piste de destruction qui telle la queue d’une comète semblait mener à l’objet du désastre.
Soudain l’image tourbillonna follement alors que dans un cri de détresse électronique Aragorn se trouvait projeter en un clin d’œil vers le plafond de la grotte, où il s’enfonça profondément dans une masse de fibres gluantes et mousseuses, masquant ses capteurs, le rendant aveugle et l’immobilisant.
Encore sous le choc Gurvan se repassa les dernières images : là, presque invisible dans la quasi obscurité, un mince fil gluant, tendu, qui courrait du sol au plafond.
En se brisant au passage du logimec et en se collant à la coque de celui-ci il l’avait projeté dans la masse gluante … Un piège parfait. Artificiel ? Naturel ? Difficile à dire.
Le logimec continuait d’émettre plaintivement : il n’était pas endommagé, mais les fibres l’enserraient étroitement … Gurvan augmenta la poussée des antigravs … il bougea un peu, mais les fibres, par réaction, se durcirent et se resserrèrent plus étroitement. Il était maintenant totalement immobilisé.
Un voyant s’alluma sur la console virtuelle que Gurvan voyait danser devant ses yeux : Le milieu commençait à devenir acide … des sucs corrosifs se mirent à couler le long de la carapace externe du robot.