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Estébois
Avant de quitter le bord ils observèrent une carte de la zone de recherche. C’était une vue aérienne en relief, d’une précision pouvant aller jusqu’à quelque mètre et dont la date de révision était postérieur à la date où était sensé s’être produit l’accident.

La vallée se situait dans le delta, au sein d’un labyrinthe de cours d’eaux, de simili mangroves et de marécages. Il leur faudrait une bonne journée pour arriver jusque là … ensuite venait toute une zone marécageuse, dont il faudrait s’extraire en montant jusqu’à un col percé d’une chute d’eau cyclopéenne au-delà duquel s’ouvrait la vallée ou l’épave de la navette les attendait.

Djal siffla entre ses dents … C’était une vallée d’une vingtaine de kilomètres de diamètres, couverte de forées denses, touffues, traversée par une rivière aux eaux tumultueuses.

Une demi-journée pour traverser le marécage, une demi journée de plus pour parvenir au sommet du col … Ca ne laissait que deux jours sur place pour trouver l’épave.

Manchu reconnu la zone. La vallée de Koom. Elle n’avait pas une très bonne réputation, les lieux étaient sensément hantés et même les forestiers d’arbres à épices l’évitaient. Trouver un guide allait s’avérer « coton » … Mais qu’est-ce qu’un homme ne ferait-il pas pour une ou deux poignées de pièces de fer ?

Une petite heure plus tard Manchu, Gurvan, Khrys et monsieur Baser en tant que financier de l’expédition en avaient plein les bottes. Ils venaient de subir leur troisième refus. Trop loin. Trop dangereux. Trop tard dans la saison. Les uns après les autres les guides s’étaient désistés. Et qu’allaient-ils y faire ? Une partie de chasse ? A la vallée de Koom ? A d’autres …

Découragés ils sirotaient une sorte de vin chaud agrémenté d’épices dans la chaleur d’un appentis alors que de dehors des cordes tombaient, noyant le paysage de traits d’argent grisâtre.

C’est alors qu’un homme, un marin au costume de feutre bleu rendu presque gris par le temps, à la barbe noire et aux longs cheveux se présenta à eux. Il était accompagné par un vieillard, un homme qui devait être son père ou son oncle tant leurs traits étaient semblables.

C’est ce dernier qui pris la parole, il parlait un galactique correcte, même si son accent était à couper au couteau.

J’me présente, moi c’est Olim Grace, et ça c’est mon fils Torim. Il est capitaine d’une gabarre à vers, l’Espérance et on a entendu dire que vous cherchez un navire pour remonter le fleuve et vous amener à proximité de la vallée de Koom. Pour chasser à ce que l’on dit.

On serait disponible, mais il faudrait voir combien vous payer et c’est pour combien de temps …
Le fils, un rude gaillard, ne disait rien : il avait croisé les bras et les observait, les yeux mi-clos sur ses yeux marrons.
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